Full-text resources of CEJSH and other databases are now available in the new Library of Science.
Visit https://bibliotekanauki.pl

Results found: 3

first rewind previous Page / 1 next fast forward last

Search results

Search:
in the keywords:  édification
help Sort By:

help Limit search:
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
EN
Driven by his wish to continue Pierre Boaistuau’s undertaking, and consistent with public taste at the time, Francois de Belleforest didn’t just translate short stories by Italy’s Bandello. Indeed, he wrote highly original work, laying emphasis on the exemplary character of his stories. Paradoxically, while displaying his moral concerns, the author staged characters dominated by destructive passions and totally ruled by evil. In this study, I shall show that the storyteller opted for authentic representation, drawing on actual and historical events for his tragic stories. On the other hand, while I looked into the effectiveness of the author’s envisaged edification of his readers, I found it essential to highlight the innovative nature of his narratives.
FR
Devant son souhait de poursuivre l’entreprise de Pierre Boaistuau, en répondant aux goûts du public de l’époque, François de Belleforest ne se contente pas de traduire les nouvelles de l’Italien Bandello ; il produit une oeuvre d’une grande originalité, en privilégiant la portée exemplaire de ses récits. Paradoxalement, tout en affichant ses préoccupations morales, l’auteur met en scène des personnages emportés par des passions destructrices et complètement gouvernés par le mal. Dans cette étude, on montrera que le conteur opte pour l’authenticité de la représentation, en puisant ses histoires tragiques dans l’actualité ou dans l’Histoire. En outre, il semble primordial, tout en s’interrogeant sur l’efficacité du projet d’édification du lecteur, de mettre en relief l’aspect novateur de l’oeuvre narrative de Belleforest.
EN
In Nouvelles Histoires tragiques by Bénigne Poissenot, the frequency of hypotyposis helps to arouse different emotions in the reader’s heart. Indeed, quality of observation, painstaking precision, and the wealth of details drawn from “reality” impart to the narrative its full value. The author makes use of hypotyposis to create a “reality effect” which makes images more concrete and the scene more lively. His staging of human cruelty and the vicissitudes of fortune partakes of the dynamics of the text and has an impact on the reader’s imagination. Finally, the main interest of this figure of style seems particularly linked to the author’s both didactic and aesthetic project.
FR
Dans les Nouvelles Histoires tragiques de Bénigne Poissenot, la fréquence des hypotyposes vise à susciter, chez le lecteur, différentes émotions. En effet, la qualité de l’observation, le souci de précision et l’abondance des détails puisés dans la « réalité » confèrent au récit toute sa valeur. L’auteur exploite l’hypotypose afin de produire « un effet de réel » qui rend les images plus concrètes et la scène plus vivante. La mise en scène qu’il fait de la cruauté humaine et des vicissitudes de la Fortune participe de la dynamique du texte et agit sur l’imagination du lecteur. Enfin, l’intérêt principal de cette figure de style, nous semble particulièrement lié au projet didactique et esthétique de l’auteur.
EN
In the 1850es, the Second Empire settles in after five stormy decades that unveil the vanity of temporal power. The legitimist writers Sophie Rostoptchine, countess de Ségur, and Victorine Monniot, have left a deep imprint in the education of Second Empire young ladies. Their teaching, which taps on practical interpreta-tion of Cahtolic catechism illustrate the Christian principles of renunciation taught by the memento mori while echoing the anguishes of the time. The article aims to study the presence of vanity as a pedagogical tool in Le Journal de Marguerite (1858) and the cycle of Sophie (1858-1859) and to highlight the links between these edifying novels and the fears expressed by Baudelaire and Edmond de Goncourt.
FR
Les années 1850 voient s ’installer le Second Empire après un demi-siècle houleux où s ’illustre la vanité du pouvoir temporel. Toutes deux légitimistes, Sophie Rostoptchine, comtesse de Ségur, et Victorine Monniot, ont laissé une empreinte profonde dans l ’éducation des jeunes filles du Second Empire. Leur enseignement, fondé sur une interprétation concrète du catéchisme catholique, illustre les principes chrétiens de renonciation aux biens matériels enseignés par le memento mori tout en se faisant l ’écho des angoisses de l ’époque. L ’article se propose d ’étudier la présence de la vanité comme outil pédagogique dans Le Journal de Marguerite (1858) et le cy-cle de Sophie (1858-1859) et de mettre au jour les liens entre ces romans édifiants et les hantises exprimées par Baudelaire ou Edmond de Goncourt.
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
JavaScript is turned off in your web browser. Turn it on to take full advantage of this site, then refresh the page.