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Les animaux anthropomorphes peuplent la littérature de jeunesse. L’enjeu de ce travail est de mettre en évidence des apports et impacts de ces héros à poils, plumes et écailles auprès d’un jeune lectorat. Selon son âge, celui-ci sera plus ou moins attiré par un certain type d’animal : l’animal compagnon du héros humain, l’animal-héros identificatoire ou l’animal-guide et médiateur susceptible d’aider et d’accompagner l’enfant-lecteur dans sa découverte du monde.
EN
Animals inhabit children’s literature. What is at stake is to explain the reasons for this study by emphasizing what contributions and impacts these furred, feathered or shelled heroes make to a young readership. According to their age, young readers will be more or less attracted by a specific type of animal, the human hero’s animal companion, the identifiable anthropomorphic animal hero or the leading and facilitating one likely to help and accompany them in their discovery of the world.
EN
This article explores the issue of fear as an instrument of power in Discours sur les moyens de bien gouverner by Innocent Gentillet. This protestant author was a witness to the St. Bartholomew’s Day massacre, which he blamed on Machiavellians. In his book, Gentillet enters into polemics with Machiavelli’s The Prince. He opposes the ideas proposed by the Italian and gives many counterarguments. As for fear, he evokes a maxim of Machiavelli’s that the Prince can be cruel if he is obeyed, whereas, for the Frenchman, cruelty is the cause of fear, and with the help of historical examples he proves that the cruel Prince cannot govern for long. The second aspect on which the author focuses is the relation between love and fear. Gentillet disagrees with the Italian author who says that it is impossible to pot both so it is better to be feared than loved. Innocent Gentillet’s discourse follow the anti-Italianisme of the time.
FR
Cet article explore la question de la peur comme un outil du pouvoir dans le Discours sur les moyens de bien gouverner d’Innocent Gentillet. Cet auteur protestant a été un témoin du massacre de la Saint-Barthélemy dont il a accusé les catholiques. Dans son ouvrage, Gentillet entre dans la polémique avec Le Prince de Machiavel. Il s’oppose aux idées développées par l’Italien en en donnant plusieurs contre-arguments. Quant à la peur, il évoque une maxime de Machiavel disant que le Prince peut être cruel s’il se fait obéir alors que, pour le Français, la cruauté est la cause de la peur et à l’aide des exemples historiques il prouve que le Prince cruel ne peut pas gouverner longtemps. Le deuxième aspect sur lequel l’auteur se concentre c’est la relation entre l’amour et la crainte. Gentillet n’est pas d’accord avec l’auteur italien qui dit qu’il est impossible de susciter les deux alors il vaut mieux être craint qu’aimé. Le discours d’Innocent Gentillet s’inscrit dans l’ambiance de l’anti-italianisme de l’époque.
EN
Between 1690 and 1715, the literary fairy tale, the conte de fées, becomes fashionable in France, created by the regulars of Parisian salons and distinct from the folktale. The monster in the modern fairy tale is ridiculed, so that the fear it is supposed to inspire is apparent (the example of the tales of Madame d’Aulnoy and de Murat). Then, in two fairy tales (Le prince rosier by Catherine Bernard and Anguillette by Mrs de Murat), I analyse fears and anxieties that are rooted in love rather than evil spells. The pessimistic vision of love links the fairy tale with the novel of the late 17th century. Both are meant to transport the reader to another, distant world in order to portray the real world all the better. Contes de fées create an atmosphere of spiritual anxiety that has no connection with the enchanted world: no supernatural powers change human nature and the misery it leads to, and the sophisticated form and magical setting hide the true face of the world of feelings.
FR
Entre 1690 et 1715, un genre nouveau, le conte de fées, devient à la mode en France. Créé par les habituées des salons parisiens, il se distingue du conte populaire. Le monstre du conte moderne est ridiculisé, de sorte que la peur qu’il est censé inspirer est apparente (l’exemple des contes de Madame d’Aulnoy et de Murat). Ensuite, dans deux contes de fées (Le prince rosier de Catherine Bernard et Anguillette de Mme de Murat), j’analyse les peurs et les angoisses qui trouvent leur origine dans la vision pessimiste de l’amour. C’est elle qui lie le conte de fées au roman, genre mondain par excellence. Tous deux sont destinés à transporter le lecteur dans un autre monde, lointain, afin de mieux dépeindre le monde réel. Les contes de fées créent une atmosphère d’anxiété spirituelle qui n’a aucun rapport avec le monde enchanté : aucun pouvoir surnaturel ne peut changer ni la nature humaine, ni la misère à laquelle elle conduit. La forme recherchée et le cadre magique du conte cachent le vrai visage du monde des sentiments.
