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DE
Der Artikel enthält Zusammenfassungen nur in Englisch und Französisch
EN
In André Gide’s Les Faux-monnayeurs, counterfeit money and characters flow in a plot based on a circulatory system in which they seem to be interchangeable. Ideas flow as well in the novel, creating a polyphonic intertextuality. Gide plays with his preferred authors, such as Nietzsche, whose claims are looked into in order to create a distance and question them. Such premises are held by cynical characters as well as the protagonist Bertrand, a positive nietzscheanist icon in his will to affirm himself and radically question upper class and religious values. The money counterfeit takes its roots in the collapse of the gold standard in 1914’s France. Gide depicts a world in which all values’ authenticity are shaken, the counterfeit money serving as a metonymy to question Nietzsche’s arguments, often in an ironical way. Nietzsche’s ideas flow from a character to the next and seem to be put to the test.
FR
Dans Les Faux-monnayeurs d’André Gide, les fausses pièces circulent, tout comme les personnages, au sein d’une intrigue/sys économie narrative reposant sur un système de circulation et d’échange, au point qu’ils semblent parfois interchangeables. Mais, les idées également circulent dans le roman, dans un jeu d’intertextualité polyphonique. Gide joue avec ses auteurs de prédilection, comme Nietzsche, dont il reprend certaines thèses pour mieux les mettre à distance et les questionner. On retrouve certains de ses postulats aussi bien dans la bouche des personnages cyniques que chez le « héros » Bernard, figure positive du nietzschéisme par sa volonté de s’affirmer et dans sa remise en question radicale des valeurs bourgeoises et religieuses. Le motif du trafic de la fausse monnaie renvoie à l’effondrement de l’étalon-or dans la France de 1914. Gide le relie à la peinture d’un monde où l’authenticité de toutes les valeurs est ébranlée. La fausse monnaie joue le rôle métonymique du questionnement par Gide de postulats de Nietzsche, souvent sur le mode ironique. Les idées de Nietzsche circulent dans d’un personnage à l’autre, et semblent mises à l’épreuve, comme on éprouverait l’authenticité d’une pièce.
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