In the stage of illumination, the soul is dying from the longing for the Spouse. It finds the most efficient way of moderating the pain of inevitable temporal separation in contemplative solitude. Since this solitude does not eliminate the distance, the soul craves for death, which promises it a beatifying meeting. It becomes the supreme goal for the soul and is presented by mystics as a fulfilled communication, or unification. The soul tends to it in a desperate trust in God, filled with a desire for self-loss. The soul tries to overcome with love the uncertainty, which shrouds its relation with the hidden God. This love incites in the soul the desire to see here and now, the impossibility of which is overcome by the ecstasy granted by grace. An ineffable inspiration, which allows the soul to communicate with God, is articulated in the mystical communication thanks to the gift of writing (charisma affabilitatis) and successful use of the metaphor.
S'opposant à la clôture hégélienne de la négativité, c'est-à-dire à l'esclavage intériorisé et affirmé par l'homme posthistorique, Bataille définit l'homme en tant que l'être ontologiquement déchiré, constitué par le conflit incontournable pouvant être enlevé non par un moment quelconque de l'histoire, mais uniquement par la mort. Contrairement à la prise de position hégélienne mystifiée l'homme n'est pas, selon Bataille, exclusivement une conscience tout à fait temporalisée, mais aussi un corps et une impulsion ou bien une emanation personifiée de l'énergie cosmique et solaire. En tant que tel il est une négativité par excellence, une tension notoire entre l'interdit et le projet d'une part et la transgression et le dépense anarchique de l'autre, donc un être convulsif orienté non vers la plénitude positivement défini, mais vers la perte. Plus que par les avantages de la culture rejetant la violence et diminuant une existence devenant plus en plus utilisée et fonctionnalisée, l'homme est instigué, selon Bataille, par le sacré qui détermine originairement la dynamique de la vie. Attiré par le sacré en tant que le revers de l'homogénéité de la culture l'homme se dirige vers l'existence tragique souveraine, aspire à l'impossible. Aux système, savoir, possibilités, histoire et vie miasmatique excluant l'extase qui pour la raison n'est rien ou est par elle au moins tout à fait instrumentalisée dans la stratégie de sa ruse, Bataille oppose l'impossible athéologique et asystématique ou bien le non-savoir en tant que régions où se manifeste la souveraineté de l'homme. La souveraineté paradoxale du point de vue des codes pragmatiques, parce que fondée non sur le choix assidu et avare de l'accumulation et de la durée, mais sur le choix excessif de la perte, rudimentaire pour la vie traitée comme une explosion dionysiaque ou solaire.
In mysticism, I am mostly interested in emanations of some type of intensity of existence, which abstracts from the biological one. Revoking a treaty with time results in a puzzling personal experience, the story of which can be treated as an existential lesson. In mysticism, the truth becomes known through faith. It finds its source in love, which is the soul’s response for the salutary love of God directed at it. As a refusal of the demands of human nature, mysticism offers an entrance into the realm of the spirit and transcendence. The latter is approached by man through a sacrifice of love, which cleanses him of the ontological stain and guilt. The first stage of this peregrination is purification. It is an act of conscience stimulated by the vision of Christ’s passion, foreseeing death and inevitable Judgement. Purification is an encouragement for contrition and responsibility going beyond the temporal limits. In the second stage of the journey to God (illumination), a prayer for grace of life under the aegis of the cross substitutes the lament over oneself. It will be a life of humility, contemplation and doloristic imitation, crowned with love understood as following the intention of God.
Pour autant que nous lisions Sade dans la perspective de la métaphysique platonicienne, il nous apparaít comme un scélérat psychopathe, dont 1 oeuvre est digne de bücher. Car si ses romans sont le reflet de la realite, il n'у a pas de justification pour lui. Hais le monde sadique, prátend-11, en effet, Ä etre une copie du monde réel, dont 1 existence n'est encore que potentielle? Faut-il alors craindre Sade et le prendre pour un fou en le mettant sous le boisseau? L analyse de la conscience sadique enléve des doutes et des hesitations qui naissent en nous. Sade n'est pas aliená dans le sens que nous voulions imputer. D un coté la perversion, de 1 autre coté 1 experience a laquelle il soumet, sous la pression des forces obscures, sa propre conscience, excluent les raisons de nos accusations. L oeuvre de Sade est, en vérlté, une manifestation de ce que G. Deleuze a nommé "renversement du platonisme". En tant que telle elle se développe en dehors de la distinction platonicienne fondamentale: Originel - Copie, en devenant une Evocation du troisiéme "element platonicien" - "faux prétendant", soit du Simulacre. С est en "faux" ou "simulá" qu elle retrouve sa vérité. Ce contexte permet de traiter Sade comme un grand precurseur de Nietzsche et de voir en lui un penseur anticipant beaucoup de problibnes actuels de la philosophie contemporaine, comme par exemple le probleme du nihilisme. Le systeme sadique c est une singuliére synthése qui se compose, en outre de "motifs nietzschéennes", d un mécanisme du siécle des lumiéres et d une philosophie kantienne de volonté, alors de deux conceptions antinomiques de la pensée du XVIIIе siécle. Done on ne peut pas exagérer en disant que Sade est un penseur traversant son époque. et ouvrant des horisons nouveaux devant la "philosophie de 1 homme". II est tres significatif que le dévoilement de ces horizons n est pas pour Sade un effort exclusivemant théorique, mais qu il est une tentative d une dimension pratique. Ses solutions philosophiques, Sade les paye de la géhenne de sa propre conscience, qui, tourmenté par la nécessite d une negation, culmine en anéantir un proche ainsi que soi-méme.
Violence occupies a regal position in the work of de Sade. It manifests itself in two forms: sexual persecution (excesses, manias, perversions, cruelty) and enlightened reasoning (unabashed promotion of naturalism, rationalism, hedonism and atheism). De Sade uses his most precious instrument as a semblance, by creating a magic spectacle of a gothic novel, and as truth, when he presents himself as a metaphysician and moralist. What kind of reading of de Sade deserves the title of the most adequate one? Does de Sade exist in text only? Is he the liberator, so praised by surrealists? Or does his transgressive nature go beyond the postulates of moral or social-political liberalism and penetrate the sphere of existence, demanding such actions that could be performed only by an individual consciously aiming at its doom? In his theatrum of passions and arguments, de Sade returns to the motif of rivalry between good and evil, simulating various narrative positions: from impulsive libertinism to dark Gnosticism, and reaches for complementary means of expression: from apology of crime to a lyrically tinted martyrological emphasis. Reading de Sade need not cause indignation. If one remembers that he is a transhistorical philosopher, one can deal with him in the way suggested by Chantal Thomas – euphorically. The reading of de Sade, like all other texts, depends on the times; in his case, the best atmosphere is provided by the mental and political atmosphere created by liberal democracy. He can be read there with open mind and physically relaxed, lightly – as becoming for a comoedia.
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