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Rzecz w ujęciu Hegla

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FR
L'objectif principal que l'on se propose d'atteindre dans cet article est de dégager une caractéristique de la chose, telle qu'elle est présentée dans la philosophie hégélienne prise dans son aspect général. On commence donc par établir la position particulière du concept de chose (Dingbegriff) dans la chaîne conceptuelle élaborée par Hegel: – premièrement, dans le domaine logique de l'être (Science de la logique), – deuxièmement, dans le domaine effectif de l'être (Phénoménologie de l'esprit) où l'on suit analytiquement le mouvement encerclant (petits cercles) les expériences de la conscience allant toujours par trois éléments répétitifs et annonçant le 4e élément vide (d'où le manque du quatrième) selon le rythme 3/4. Ayant exécuté ces analyses, il nous faut encore distinguer le concept de chose (Ding) de celui de chose abstraite (Sache). La comparaison de ces deux concepts nous montre que dans sa méditation sur la chose Hegel privilégiait constamment les déterminations de nature «stéréométrique» (in sich, für sich, zu sich et an sich). En ce qui concerne le concept de chose, la plus importante détermination s'avère celle de «an sich» (l'à-soi), c'est-à-dire celle qui met en valeur la non-adhésion de la chose à elle-même, prenant la forme d'un écart intérieur dans le concept même. Le rôle de cet écart semble être neutralisé – voire masqué – par Hegel dans sa présentation de la chose. Et pourtant, c'est cet «écart» qui fait ressortir la délimitation de la chose comme une tendance à unifier ses propres déterminations dans une coordination de la forme et de la matière. Cette coordination n'annule pourtant pas la contradiction originelle qui soutient l'écart au-dedans de chaque chose. Bref, chez Hegel, la chose n'est «logiquement» qu'une unité hétérogène. Dans le domaine effectif, la chose se caractérise avant tout par une mobilité: elle constitue un passage continu du particulier au général – et inversement. Elle apparaît donc alternativement comme quelque chose d'essentiel et d'inessentiel pour la conscience. Là encore, la cause en est l'écart où la différence intérieure qui travaille au sein de chaque chose effective en tant qu'une oscillation égalité/inégalité, positivité/négativité, identité/dissemblance, etc. Ce qui explique, par ailleurs, une thèse célèbre de Hegel selon laquelle, dans les choses, l'identité et la contradiction sont un. Finalement, les petits cercles observés dans les analyses menées dans la sphère effective forment un grand cercle mobile de l'ensemble du système hégélien dont le mouvement laisse se penser selon l'analogie avec l'art de la danse. La philosophie de Hegel nous dévoile ainsi son aspect – rarement ou presque jamais – reconnu d'une pensée légère et tournante à trois temps, pas en avant puis en arrière dans une suite d'actes contradictoires : la philosophie qui danse la valse.
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FR
Cet article se propose d'expliciter synthétiquement la philosphie d'Emmanuel Lévinas afin de mettre en relief ce qui la distingue de la philosophie de la différence représentée par certains penseurs contemporains français, tels Michael Foucault, Gilles Deleuze, Jacques Derrida ou Jean-Luc Nancy. Puisque dans le discours de Lévinas on retrouve un certain nombre de concepts et quelques mécanismes philosophiques qui font écho à la philosophie de la différence, on pourrait croire trop facilement que l'œuvre de Lévinas fait partie d'un grand project philosophique englobant le travaux de tous les penseurs de la différence. Or, malgré plusieurs affinités terminologiques et quelques opérations démonstratives rapprochant la position de Lévinas de celle des philosophes de la différence, il serait fautif de les assimiler. Le projet de Lévinas reste profondément ancré dans la tradition juive, tandis que la philosophie de la différence puise surtout dans la tradition philosophique de la Gréce antique où l'on a associé opur la premiére fois la notion de savoir et celle de pouvoir par l'intermédiaire de la métaphore héliocentrique. Pour Lévinas une telle conception du savoir s'accompagne nécessairement de la violence et contourne l'espace éthique qui est – à ses yeux – le seul espace efficace pour la réflexion philosophique. Il élabore dons sa propre philosophie premiére en tant qu'éthique fondamentale faisant appel à des vertus prônées par la théologie judaїque. D'un autre côté, sa critique touche aussi à des tentatives philosophiques récentes de déconstruire la métaphysique traditionnelle occidentale à l'aide de quasi concepts de différence. Par ce double geste critique, Lévinas se distancie non seulement du camp des traditionalistes métaphysiques mais aussi du camp des «réformateurs». Extériorisé dans son individualisme, il ne s'aperçoit même pas qu'il ne peut pas se passer des apports culturels de l'Occident. Par exemple pour critiquer la tradition grecque, il se sert des termes grecs : philosophie, métaphysique, etc. En plus, dans ses constructions ontologiques et axiologiques, il a constamment recours à des schémes philosophiques élaborés par des anciens maîtres à penser d’origine grecque. Sans nuire à la valeur intégrale de son œuvre, les inconséquences et la calques philosophiques de Lévinas nous forcent à nous reposer sincèrement la question difficile de notre «nationalité» philosophique. Cette question – articulée d'ailleurs pour la première fois par Jacques Derrida dans Violence et métaphysique – reste toujours ouverte : «Sommes-nous des Grecs? Sommes-nous des Juifs? Mais qui, nous? [...]».
EN
This article presents two opposing opinions on the condition of modern art. These have been authored by a philosopher, Jean-Luc Nancy, and a scholar in Indo-European culture, Bernard Sergent. The former states that modern art has very favorable conditions for development and presentation. In his opinion, most recent works of art constitute a continuation of Hegel’s figure of a young girl, discussed in the article on the example of Alina Szapocznikow’s sculpture Trudny wiek. The latter, however, judges the condition of art very severely, especially considering the situation of French museums and art galleries in recent years. This issue, however, has a much broader reach and can easily be applied to the situation in Poland. The author of the article does not settle this dispute, but leaves the final judgment to the reader.
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