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Culture libre et hacking

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L'Internet représente un moyen de relier les êtres humains, de créer un monde virtuel où le partage des informations est, pratiquement, illimité. Le mouvement du logiciel libre (le free software mouvement) a créé aussi le concept de culture libre et même un courant de pensée qui se fonde sur des valeurs telles la liberté d'expression ou le partage du savoir. La culture hacker est parue aux années 70-80 et s'est développée dans les décennies suivantes comme une alternative à cette culture libre, un réseau informatique délocalisé qui reliait, au début, plusieurs universités américaines. À l'origine, un hacker était un programmateur informatique débrouillard, une personne curieuse qui adorait explorer les détails des programmes et leurs capacités. De nos jours ce nom est devenu péjoratif et synonyme avec "pirate informatique". Nous nous proposons une réflexion sur l'activité de ces personnes, sur leur éthique, à partir de nombreux cas de la Roumanie. Pour le déroulement de notre recherche nous avons utilisé les données secondaires extraites de quelques interviews publiés dans les journaux roumains, puis nous avons fait appel à l'analyse de leur contenu pour découvrir les stratégies relationnelles pratiquées, les tactiques et les comportements usuels adoptés. Exceptant l'aspect pénal de certaines activités des hackers, ceux-ci mettent l'accent sur leur désir d'accès libre à l'information, de transparence. Le hacking est une infraction, mais est-ce qu'il pourrait représenter une conception nouvelle qui considère le savoir comme un bien public? L'śuvre de l'esprit est produite et appartient à la communauté mondiale, la communauté est en droit d'avoir un accès universel à ce savoir et c'est la coopération des individus qui stimule la création de nouveaux savoirs. Est-ce qu'on pourrait considérer le hacking une espèce de "destruction créative" (J. Schumpeter) qui déclencherait "la veille anticipative" (H. Lesca) des organisations ou des personnes visées par l'activité des hackers? Sont-ils les anarchistes de la société postmoderne?
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