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in the keywords:  Stanisław Tomkowicz
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FR
Publié à l’occasion du cinquentième anniversaire de l’activité de l’auteur dams le domaine de la conservation, cet article élaboré, au moins en partie, à la base de son expérience de langue durée, présente un bref aperçu de l ’histoire de la conservation en Pologne, laiinsii qu’une caractéristique des tendances qui expriment ses étapes successives, en dégageant toutefois la ligne générale de ses directives. I. Les voies qui mènent à la compréhension de l’esprit qui anime la conservation en Pologne, remontent jusqu’à la transition du XIXe et du XXe siècles. Elle n ’eist pas le résultat des recherches effectuées sur le développement des formes créatrices de nouveaux styles dans l ’art mais plutôt le résultat d ’une analyse approfondie des valeurs de l’oeuvre d’a rt et de sa structure. Malgré que la théorie des valeurs et des notions instituée par Riegl constituait comme ailleurs une ligne d ’orientation pour les conservateurs en Pologne, cette théorie dans les conditions locales se chargeait d ’un sens nouveau tenant compte de la spécifique toute particulière des phénomènes artistiques et historiques en Pologne. Avant la première guerre mondiale, vue la perte de l’indépendance de l’Etat, parmi les autres facteurs domine celui de l’historisme, en résultat d’une recherche volontaire dans les monuments d ’art et de la culture des symboles de l'histoire et de la gloire nationale. La génération des conservateurs de ce temps, dont le foyer rayonnant e t le plus actif se trouvait à Cracovie, unissait à la connaissance des monuments historiques et des traitements de conservation celle de l’histoiire d ’art et de la culture. En plus des valeurs esthétiques et scientifiques de ces monuments elle voyait la nécessité de les conserver pour un futur encore lointain mais envisagé dans les conditions de l'indépendance de l’Etat. Ces tendances se sont manifestées au cours de la Ι-ère assemblée des protecteurs des biens nationaux, qui eut lieu à Cracovie en 1911. Elles s ’exprimèrent alors par la règle selon laquelle les monuments historiques devaient être conservés dans une authenticité aussi stricte que possible e t par la proclamation du principe que le soin de leur conservation incombe à la société .polonaise, sans tenir compte des divisions du partage, du fait qu’elle est la seule héritière du patrimoine culturel de la nation. II. Dans l’intervalle des deux guerres, la conservation des monuments historiques en Pologne se ré férait à la protection sociale et à son idéologie basée sur l’activité patriotique précédente. Le changement essentiel qui intervient dans les relations avec l’histoire e t ses vestiges, s ’exprime après la première guerre mondiale, dans le cadre d ’une indépendance reconquise, par une communauté beaucoup plus grande de la .population avec les biens de la culture nationale. Face aux tragiques destructions de la guerre on essayait d’évaluer le patrimoine culturel à la lumière des investigations nouvelles dans le domaine de l ’histoire et de la technique. On essayait d ’allier à la reconstruction du pays à laquelle toute la nation participait, la conservation des monuments historiques. Toutefois, il faut bien le dire, la pontée des travaux effectués ine trouvait pas son équivalent dans les moyens financiers de l’Etat, toujours soumis à des réductions dans ce domaine. Cet état de chose ■résultait d ’une pa rt de la situation économique du pays, d ’autre part d ’un manque de compréhension des besoins dans le domaine de la culture. Néanmoins, le problème de la protection des monuments fut l’objet d ’un intérêt public et les actes légaux de ce temps le prirent en considération. Notamment, le Décret du Conseil de la Régence en 1918 jetta la base de l ’organisation des premières équipes du service de la conservation et l’Arrêt du Président de la République de 1928, qui constitue la première loi .polonaise sur la conservation des monuments, subordonnait la liberté du propriétaire de disposer des monuments qui lui appartenaient aux intérêts sociaux. Cette loi était en vigueur jusqu’en 1962. Parmi les faits su rvenus entre les deux guerres mérite d’être mentionnée la II-ème Assemblée des Conservateurs qui eut lieu à Varsovie en 1927 et qui fut le résultat d ’une activité de 8 années dans le domaine de la protection des monuments et dans le cadre de l’indépendance reconquise. Un autre fait marquant de cette période c’est la constitution du Bureau Central de la Régistration des Monuments donnant suite à l’inventaire commencé déjà au siècle précédent. III.. La période de l’occupation hitlérienne en Pologne voit naître une protestation unanime, une .reaction générale contre la barbarie de l ’occupant et la dévastation du patrimoine culturel qu’il fallait subir sans pouvoir y remédier faute de possibilités physiques. La portée sans précédent des destructions conditionna une prise de conscience de la nécessité de sauvegarder et de reconstruire les restes de notre