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40 ans après la proclamation de la Déclaration Universelle des Droits des Peuples, et 54 ans après son indépendance, l’Algérie officialisa le Tamazight, langue maternelle de près de 9 millions de Berbères. Mais, malgré sa constitutionnalisation depuis 2016, le Tamazight reste une langue marginalisée, minorisée pour ne pas dire ignorée. Il est le parent pauvre du gouvernement. A ce jour, le Tamazight peine à se retrouver. Ignoré de l’administration et de la justice, il joue à peine le rôle de figurant dans l’enseignement. Deux ans après sa constitutionnalisation (langue nationale et officielle), il est toujours à son balbutiement dans la vie quotidienne des gens qui le parlent (i.e. : les Amazighofones ou Berbérophones).  Il n’est enseigné que pour 6,67% des 9 millions d’élèves inscrits. Non introduit dans plusieurs wilayas du pays, beaucoup plus facultatif qu’obligatoire, le Tamazight reste une langue à enseigner et non une langue d’enseignement. L’officialisation de Tamazight et son application concrète sur les terrains juridique, éducatif, politique, économique... soulèvent beaucoup d’enjeux. Beaucoup de mentalités sont à revoir et d’énormes complexes doivent être dépassés. Il ne suffit pas de proclamer une langue « officielle » pour lui rendre ses lettres de noblesse. En ce qui concerne l’Algérie dans les domaines linguistique et démocratique, hélas, beaucoup reste à faire pour pouvoir construire une Algérie de l'espoir,  l’Algérie de demain.
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