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Les constructions archéologiques les plus anciennes en Pologne (Bisikupin) comptent actuellement 2500 ans. Le bois le plus ancien, dans les monuments historiques encore en fonction actuellement, est la charpente du toit recouvrant l’église Saint-Jacques à Toruń, relevant du XL'V-e siècle, et les églises en bois du XV-e siècle notamment l ’église de Dębno à Podhale. Les monuments de l’architecture populaire sont moins anciens: leur âge atteint rarement 200 ans. Le bois n ’est pas durable et subit facilement l’action destructive des champignons lignivores soit des insectes. Sans la protection du conservateur les monuments historiques en bois tomberaient rapidement en ruine. La structure anatomique, chimique et submicroscopique du bois influe considérablement sur le processus de la détérioration et du vieillissement du bois. La cellulose comprise dans le bois a la forme de molécules de longueurs variables reliées dans certains points en micelles de structure spatiale. Les capillaires submioroscopiques au diamètre 10~7 . . . 10-5 cm qui apparaissent entre les micelles forment en somme la surface intérieure du bois 240.. .430 cm2/cm3 ce qui constitue la base de Thygroscopicité, de la rétractibilité et du gonflement du bois. Sous l’influence des changements périodiques de l’humidité, le bois se rétracte et se gonfle alternativement. Il en résulte une pression entre les micelles atteignant un niveau de 11000 atm oui provoque la dépolimérisation de la cellulose et l’affaiblissement de la résistance du bois. Le bois est un matériel anisotrope. Le retrait du bois de pin et de chêne en sens axial s’élève à 0,4°/o, en sens radial à 4,0°/o en sens tangentiel à 8,0%>. La résistance du bois de chêne à la traction axiale s’élève à 900 kgf/cm2, à la traction transversale à 40 kgf/cm2. L’anisotropie du bois constitue au cours du séchage la cause de fissures qui facilitent la pénétration des microorganismes dans le bois provoquant sa pourriture. Pour la conservation des monuments historiques la durabilité du bois joue un rôle décisif. Elle dépend de la qualité du bois, du pourcentage du bois de coeur dans sa structure et des substances de caractère antiseptique intervenant dans le bois telles que le tannin, la résine, la gomme. Dans grumes du bois de chêne, au grand diamètre, le pourcentàge du coeur va jusqu’à 90%, dans le bois de mélèze — environ 85%, dans le bois de pin — environ 60%. Au cours des études du bois de mélèze en laboratoire l’on réussit à extraire, à l’aide de l’eau bouillante, 2,7% des substances solvables de l’aubier et 22—28% du bois de coeur. Après trois mois d’action du champignon lignivore Merulius lacrymans le bois d’aubier a perdu 30% de son poids initial, le bois de coeur — 10,5%. Au ΧΙΧ-e siècle encore les éléments de construction étaient fait de grumes à grand diamètre, grâce à quoi la largeur des poutres s’élevait à 50—75 cm. Ces poutres contenaient presque exclusivement du bois de coeur ce qui leur assurait une grande durabilité. Les champignons lignivores n ’attaquent pas le bois sec, dont l’humidité est inférieure à 18% ni le bois se trouvant dans l’eau soit dans un sol humide. Le début de la destruction biologique du bois est dû à l’humidification, en raison de manque d’isolation ou d’infiltration de l’eau par les toitures endommagées. Les monuments historiques en bois notamment l’architecture en bois endommagés pendant la seconde guerre mondiale et non réparés aussitôt furent détruits par l’action des champignons lignivores pendant les quinze années qui suivirent. Gabriel Rzączyński dans son livre „Actuarium historiae naturalis curiosae Regni Poloniae”, publié en 1736 mentionne l’église en bois de Tuszyn provenant du XlI-e siècle et il écrit: „J’ai aperçu la pourriture dans les emplacements atteints par l’humidité provenant des pluies et de la neige”. Cette église a cessé d’exister avant 1860. Aujourd’hui elle constituerait le plus ancien bâtiment en bois en Pologne. Un autre processus se fait voir dans les phénomènes de vieillissement qui entraînent la destruction du bois sans l’intervention des facteurs biologiques. Sous l'influence des agents extérieurs (air, genre de sol) une lente décomposition du bois survient. Les tran sformations peuvent prendre deux directions: 1. Dans les conditions sèches (locaux secs, terre sèche) se produit une lente oxydation de la cellulose et de la lignine ainsi que la dépolimérisation des molécules de la cellulose. 2. Dans les conditions humides {eau, terre boueuse) a lieu la décomposition hydrolitique de la cellulose. La part de la cellulose diminue en résultat de quoi le contenu de lignine peut augmenter jusqu’à 90%. On ne peut conserver le bois en état inchangeable pendant une période de temps illimitée. Dans les locaux des musées on peut conserver le bois comptant quelques milliers d’années. Les bâtiments en bois opposés à l ’action des agents atmosphériques n’atteindront pas l’âge de mille ans sans une reconstruction très avancée. Les plus grandes difficultés représentent les bâtiments archéologiques, lesquels, étant découverts et opposés à l’action des agents atmosphériques, succombent à la destruction au bout de plus d’une dizaine d’années.
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