Full-text resources of CEJSH and other databases are now available in the new Library of Science.
Visit https://bibliotekanauki.pl

Results found: 3

first rewind previous Page / 1 next fast forward last

Search results

help Sort By:

help Limit search:
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
FR
Le pro jet présenté dans ce compte-rendu et concernant la conservation de l’Église Notre-Dame à Chojna 'en forme de ruine permanente * constitue une solution-modèle, ayant pour but en même temps de sauver le monument e t de le ren d re accessible aux visites des touristes. Le projet fu t précédé par des recherches scientifiques. Ce sujet a été tra ité déjà avant la guerre dans un article dont l’auteur Voss considérait le bâtiment en question comme unité rep a rtie suivant les époques de sa construction, notamment en p artie orientale consacrée en 1407 et en partie-occidentale terminée en 1459. En résultat des recherches architecturales e t archéologiques effectuées sur pla ce par la Faculté de l’A rchitecture à Varsovie (Chaire de l’Architecture Polonaise) au cours des années 1960—1962 on a prouvé que l’ancienne tour é ta it probablement antérieure au corps principal de l’église et constituait un é lé ment de l’église du XlV-ème siècle connue jusqu’ici uniquement par des notes historiques. L ’église du XVe siècle fu t érigée probablement sur l’emplacement de la précédente dont la tour fu t annexée au nouvel édifice et surélevée d ’un étage au cours de son adaptation. L’église du XVe siècle se range parmi les monuments de haute valeur artistique et son architecture accuse des affinités avec les oeuvres de l’atelier d’Henri Brunsberg dont probablement elle est issue. A la fin du XVe siècle fu t annexée à cette église la chapelle St. Anne. Dans les siècles suivants la toiture de la tour a changé de forme. En 1859/61, après l’écroulement de l’an cienne tour on en éleva une autre à sa place, haute d e 95 m., néogothique, remaniée par suite ein 1932— 1933. Dans la seconde moitié du XIXe siècle l’inté rieu r de l’église fu t également reconstruit et en cet é ta t l’édifice est conservé jusqu’à la seconde guerre mondiale pendant laquelle les voûtes et les toitures fu re n t détruites en grande partie. Les murs quoique endommagés se sont conservés en général ju sq u ’à la corniche du couronnement. É tan t donné que l’église post-conventuelle du voisinage suffisait aux besoins du culte, il n ’y av a it aucune prémisse pour procéder à la reconstruction de l’Église Notre-Dame. Toutefois la haute valeur artistique de ce monument étant reconnue, on n e pouvait le laisser tomber en ruine sans entrep ren d re des mesures de protection. C’est pour cela qu’on adopta, en fin du compte, la solution de sa conservation à l’aspect de ruine en p ro je tan t d ’en ouvrir l’accès aux touristes. Le projet s’allie p a r sa conception à la meilleure des écoles de conservation contemporaines soit d it à l’école anglaise. Ses principes de base fu re n t su ivis de près compte tenu toutefois de certaines modifications nécessitées par des conditions spécifiques de notre climat. Donc, le principe selon lequel les murs ne doivent pas être reconstruits sauf quand l'exige l'é ta t technique de l’ensemble, n ’a pas pu ê tre suivi à la lettre. Le programme prévoyait la reconstruction p artielle des voûtes et des balustrades des tribunes pour ren d re possible les visites des touristes. On appliqua les principes anglais suivants: refection des m u rs e t des mortiers, à la surface; relèvement des planchers à leur niveau primitif; enlèvement des plantes e t de la mousse des murs, pour incruster l’ensemble de la ru in e dans le cadre de la verdure environnante. Dans le projet de l’aménagement des pelouses on introduisit certaines modifications. Compte tenu des difficultés d’en tretien d ’un gazon de verdure sans sentiers on p ro je ta de poser su r le chemin des visiteurs des dalles en béton dont les interstices seraient envahis par la mousse. Ce genre de tro tto ir semble être meilleur que les sentiers de gravier employés p ar les Anglais en prévision d’un trafic touristique animé. Le programme de l’aménagement des plantes hautes en ta n t que décor plastique de la ru in e n ’est qu’un développement de l’école anglaise selon laquelle la conception d ’un fond de verdure de plantes hautes à l'ex térieu r de la ruine ne fu t pas