EN
The article touches upon the problem of the workshop awareness of two Old- Polish female memoirists, broadening the so far existing knowledge on a rhymed autobiography by Anna Zbąska and a prose memoir by Regina Salomea Pilsztynowa. Having no rhetorical education or familiarization with the literary canon the male youth used to get to know at schools at that time, both writers intuitively looked for artistic means that would be most adequate to their aims, and imitated the convention that they could learn while reading. The imitation concerns compositional and genre principles (an epigram, autobiography, journey description, romance), but also various inventive means and, elocutionary, in the case of Zbąska. The very means were used by female memoirists fairly unskilfully, which, in consequence, led to the development of memoirs different from those written by men at that time.
FR
L’article aborde le problème de conscience de métier de deux mémorialistes polonaises de l’époque de l’ancienne Pologne, en élargissant le savoir sur l’autobiographie versifiée d’Anna Zbąska et du journal en prose de Regina Salomea Pilsztynowa. Sans avoir une formation rhétorique ni connaissance du canon littéraire, enseignées à l’époque aux jeunes hommes dans les écoles, les deux écrivaines cherchaient intuitivement des moyens artistiques les plus adéquats pour leurs buts, et copiaient des conventions rencontrées pendant les lectures. L’immitation concerne des règles de composition, de genre (élégies, autobiographie, récit de voyage, romance) mais également des moyens d’invention et, dans le cas de Zbąska, aussi d’élocution. Ces moyens ont été appliqués par les mémorialistes de manière peu habile, ce qui a conduit à la naissance des textes différents de ceux qui étaient écrits à l’époque par des hommes.