patrimoine culturel. La population entière y orit part trouvant ^l’appui dans une considération universelle. De ce fait, la position prise jusqu’alors p ar les conservateurs a du changer. Dans les conditions économiques les plus difficiles, au moment de la formation d’un nouveau régime social, la décision dramatique fut prise de reconstruire non seulement des monuments historiques isolés soit des ensembles historiques, mais des sites urbains en entier, dans un conflit conscient avec les principes et les notions jusqu’alors en vigueur, mais donnant foi de la protestation générale contre un verdict de destruction complète. Ce fut un programme maximal, sans précédent dans l’histoire de la conservation non seulement polonaise, mais universelle. Il fut adopté par la société polonaise pour des raisons d’ordre patriotique et émotionnel car il répandait à un besoin n a turel de compensation après les destructions e t les pertes subies. Il répondait aussi à la volonté générale de reconstruire les 'monuments témoins du passé historique de la Nation. Maintenant, dans la théorie polonaise de la protection des monuments le principe de la conservation reprend sa place et gagne du terrain sur la reconstruction. On considère comme l ’un des buts principaux de la conservation d’établir le rapport entre la sauvegarde des monuments et les besoins de la société, de déterminer aussi la portée sociale de cette activité. Les valeurs représentées p a r les biens de la culture sont sauvegardées dans le présent pour le futur. En l’inscrivant dans la 'problématique de la diffusion de la culture, on a gagné à la ,sauvegarde des monuments de nombreux adhérents, défenseurs du patrimoine culturel e t artistique. Tous les moyens modernes de l’information sont mis à leur disposition e t contribuent à diffuser l’idée de la protection des monuments. En même temps, ils permettent à la société de profiter des acquisitions de la culture historique. Ce bref aperçu permet d ’affirmer que les directives générales de la conservation en Pologne font leur chemin presque toujours parallèlement à l’idéal patriotique, qui voyait dans le patrimoine culturel de la nation le fondement des plus hautes valeurs.
Studia Pigoniana
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2022
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vol. 5
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issue 5
125-145
EN
Young Stanisław Wyspiański’s sketchbooks from the period between 1876–1891 are a valuable source of information on the artist’s art education and early works. 14 folders of drawings and notes preserved to this day document the development of Wyspiański’s talent - from early sketches, to copies of masterpieces of Polish and foreign art, studies of Dürer’s and Schongauer’s works, to field inventories of monuments in the Ukraine, in the Opoczno region and in Lesser Poland, to the results of his research and artistic journeys across Southern and Western Europe. Due to the handy, provisional character of Wyspiański’s sketchbooks, a number of them did not stand the test of time, whereas others are incomplete or in a poor shape. The two best preserved sets of drawing folders are the ones saved by Janina Stankiewiczowa, the artist’s aunt, and the ones bought by Stanisław Tomkowicz, a Galician conservator-restorer. The complicated history of the archives resulted in their dispersion in the collections of a number of museums and private persons: the National Museum in Kraków, the Jagiellonian University Museum, or the National Museum in Warsaw. The article is a review of Wyspiański’s sketchbooks available in the public domain, it presents how the drawing folders emerged and places them in the context of the artist’s activity.
PL
Młodzieńcze szkicowniki Stanisława Wyspiańskiego z lat 1876–1891 stanowią cenne źródło w badaniach nad edukacją artystyczną i wczesną twórczością artysty. Czternaście tek rysunków oraz notatek, zachowanych do dziś, dokumentuje rozwój talentu Wyspiańskiego – od dziecięcych szkiców, poprzez kopiowanie wartościowych dzieł sztuki polskiej i obcej, studia nad twórczością Dürera i Schongauera, terenowe prace inwentaryzacyjne zabytków na Ukrainie, w okolicach Opoczna i w Małopolsce, aż po naukowo-artystyczne efekty jego podróży po Europie Południowej i Zachodniej. Podręczny i pomocniczy charakter szkicowników Wyspiańskiego spowodował, iż wiele z nich nie dotrwało do dziś, inne zaś są niekompletne i w ogólnie złym stanie. Stosunkowo najlepiej zachowały się dwa zespoły tek rysunkowych – zabezpieczone przez Janinę Stankiewiczową, ciotkę artysty, oraz te, które zakupił Stanisław Tomkowicz, galicyjski konserwator zabytków. Ze skomplikowanych losów tych archiwaliów wynika wprost ich dzisiejsze rozproszenie w zbiorach wielu muzeów i kolekcjach prywatnych: Muzeum Narodowego w Krakowie, Muzeum Uniwersytetu Jagiellońskiego, Muzeum Narodowego w Warszawie. Artykuł jest przeglądem szkicowników Wyspiańskiego zachowanych w zbiorach publicznych, przybliża kulisy powstania poszczególnych tek rysunkowych oraz sytuuje je na tle działalności artysty.
