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EN
The second half of the 18th century, being a period of scientific and artistic patronage of Poland’s last King, Stanislaus Augustus, saw enormous and rapid growth of interest for the past. This process was closely linked with the steadily growing observance of traditions in the ancient Polish towns where in the 17th century were developing the historiography and iconography, but much more still in the gentry families in which were preferred the objects coming from old days and furnishing an evidence of their long history and importance. As an example of such an approach can be quoted the activities of Wacław Rzewuski, the Crown Great Hetman whose interest for history and literature is commonly known and who at the same time busily collected relics of the past as, for instance, ancient weapons, -works of art, books and the like. The first modern historical school in Poland had its roots in activities of the Commission of National Education. The syllabuses were prepared by the same Commission headed by A. Naruszewicz and as their foundation was adopted his „History of the Polish People” the narrative of which has been brought by the author to the year 1386. Ignacy Krasicki, Bishop of Warmia was in those days a representative of rational, historically inquiring approach toward relics of the past which he carefully protected at the same time giving his residence, at Lidzbark Warmiński as an example and on many occasions speaking against reconstructions of ancient buildings. Tadeusz Czacki, in 1791, lustrated the Wawel Castle in Cracow and presented a comprehensive programme of protective measures. He reasoned his programme by emphasising the national importance of this object recalling the better past days in Poland’s history. Along with rational approaches toward the relics of the past at the end of the 18th century a sentimental and romantic fashion aroused taking the form of admiration for ruins and ancient details becoming the inspiration for feelings and incentives for imagination. Throught demolitions carried out at the end of the 18th and early in the 19th century numerous old castles have been turned into picturesque ruins as was, for instance, the case with the so-called „Mice’s Tower” at Kruszwica or a large range of stone keeps and larger strongholds surviving in the territory of the Cracow—Częstochowa Jura or others. At the same time, however, in parks surrounding aristocratic residences, in full accordance with the commonly approved idea of Izabela Czartoryska dating from 1805, a number of artificially made romantic ruins has been erected whereas into façades of various buildings were built-in stone fragments coming from original old castles, churches, old town houses and so forth. As an example of this may be considered the „House of Archpriest” in Arkadia near Nieborów residence that was erected by S.B. Zug for Helene Radziwiłł in 1795 or the „Gothic House” at Puławy built by P. Aigner for I. Czartoryska in 1809. In that latter case within the house a collection of archaeological materials and historic relics was sited. The first list of Poland’s historic monuments was presented in 1816 by T. Święcki in his valuable book titled „The Description of the Ancient Poland” where at the same time quite a vast programme of protection of the „relics of past” has been outlined by the author. As an interesting contribution in the process of development of historical consciousness among the Polish people is to be considered the production of painters. On the leading places in that range stood M. Bacciarelli who was the author of a large collection of paintings on historic subjects designed for decoration of the Royal Castle in Warsaw and Z. Vogel to whom we should be grateful for his excellent collection of drawings illustrating the then, i.e. at the end of the 18th century, existing architectural monuments. There can be any doubt whatsoever that people who at the end of the 18th century have laid the found ations for the modem development of conservation and protection of historic monuments are fully deserving our gratitude.
FR
Cet article a pour but de présenter les pertes et les dommages des monuments historiques polonais et les résu ltats de protection et de restauration atteints au cours des vingt années écoulées depuis la fin de la d ern iè re guerre. Les moyens qui ont amené à ces r é sultats sont décrits, notamment 1’ organisation de l ’administration, l’exécution des reconstructions et r é novations, la législation, la propagande, l’éducation et la formation professionnelle, ainsi que l’emploi actuel des édifices monumentaux et la protection sociale. Il est difficile d’établir exactement le montant des pertes, car avant la guerre les monuments historiques ont été inventoriés seulement sur une partie du te rrito ire de la Pologne. En tout 7,500 bâtiments historiques o n t été complètement détruits, et le total des bâtiments détruits et endommagés peut être évalué à 37,8%. Au cours des vingt dernières années le nombre des bâtiments conservés v aria it entre 300 a 600 par an. Au tota l environ 4,600 monuments architecturaux ont été conservés. Outre le problème de préserver