PL
Dans sa première comédie Amor, honor y poder (Amour, Honneur et Pouvoir) qui est la réincarnation littéraire de la légende de la Comtesse de Salisbury, Calderón dépeint la résistance à la tyrannie par une sujette du roi, pour laquelle les sacrements et la conscience prévalent sur l’obéissance d’un vassal à son suzerain. Quoique d’abord le roi, Edouard, n’ait pas réussi à séduire la fille du comte de Salveric (Salisbury), à la fin il contraint sa sujette vertueuse à l’épouser. Ce dénouement apparemment heureux de la pièce provoque un effet troublant qui sape l’idéologie officielle de l’absolutisme royal en Espagne de la première moitié du XVIIe siècle.