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FR
L’empereur Théodose II suscite des jugements contradictoires. Les uns le prennent pour un souverain faible, influencé par ses courtisans; pour les autres, malgré une certaine velléité, il reste capable de prendre une décision indépendante et énergique. Par contre sa piété exceptionnelle est reconnue de tous. Le but de cet article est de constater dans quelle mesure celle-ci a déterminé l’attitude de Théodose face aux évêques, ainsi que sa conduite à l’égard de l'Eglise. La politique de l’empereur envers l’Eglise semble ne dépendre que du hasard. Il a d’abord soutenu Nestorius, ensuite Cyrille qui au départ était dans la disgrâce, pour appuyer à la fin Eutychés et Dioscore. Durant son règne il approuvait donc les opinions tout à fait opposées. De même on observe une hésitation surprenante dans son comportement face aux évêques. Tout d’abord il les a laissés diriger l’Eglise à leur gré et puis tout au contraire il les met dans la dépendance totale. De là on pourrait conclure que l’empereur agit selon les volontés de son entourage. Cependant on ne peut pas oublier que sa théologie politique d’un côté et la dévotion ardente d’un autre ne lui permettaient ni la négligence de la paix ni le manque de souci de l’unité de l’Eglise. Il ne pouvait donc pas accepter les conflits qui la tourmentaient. Tout à fait consciente, la décision de laisser les évêques résoudre les problèmes par eux-mêmes témoigne de sa piété et de son estime pour les pasteurs de l’Eglise à la fois. Pourtant la façon de régler le litige concernant le problème de Theotokos de même que la conduite des évêques qui ne répondait pas à l'attente de l’empereur l'ont forcé à changer son comportement. Déçu par les évêques, Théodose s’ingère de plus en plus dans les affaires intérieures de l’Eglise. Et cela d’autant plus que l’Empire commençait à subir défaite militaire sur défaite, ce que l’empereur, conformément à ses idées, devait prendre pour la punition infligée par Dieu, vu la situation de l’Eglise.
EN
The Church, which since the time of Constantine the Great had participated in the political life of the Empire, clashed continually with institutions of the state. That is why a political accusations also appeared frequently in the charges put against clergymen. It is worth noticing that such charges were levelled not only by emperors and their officials but also bishops themselves. The emperors utilised the indictments as a means of eliminating from the life of the Church and state personages that stirred up trouble. It also happened, however, that it was the political misconduct which was the main reason for imperial hostility towards certain bishops, like John Chrysostom. However, in this case the charges brought against him, with one exception only, referred to entirely different matters and were formulated - as we can infer - so as not to harm the reputation of the imperial court. In order to receive imperial support, clergymen were eager to make use of political charges to avoid any official references to the doctrine of the Church and differences that split the Christians. The most frequent charges include questioning of imperial orders which concerned ecclesiastical issues, which frequently led to an organised or spontaneous rebellion. Other accusations concern high treason and embezzlement of the funds received from the emperor to conduct charity actions. The third most frequent charges accuse the clergymen of support given to the emperor’s political enemies.
PL
Imperatorzy rzymscy zwołując synody, czy sobory, kierowali do biskupów listy konwokacyjne, w których wskazywali kto m a w konkretnym zgromadzeniu uczestniczyć, jakie stawiają przed nim i zadania, oraz określali term in rozpoczęcia debat i miejsce, w którym miały się one odbywać. Władający późnym Cesarstwem Rzymskim, w ciągu niespełna trzech stuleci od Konstantyna Wielkiego począwszy, a n a Justynianie skończywszy, polecali biskupom gromadzić się na obrady w przeróżnych miejscowościach. Najchętniej zwoływali zgromadzenia biskupów do miast będących ich rezydencjami, a w szczególności do tych, w których akurat przebywali, bądź też znajdowali się w ich bezpośrednim sąsiedztwie. Sytuacja taka miała miejsce w przypadku zgromadzeń w Arles w 314 i 353, w Nicei w 325, w Antiochii w 327, 337/338, 338/339, 341, 342, 344, 347 i 361, w Sirmium w 351, 357, 358 i 359, w Mediolanie w 355, w Konstantynopolu w 335, 360, 381, 382, 383, 404, 532, 536, 543, 547, 551 i 553, w Nikomedii w 366, w Dębie w 403, czy w Chalcedonie w 451. Z czasem kiedy na Wschodzie Konstantynopol stał się główną rezydencją cesarską, imperatorzy uczynili z niego stałe miejsce obrad dla zgromadzeń zwoływanych przez siebie, co najpełniej widoczne było za panowania Justyniana. Wielką wagę ponadto przykładali do położenia miast wyznaczonych na przyjęcie rzesz biskupów, starając się wybierać takie, do których wszyscy zaproszeni duchowni mogliby stosunkowo łatwo dotrzeć. Toteż przede wszystkim wybierali miasta leżące nad morzem. Generalnie brali również pod uwagę zasobność wybieranych przez siebie miejscowości, tak aby wszystkie najważniejsze potrzeby bytowe zgromadzonych mogły być przez nie zaspokojone, choć byli również władcy jak Konstancjusz II i Justynian I, którzy nie przejmowali się zanadto wygodą biskupów. Za pomocą wyboru określonego miejsca obrad, cesarze usiłowali wyeliminować, a przynajmniej zminimalizować wszelakie wpływy zewnętrzne na przebieg zgromadzeń. W dwóch znanych nam przypadkach ustalono miejsce debat na zasadzie kompromisu pomiędzy władcami wschodniej i zachodniej części cesarstwa. Tak wybrano Serdykę w 343 i Akwileję w 380. Szczególny był przypadek Nicei, bowiem wybierając ją na miejsce obrad cesarze Konslancjusz II i Marcjan spodziewali się osiągnąć dodatkowe korzyści związane przede wszystkim ze zbieżnością nazw zwołanych przez nich zgromadzeń z Soborem Nicejskim z roku 325. Wszak sobory, synody i podjęte na nich uchwały przybierały nazwy od miejscowości, w których się odbywały, Konstancjusz liczył tym samym na wprowadzenie zamieszania w szeregach obrońców nicejskiego credo z 325 r., a Marcjan chciał wykorzystać wielką popularność przyjętej na pierwszym soborze definicji dogmatycznej.
