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in the keywords:  Rachid Boudjedra
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FR
Le choix de notre sujet impose une démarche analytique, qui s'attache successivement à chaque aspect de la réalisation de l'imaginaire du désert. Notre étude s'inscrit dans un cadre topographique qui suggère un parcours, qui s'accompagne, pour les personnages, d'une rupture d'avec leur monde familier, d'une série d'épreuves et d'une résolution ambiguë de la quête. Ces motifs autorisent une interprétation de type initiatique et mystique, le sacré inhérent à toute initiation n'équivalant pas au mysticisme du Sahara. Une fois le schéma fictionnel analysé, nous nous pencherons dans notre deuxième partie sur les symboles que laisse surgir l'espace saharien. Ces symboles procèdent des lieux, appréhendés dans le détail, mais aussi des êtres, car la profondeur de l'imaginaire du désert s'attache à la présence humaine. L'image première de l'espace qu'incarne le désert à bien des égards, constitue un enjeu topographique. Enjeu d'une écriture absolue, idéalement accordée à son objet, mais aussi enjeu d'une écriture de mémoire, qui s'efforce de recueillir les échos d'un espace profondément ancré dans une temporalité spécifique. C'est sur ces perspectives d'un désert créateur, tentation et tentative d'un imaginaire topographique sollicité à l'extrême, que nous conclurons notre étude.
EN
This article examines the relationship between Rachid Boudjedra's dystopian writing and postcolonial theory exploited in his novel L’Escargot entêté ("Stubborn snail”). This particular work represents postcolonial Algerian literature and therefore stands as an emblem of hybrid aesthetics. The hybridity employed by the author - which is nothing but a utopian concept of postcolonial theory - ends up shattered in the text, thereby generating a dystopian work. To achieve this effect, the writer mixes realistic and fantastic genres, only to create a split between them, to perpetuate the image of dystopia. He uses misinformation to form cracks in the novel's intertextuality, imploding the hybridity of the writing from within. Finally, he tries to liberate Algerian literature, to separate it from French literature, creating a breach between "the periphery" and "the center".
FR
Cet article porte sur le rapport entre l’écriture dystopique de Rachid Boudjedra et la théorie postcoloniale dans son roman L’Escargot entêté. Cette œuvre fait partie de la littérature algérienne postcoloniale et se trouve, par conséquent, être l’emblème d’une esthétique hybride. L’hybridité dont use l’auteur, et qui n’est autre qu’un concept utopique de la théorie postcoloniale, finit par se briser dans le texte, générant par là une écriture dystopique. Pour ce faire, l’écrivain mélange les genres réaliste et fantastique, puis y crée une scission pour perpétuer l’image de la dystopie. Il utilise des informations erronées pour créer des fissures dans l’intertextualité du roman, en faisant imploser l’hybridité de l’écriture de l’intérieur. Enfin, il tente de libérer la littérature algérienne qu’il veut séparer de la littérature française, créant une brèche entre « la périphérie » et « le centre ».
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