L’alliance franco-polonaise et la montée des périls dans la seconde moitié des années 1930

• Authors: Isabelle Davion

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EN

The Franco-Polish alliance and the rise of peril in the second half of the 1930s

Abstracts

EN

France considered the Franco-Polish alliance of 1921 to be part of a collective security system that included consultation with Czechoslovakia in the event of German aggression. Its position also changed because of the lack of coordination between the Quai d’Orsay and the General Staff, as it was impossible to reconcile the network of alliances in Central Europe with the preparation of a strictly defensive war. The system of collective security deteriorated in the 1930s, and became increasingly distorted thereafter. The right of peoples to self-determination was instrumentalized in the crisis over the Polish minority in Czechoslovakia, which intensified from 1937. The potential for Franco-Polish cooperation was severely undermined by the Sudetenland crisis. Bonnet sought to blame the Polish side in order to exonerate France and justify his own conciliatory stance towards Munich. In the Quai d’Orsay, on the other hand, there were tendencies aware of the devastation of Franco-Polish relations that sought to assess what could be salvaged from them.

PL

Francja uważała sojusz polsko-francuski z 1921 r. za ważną część systemu bezpieczeństwa zbiorowego, przewidującego konsultacje z udziałem Czechosłowacji w przypadku agresji ze strony Niemiec. Na zmianę postrzegania sojuszu przez Francję w okresie międzywojennym wpłynął brak koordynacji między Quai d’Orsay a Sztabem Generalnym, gdyż niemożliwe było pogodzenie sieci sojuszy w Europie Środkowej z przygotowaniem do wojny ściśle defensywnej. System bezpieczeństwa zbiorowego uległ w latach 30. degradacji, a następnie stopniowo ulegał wypaczeniu. Prawo narodów do samostanowienia zostało wykorzystane instrumentalnie w czasie kryzysu wokół mniejszości polskiej w Czechosłowacji, który nasilał się od 1937 r. Współpraca polsko-francuska została znacząco naruszona podczas kryzysu sudeckiego. Georges Bonnet za kryzys sudecki starał się obciążyć odpowiedzialnością stronę polską, aby poprawić wizerunek Francji i uzasadnić własne ugodowe stanowisko wobec układu monachijskiego.

FR

La France a considéré l’alliance franco-polonaise de 1921 comme un élément d’un système de sécurité collective prévoyant une concertation avec la Tchécoslovaquie en cas d’agression allemande. Sa position a également évolué en raison du manque de coordination entre le Quai d’Orsay et l’État-major, car il est impossible de concilier le réseau d’alliances en Europe centrale avec la préparation d’une guerre strictement défensive. Le système de sécurité collective se dégrada dans les années 1930 et se déforme de plus en plus par la suite. Le droit des peuples à l’autodétermination fut instrumentalisé dans la crise de la minorité polonaise en Tchécoslovaquie qui s’intensifia à partir de 1937. Le potentiel de coopération franco-polonaise s’est considérablement réduit lors de la crise des Sudètes. Bonnet chercha à rendre la partie polonaise responsable afin de disculper la France et de justifier sa propre attitude conciliante à l’égard de Munich. Au Quai d’Orsay, en revanche, des tendances conscientes de la dévastation de la relation franco-polonaise cherchèrent à évaluer ce qu’il est possible d’en sauver.

Keywords

EN

foreign policy; Franco-Polish relations (1918–1939); Józef Beck; Second Republic diplomacy; Quai d’Orsay; Eastern Pact (1934–1935); Sudetenland crisis (1938)

PL

polityka zagraniczna; stosunki polsko-francuskie (1918–1939); dyplomacja II Rzeczypospolitej; Pakt Wschodni (1934–1935); kryzys sudecki (1938)

FR

politique étrangère; relations franco-polonaises (1918–1939); Józef Beck; diplomatie de la Seconde République (Pologne); Quai d’Orsay; Pacte oriental (1934–1935); crise des Sudètes (1938)

• Publisher: Krakowska Akademia im. Andrzeja Frycza Modrzewskiego
• Journal: Krakowskie Studia Międzynarodowe
• Year: 2022
• Issue: 2
• Pages: 101-116

Dates

published

2022

Contributors

author

Isabelle Davion

• Faculté des Lettres de Sorbonne-Université, Paris

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Identifiers

DOI

10.48269/2451-0610-ksm-2O22-2-006

Biblioteka Nauki

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