FR
L'empereur Constantin le Grand publiait les édits très sévères contre les hérétiques et les schismatiques. En réalité il n'était pas si rigoureux pour eux. Les mesures de force contre les donatistes, l'empereur cessa de l'employer après quatre ans. Arius et ses partisans étaient rappelés de l'exil dans le courant de quelques années après le concile de Nicée. Constantin faisait aussi des exceptions à la loi antihérétique constituée par lui-même, comme cela avait eu lieu dans le cas des novaciens (l'édit de Spoleto à 326). Par contre, dans la constitution impériale dirigée contre les hérétiques, mentionnée par Eusèbe de Césarée et Sowmène, on passait sous silence les ariens, les méléciens et les donatistes, alors ceux qui causaient à l'empereur beaucoup d'embarras. C'est pourquoi quelques-uns des chercheurs voient en Constantin le souverain faible et chancelant. Je ne partage pas cette opinion. Pour Constantin, le principe de la politique religieuse était faire ramener la paix et l'unité de l'Église. Mais au début de son règne il indiquait et condamnait les coupables, en leur faisant subir des mesures de répression, tandis que plus tard, après l'année 321, loin de chercher les coupables, il tendait à des solutions de compromis. Sa politique envers les hérétiques et schismatiques est devenu, dans sa forme majeure, très élastique. L'empereur n'était pas prévenu contre quiconque. Il était ouvert aUX argumentations de la part des différents groupes au sein de l'Église dont l'unité était très importante pour lui. Mais Constantin était aussi réaliste, et pour être efficace, envers les hérétiques et schismatiques influents, il était prêt aux concessions, par contre à l'égard de ceux ayant une faible représentation il se montrait sévère.
FR
Les évêques de l’Occident et ceux de l’Orient se sont divisés essentiellement sur le schisme survenu dans l’Eglise d’Antioche au IV éme siècle. Or ils se sont prononcés en faveur des lideurs des camps opposés qui aspiraient au trône de l’évêque à Antioche. Us basaient leur opinion en recourant à la loi ecclésiastique. L’Occident désapprouvait Mélèce d’avoir transgressé les canons défendant à l’évèque d’échanger une Église contre une autre. En effet, ledit Mélèce avait déjà été l’évèque de la ville de Bérée syrienne. Par contre, l’Orient démontrait à Paulin d’Antioche, soutenu, lui, des évêques occidentaux que son élection et son sacre s’étaient accomplis à rencontre des règles ecclesiastiques exigeant la participation et te consentement des évêques des éparchies voisines. De pareilles remontrances étaient avancées sous l’adresse d’Evagre, son successeur. Il est donc difficile de ne pas croire que les deux parties traitaient la loi d’une façon sélective, en respectant certains canons, tout en rejettant ceux qui leur étaient incommodes. Serait-ce à dire qu’elles se servaient de cette loi d’une manière instrumentale? L’examen des sources nous autorise à refuser ce type des suggestions. Au cas du droit défendant à l’évêque de changer de siège, les évêques occidentaux soutenaient le respect de la lettre, tandis que ceux de l’Orient cherchaient à en sauvegarder l’esprit. Cette loi avait été stipulée pour venir à rencontre des ambitions excessives du clergé se transférant arbitrairement d’une Église à l’autre. C'est pourquoi, pour les autorités épiscopales de l’Orient il importait la cause réelle du transfert, ce qui se rapportait à l’examen de chacun des cas particuliers. Par contre, à l’Occident, on traitait la défense de la substitution d’un évêché par un autre, comme principe sans exclusion aucune, dans l’esprit de l’ancienne devise romaine: dura lex sed lex. Il faut néanmoins constater que l’évêque de la ville de Rome, dans les deux cas bien précis, privilégiait les autres principes à la loi ecclésiastique. Pour le premier de ces cas, il s’agirait de choisir un évêque orthodoxe sur un territoire - à ce qu’il croyait - dominé par des héterodoxes, et par là, de la défense de l’orthodoxie. Dans l’autre cas, il serait question d’une appréhension de voir s’affaiblir la position de l’évêque de la ville de Rome dans l’Église catholique.
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