envisagée. Les principes anglais se trouvent complétés p a r un soulignement voulu de la ligne des interventions conservatrices, à l’aide d’un liant distinct ainsi que par une repa rtition d u bâtiment suivant la chronologie de sa construction. L ’attention fu t toutefois portée surtout à la p rép a ra tio n des services e t du mouvement touristique, dont les itinéraires fu re n t élaborés d’avance comme dans le cas des musées. On p ré para pour les touristes des postes de „prise de vue” et, pour g aran tir la continuité du mouvement to u ristique, on projeta deux cages d ’escalier supplémentaires, une en béton armé, l’au tre en acier. Outre les visites touristiques coutumières on a prévu des itinéraires spéciaux pour les historiens de l’a rt et pour les conservateurs. C’est ici que fu re n t e x posés les vestiges concernant la rép a rtitio n chronologique du bâtiment et les procédés de sa conservation. Pour principe général on adopta l’adjonction d’éléments exécutés dans un matériau nouveau de forme différenciée, quoique en harmonie avec le site historique. Comme matériau po u r les éléments nouveaux é tait prévu: le béton armé, la brique en silicate e t le fe r graphie, tandis que les délabrements dans les parties du bâtiment conservées seraient comblés p a r les matériaux récupérés.
FR
Ein 1959, pendant des fouilles effectuées su r le te rrito ire d e la voïevodie de Koszalin, on a découvert à Karlino les reliques d’un château médiéval ap p a rte nant aux évêques de Kamień, considéré par la scionce allemande comme disparu depuis longtemps. La p artie conservée se compose de l’étage inférieur d’une aile du château, où se trouvent deux salles gothiques avec portails, cheminées et voûte d ’arête, conservés. Le conservateur des monuments historiques de la voïevodie, appréciant à leur juste valeur les vestiges précités a chargé la Faculté de l ’Histoire d ’Architecture e t d’Art de l ’Ecole Polytechnique à Varsovie, d’effectu e r des recherches architectoniques ayant pour but d’élaborer des méthodes de trav au x de conservation à base d’une documentation scientifique.
FR
Le problème de la sauvegarde des monuments historiques en bois construits selon le système du colombage n ’a pas trouvé encore une solution satisfaisante. L’article décrit les travaux de conservation effectués sur le premier monument historique de ce type dans le département de Koszalin, notamment la maison bourgeoise de Złotów (rue Wojska Polskiego). Elle se trouvait dans un état de dégradation très poussée. D’autre part, étant donné sa valeur architecturale, ce monument fut désigné, en vertu d’une décision prise par les autorités compétentes, aux travaux de conservation, restauration et adaptation pour abriter le musée de la région. Les recherches préliminaires et le projet fut confié à la Faculté de l’Architecture de l’Ecole Polytechnique à Varsovie (Chaire de l’Histoire de l’Architecture). En 1963, les recherches préliminaires terminées et la conception du plan adoptée, v.n programme d’activités fut établi pour l’année 1964. Les investigations entreprises démontrèrent la nécessité d’approfondir les connaissances de l’objet. Des vestiges jusqu’alors inconnus, ayant trait à la structure originale du bâtiment, furent mis à jour. Ces révélations ont entraîné des modifications dans le programme de reconstruction déjà établi, qui fut ultérieurement changé par les projets techniques de la réalisation. _ _ Les recherches détaillées qui portaient sur l’architecture du bâtiment ont révélé l’histoire de cette construction. La maison de Złotów fut érigée, selon toute probabilité, dans la 1ère moitié du XVIIIe siècle et son architecture s’affilie au type de la maison artisanale de la Grande Pologne, issue du XVIIIe siècle. La construction d’ensemble,^ le jeu des volumes était le même à l’origine _ du bâtiment que maintenant, mais la disposition intérieure, la fonction de chaque pièce, au rez-de-chaussée comme au premier étage, les détails tels que la souche de la cheminée etc. différaient de leur é ta t actuel. Les premiers remaniements ont lieu probablement dans la 1ère moitié du XIXe siècle et concernent le rez-de-chausée, ainsi qu’une modernisation de la cuisine. En 1875 une nouvelle dépendance remplace l’ancienne e t au début du XXe siècle le fond du grand vestibule est élargi par l’annexe qui y est incorporé et constitue [dès