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1992 | 44 | 75-90

Article title

Fałszywy patriarcha Konstantynopola i prawdziwy cesarz Bizancjum w Paryżu u schyłku XIV wieku

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Faux patriarche de Constantinople et vrai empereur de Byzance à Paris vers la fin du XIVes

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D’après la „Chronique du religieux de Saint Denis” l’auteur examine les réactions de Paris face à l’arrivée de trois Grecs: de Paul Tagaris, en 1389 qui se disait le patriarche de Constantinople, de Théodore Cantacuzène, député de l’empereur byzantin venu à la capitale de la France en 1397 et finalement de l’empereur de Byzance, Manuel II Paléologue arrivé à Paris en 1400. L’auteur de l’article est d’avis que l'atmosphère qui accompagnait la venue des étrangers a été fort accueillante et elle n’a pas changé malgré les i impostures de Tagaris. Le texte ne comprend pas l’opinion péjorative face aux Grecs orthodoxes, au contraire, on souligne une noble apparence de Manuel, des manières impeccables et sa piété. De même, la formation et l’intelligence de Théodore et finalement l’exotisme de Tagaris complètent cette image des Byzantins fort différente de celle présentée dans les sources du XIII s. (par exemple Primat, le moine de Saint Denis) qui caractérisent les Grecs comme êtres èffeminés, lâches et hypocrites. Une telle opinion résultait de l’aversion pour les Grecs - partisans du schisme contre lesquels se dirigeaient les Latins afin d’acquérir la domination de Bosphore et de rétablir leur influence d’avant 1261. Cette politique lancée par Charles d’Anjou était encouragée en plus par la papauté qui créait en grande partie l’opinion sur les Grecs. Vers la fin du XIV s. cette opinion a’enfin changé à cause du danger turc croissant, menaçant non seulement les Byzantins mais également les restes des propriétés latines dans le monde de la Mer Egée. En même temps le schisme entre Rome et Avignon compromettant d’une certaine maniéré l’Eglise, encourage l’attitude plus tolérante à l'égard des Grecs dont l’hérésie parait moins dangereuse. A part cela, en France il n’a plus de partisans du retour sur Bosphore. Pour le chroniqueur de Saint Denis de la fin du XIVes., le contact de Manuel avec Charles VI était un premier cas ou l’empereur de Byzance adressait la demande de se faire aider par le roi de France. Il nous est pourtant connu que le premier pas a été fait an XIIIes. par Michel Paléologue en demandant à Saint Louis d’appuyer les négociations concernant l’Union et la paix avec Charles d’Anjou. L’historiographie du XIIIes. a effacé cette épisode de la vie de Saint Louis et elle l’a fait si bien que ce fait était inconnu à notre chroniquer anonyme de Saint Denis écrivant de la fin du XIV siècle. Le chroniqueur n’etait pas non plus conscient de la relation de Primat également du XIIIes. redigée aussi à Saint Denis. Car uniquement Primat a laissé l’information sur la venue de la mission byzantine chez Saint Louis en 1270.

Keywords

Year

Volume

44

Pages

75-90

Physical description

Dates

published
1992

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Document Type

Publication order reference

Identifiers

Biblioteka Nauki
16538452

YADDA identifier

bwmeta1.element.ojs-issn-0208-6050-year-1992-issue-44-article-5ec775b5-98fe-361f-b181-5919d10b545c
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