Studia Pigoniana
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2021
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vol. 4
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issue 4
155-182
EN
The scientific and artistic trip of Stanisław Wyspiański and Józef Mehoffer was a continuation of over two weeks of studies of the historical monuments of the Sądecki, Gorlicki and Grybowski regions, which were organised and carried out in the summer of 1889 by Professor Władysław Łuszczkiewicz (1828-1900) together with six students from the School of Fine Arts in Kraków. Łuszczkiewicz’s excursion ended on 10 August 1889 in Bobowa, but the two most active participants decided to stay in the field and make their own inventories of the objects of historical value. In the course of this individual exploration of the villages of the foothills, Wyspiański and Mehoffer visited, among others, Krużlowa Wyżna, Mogilno, Korzenna Lipnica Wielka, Ptaszkowa and Królowa Górna, and made an inventory of objects of historial value in Grybów, which was their base for this study. The several-day-long study of the wooden church in Krużlowa Wyżna resulted – apart from the pioneering iconographic and heraldic identifications, drawings and inventory descriptions – in the discovery of two fundamental artefacts: a late-medieval sculpture of the Virgin Mary with Child, known today as Madonna of Krużlowa, and a painting decoration of the Krużlowa church interior. The information about these artefacts, soon brought to Kraków by Mehoffer, aroused keen interest not only in Jan Matejko, but also in the members of the of Western Galician Conservators’ Circle. It is owing to their efforts that over the following years it was possible to carry out conservation and reconstruction work on the walls and ceilings of the Krużlowa church, as well as to acquire the priceless Madonna sculpture for the collection of the National Museum in Kraków. This would certainly not have happened if it had not been for the early pioneering work of Wyspiański and Mehoffer in making an inventory of the then unrecognised objects of historical value of the Foothills.
PL
Naukowo-artystyczna wycieczka Stanisława Wyspiańskiego i Józefa Mehoffera stanowiła kontynuację ponad dwutygodniowych badań nad zabytkami Sądeckiego, Gorlickiego i Grybowskiego, które latem roku 1889 zorganizował i przeprowadził profesor Władysław Łuszczkiewicz (1828–1900) wraz z sześcioma uczniami krakowskiej Szkoły Sztuk Pięknych. Wycieczka Łuszczkiewicza zakończyła się 10 sierpnia 1889 roku w Bobowej, jednak w terenie postanowili pozostać, i na własną rękę prowadzić inwentaryzacje zabytków, dwaj najbardziej aktywni uczestnicy. W toku tej indywidualnej penetracji wsi pogórzańskich Wyspiański z Mehofferem odwiedzili m.in. Krużlową Wyżną, Mogilno, Korzenną Lipnicę Wielką, Ptaszkową oraz Królową Górną, inwentaryzowali również zabytki Grybowa, który stanowił ich bazę w tych badaniach. Kilkudniowe badania drewnianego kościoła w Krużlowej Wyżnej przyniosły – oprócz pionierskich rozpoznań ikonograficznych i heraldycznych, rysunków oraz opisów inwentaryzacyjnych – odkrycie dwóch kapitalnych zabytków sztuki: późnośredniowiecznej rzeźby Matki Boskiej z Dzieciątkiem, zwanej dziś Madonną z Krużlowej, a także malarskiej dekoracji wnętrza krużlowskiego kościoła. Informacje o tych zabytkach, przywiezione wkrótce do Krakowa przez Mehoffera, wzbudziły żywe zainteresowanie nie tylko Jana Matejki, ale też członków Grona Konserwatorów Galicji Zachodniej. To dzięki ich staraniom, w ciągu kilku najbliższych lat, udało się przeprowadzić prace konserwatorskie oraz rekonstrukcyjne dekoracji ścian i stropów kościoła w Krużlowej, a także pozyskać do zbiorów krakowskiego Muzeum Narodowego bezcenną rzeźbę Madonny. Z całą pewnością nie doszłoby do tego, gdyby nie wcześnie podjęta przez Wyspiańskiego i Mehoffera pionierska inwentaryzacja nierozpoznanych jeszcze wówczas zabytków Pogórza.
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