lors] une pièce nouvelle qui sert d ’atelier. En 1925 une maison de location est érigée le long du côté est de la maison ancienne. Les deux bâtiments sont ralliés l’un à l’autre, et les rez-de-chaussées adaptés à des fins commerciales. Les combles, qui d’abord abritaient une seule pièce, maintenant furent aménagés en appartements. Le projet de la restauration ne vise point la pleine restitution de l’état original. Il tient compte de l’inconvenance d’une reconstruction des éléments inexistants. Toutefois l’ensemble du bâtiment recouvrira sa forme primitive. L'annexe du côté de la cour qui l’enlaidissait, sera abattu et les deux façades, celle du devant et celle de l’arrière qui ont conservé la plupart des éléments de leur origine seront restaurés. Dans l’aménagement intérieur, le projet se référé à l’état du bâtiment tel qu’il fut après les premiers remaniements subis, ce qui n’entraine qu’un nombre relativement restraint de modifications dans la structure du monument conservée. La porte principale retrouve son emplacement original et la partie est du rez-de-chaussée abritera dès lors une pièce spacieuse jouant le rôle d’un hall d’entrée. La superficie utilisable du bâtiment est agrandie grâce à l’adaptation d’un sous-sol aux buts muséologiques et d’une nouvelle pièce au second étage sous les combles. Ceci entraîne la nécessité d’un service d’escalier plus développé, desservant les deux étages. Pour les bâtiments des dépendances, l’on décida de les entretenir dans leur forme première. Au sous-sol fut aménagée une chambre des chaudières. Selon le projet, la charpente du colombage sera conservée et ses défections comblées, sauf quelques éléments détruits, remplacés par d ’autres, nouveaux. Pour les travaux du charpentier, le projet recommande vivement, de prendre modèle de la charpente conservée et des moyens employés dans sa construction originale. Les travaux de réalisation, suivis de près par les auteurs du projet, s’effectuent par plusieurs étapes. En premier lieu, l’on procéda au démontage de l’an nexe du côté de la cour et des parties basses ultérieurement reconstruites dans la façade frontale e t dans la façade de l’arrière. Le matériel de remplissage fut enlevé des cloisons et des plafonds et l’on débarassa la cave des gravois accumulés. Dans la seconde étape des travaux l’on procéda à la restauration de la charpente. Vu l’état du délabrement de la façade frontale il a fallu procéder à un remaniement complet. La cloison démontée fut posée à plat par terre et la nouvelle construction fut effectuée sur ce support en copiant directement l’original. Dans les autres cloisons l’on échangea les parties détruites en les remplaçant par des éléments nouveaux, sans recourir au démontage. La plupart des poutres originales de la construction des combles et des refends a été conservée. Tous les éléments en bois furent soumis à un traitement d’imprégnation. Le bâtiment reçut de nouveaux soubassements et une isolation horizontale. Au cours de la (troisième étape l’on procéda au remplissage des cloisons, des planchers et des plafonds pour les enduire ensuite de crépi nouveau. Le remaniement des dépendances posa d ’autres problèmes. Malgré la destruction des murs en briques du rez-de-chaussée, l’étage supérieur construit en colombage fut conservé. Etayant la charpente, l’on remplaça successivement les parties du mur endommagées en les reconstruisant en même temps que ceux de la chambre des chaudières. Selon le programme, les travaux de construction doivent être terminés en 1966. L’expérience faite à l’occasion de cette entreprise démontre la nécessité des recherches architeCtoniques approfondies pour étayer les travaux de restauration. Ces recherches conditionnent les projets architec toniques. A l’orée des travaux entrepris un inventaire du monument historique devrait être établi ainsi qu’une analyse de discernement et un plan d’ensemble, dont le tracé se précisera peu à peu au cours des investigations qui doivent suivre le sillon des travaux de restauration savemment programmés. Dans la conservation du monument ainsi conçue, la responsabilité est sciemment reportée du projetant sur celui qui contrôle et réalise le projet de la restauration.
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
JavaScript is turned off in your web browser. Turn it on to take full advantage of this site, then refresh the page.