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Après avoir présenté les opinions de S. Kamiñski, Z. Hajduk, A. Maryniarczyk, J. Perzanowski, et de G. Schenk au sujet de l’utilisation de la logique dans la métaphysique, l’auteur donne deux exemples de l’utilisation impropre des outils de la logique formelle dans la métaphysique. Ainsi, une réconstruction logique du premier chemin de St Thomas d’Aquin faite par J. M. Bocheñski est une tentative non adequate parce que le petit quantificateur ne constitue pas le signe de l’affirmation de l’être. De même, l’interprétation de l’analogie de la proportionalité (du même auteur) comme l’isomorphie n’est pas adequate surtout parce que l’analogie de l’être manque du corrélateur qui fait correspondre chaque élément du champs d’une relation à l’élément du champs de la relation qui devrait être celle isomorphique. Le point faible de la théorie de l’isomorphie constitue son univocité ainsi que la réduction de la richesse de l’analogie de l’être aux propriété uniquement formelles. Enfin, prenant en considération le caractère de la logique contemporaine en tant que celle autonomique, l’auteur suggère d’être attentif dans l’application de la logique formelle dans la métaphysique réaliste.