les monuments historiques, après la guerre nous avons d û faire face au problème de leur reconstruction bien fondé par la volonté de récupérer les pertes. L’immense tâche de préserver les monuments historiques et les nombreux trav au x de conservation des édifices monumentaux les plus importants ont été exécutés selon les principes scientifiques et la documentation de conservation. En plus 1350 objets ont été conservés, dont 473 peintures et 206 sculptures. Ces chilffres comprennent seulement les trav au x payés par le bu d get central. Au cours de ces travaux quatre polichromies romanes fu ren t découvertes à Tum, Czerwińsk, Dziekanowice et Wiślica. Et dans le département de Cracovie 42 polichromies anciennes ont été mises à jour et conservées. La Direction Générale des Musées e t de la P rotection des Monuments Historiques fut la première institution qui é tait chargée de la protection des monuments historiques. Un réseau de conservateurs d ép a rtemen tau x fut organisé. L’exécution des t r a vaux fu t confiée au début aux ateliers de la Direction Générale. En 1951 une entreprise d ’Etat fut organisée. Cette entreprise, nommée „Les Ateliers de Conservation des Monuments Historiques” réalise la plup a rt des trav au x de conservation des monuments arch itec tu rau x e t des objets d ’art. Elle a ses ateliers et ses succursales à Varsovie, Cracovie, Gdańsk, Wrocław e t Szczecin, Elle réalise ses trav au x en se servant de la documentation historique, de mesurement, photographique et analytique. Les plans sont établis par une direction collégiale. La valeur de la production de ces ateliers a monté de 3.000.000 zl en 1951 à 238.900.000 en 1962. Le nombre des ouvriers s’est accru de 183 en 1955 à 2243 en 1962, et des employés de 38 à 368 relativement. Parmi ces derniers au cours de la dernière année il y avait 135 artistes-conservateurs. Certains trav au x de construction ont été réalisés aussi p a r d’autres entreprises d ’état et p a r des coopératives et ceux de restau ratio n des objets d’a rt par des a te liers privés. L ’acte législatif le plus impa rtant en cette matière fu t la loi du 15 février 1962 concernant „La protection des biens culturels et des musées”. Cette nouvelle loi a précisé certaines notions concernant les monuments historiques dans un é ta t socialiste, l’idée de leur p ropagation, et aussi l’application des règlements de p ro tection. La vérification de tous les monuments historiques en Pologne a été effectuée; leur nombre total d ’environ 36.000 fu t divisé en cinq groupes: 51 fu ren t classés dans le groupe d it „О”, 1,697 dans le groupe I, et le reste dans les trois groupes suivants. Trois facultés, dont deux Académies des Beaux Arts à Varsovie et à Cracovie e t une à Université Nicolas Copernic à Toruń, forment des artistes-conserv ateurs des objets d ’a rt; la faculté de Toruń prépare aussi ses étudiants a la fonction des conservateurs départementaux. Cependant il n ’y a encore aucune école de conservation des monuments architecturaux. L ’Ecole Polytechnique de Varsovie a en projet l’organisation d’une section de conservation. Au cours des dernières dix années le mouvement scientifique en conservation est très animé, dont té moignent les nombreuses publications et articles publiés en Pologne et à l’étranger, ainsi que de nombreux perfectionnements de traitements et des inventions. Le Centre de Documentation des Monuments Historiques organise des conférences de spécialistes ayant pour thème la conservation des objets en pierre, en bois, en métal et des tissus. La fréquentation des musées et l’appréciation des valeurs didactiques et émotives des monuments historiques se sont immensément accrues pendant les vingt dernières années, p. ex. le Château de Wawel a eu plus d’un million de visiteurs. Malgré cet accroissement immense d ’intérêt et de fréquentation il nous a été impossible encore de faire servir et de protéger complètement tous les monuments historiques dispersés dans les villages et dans les quartiers anciens des différentes villes. Deux attitudes théorétiques se sont accentuées dans les méthodes de conservation en Pologne. La p re mière c’est le principe d ’intégration qui demande la reconstruction des monuments détruits vu la nécessité de compenser les immenses pertes. La seconde soutient le principe de l’authenticité complétée par la théorie soumise p a r l’au teu r de cet article, dite la théorie de l’automatisme qui reconnaît la nécessité de préserver l’é ta t de conservation actuel en tenant compte du procès n a tu re l de détérioration de la matière et de ce qui ensuit l’échange graduel des biens culturels. Vu l’immensité des destructions il fau t apprécier hautement les résultats atteints p a r les conservateurs polonais. Considèrent cette période historique comme close il nous semble qu ’à l’avenir il faudra approfond ir les principes selon lesquels l’information scientifique sera organisée et les méthodes de conservation devront suivre les nouvelles découvertes techniques en te n an t compte en même temps des indices économiques. Le mouvement touristique croissant devra participer au maintien et à l’utilisation des monuments historiques.
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