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The author considers theoretical entanglements of cartoon presentations of the Holocaust. In the beginning he reminds of exclusive researchers’ opinions claiming that the truth about this horrible event is either substantially narrativised, structures in subsequent literary presentations or a description allows for pure and „non-literary” The author considers theoretical entanglements of cartoon presentations of the Holocaust. In the beginning he reminds of exclusive researchers’ opinions claiming that the truth about this horrible event is either substantially narrativised, structures in subsequent literary presentations or a description allows for pure and „non-literary”
FR
L’auteur étudie les implications théoriques des représentations de l’Holocauste dans les bandes dessinées. En préface il rappèle des opinions divergentes des chercheurs en ce domaine, qui trouvent que la vérité sur cet événement affreux est soit narrativisée, construite dans des représentations littéraires successives, soit la description doit baser sur des faits « nus », non-littéraires, car toute autre attitude est immorale. Une analyse détaillée des bandes dessinées Maus d’Art Spiegelman et Josel de Joe Kubert permet de ranger la première oeuvre parmi les textes « narrativisés » et le second dans le rang des « chroniques ». Cette classification dichotomique est dès le début de l’article questionnée. L’auteur démontre de différents assemblages des valeurs factographiques et contructivistes dans chaque des bandes dessinées. Le but de l’article est de formuler la thèse selon laquelle le narrateur qui raconte dans les oeuvres sur l’Holocauste est décomposé en le « je » textuel et le « je » hors texte. Par conséquent, toute l’histoire a un caractère fictif et prouve l’impossibilité primaire de transmettre la vérité sur la Shoah.