EN
Lazzo is a short scene of a comic nature that can be compared to a modern-day gag. Italian actors had various categories of such scenes in their repertoires (mimic-gestual, acrobatic, verbal or mixed). Such a ready-made stage sequence was suitable for editing into various plots. The purpose of this paper is to analyze scenes of fear in selected scenarios dell’arte. To illustrate the variety of fear scenes improvised by Italian actors, four scenarios were chosen to adapt a single literary text, Calderón de la Barca’s La dama duende, a very popular work in the 17th and 18th centuries (La Dame Diablesse, manuscript from the Bibliothèque Nationale in Paris; La dama Demonio, manuscript from the collection of the Vatican Library; La dama creduta spirito folletto from the Neapolitan collection; La dama demonio e la serva diavolo from the collection of arguments of the court of August III).
FR
Le lazzo est une courte scène de nature comique qui peut être comparée à un gag moderne. Les acteurs italiens disposaient de plusieurs catégories de scènes de ce type dans leurs répertoires (mimico-gestuelle, acrobatique, verbale ou mixte). Une telle séquence scénique toute prête pouvait être montée dans diverses intrigues. L’objectif de cet article est d’analyser les scènes de peur dans une sélection de scénarios dell’arte. Pour illustrer la variété des scènes de peur improvisées par les acteurs italiens, quatre scénarios ont été choisis pour adapter un seul texte littéraire, La dama duende de Calderón de la Barca, une œuvre très populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles (La Dame Diablesse, manuscrit de la Bibliothèque nationale de Paris; La dama Demonio, manuscrit de la collection de la Bibliothèque du Vatican; La dama creduta spirito folletto de la collection napolitaine; La dama demonio e la serva diavolo de la collection d’arguments de la cour d’Auguste III).
EN
L’Astrée, a pastoral novel of Honoré d’Urfé abounds in dramatic episodes that shatter the bucolic idyll. The suicide scenes of Damon or Chriséide; the violent context of Placidie’s marriage show the protagonists in traumatic situations. However, they all keep their cool, preferring to act instead of lamenting. Thus Honoré d’Urfé shows readers how to survive dramatic situations. He wrote his novel for readers who had mostly survived the nightmare of religious wars, who were no strangers to dramatic choices, the imminence of death, and who realized that in a critical situation, It was not fear, but action and pragmatism that could save their lives. D’Urfé is an excellent teacher. In the pastoral novel, by confronting its heroes with dramatic choices, it shows readers what kinds of actions are rational and effective, and how life differs from literature.
FR
L’Astrée de Honoré d’Urfé abonde en épisodes dramatiques qui brisent l’idylle bucolique. Les scènes de suicide de Damon ou de Chriséide ; le contexte violent du mariage de Placidie montrent les protagonistes dans les situations traumatisantes. Toutefois ils gardent tous leur sang-froid, en préférant agir au lieu de se lamenter. Ainsi Honoré d’Urfé montre aux lecteurs la manière de survivre les situations dramatiques. Il a écrit son roman pour les lecteurs qui ont pour la plupart survécu au cauchemar des guerres de religion, qui n’étaient pas étrangers aux choix dramatiques, à l’imminence de la mort et qui ont réalisé que dans une situation critique, ce n’était pas la peur, mais une action et un pragmatisme qui pouvaient sauver leur vie. D’Urfé est un excellent pédagogue. Dans le roman pastoral, en confrontant ses héros à des choix dramatiques, il montre aux lecteurs quels types d’actions sont rationnels et efficaces, et en quoi la vie diffère de la littérature.
EN
The literary work Rolandslied, written at the end of the 12th century by Pfaffe Konrad, most probably at the behest of Henry the Lion, is a transformation of the history known from the French literary work Chanson de Roland, written three quarters of a century earlier. It is an interesting example of adjusting French patterns to the expectations of recipients at German courts. In the epilogue he added, Konrad takes up the topic of the relationship between his version and the French one. This article carries out the comparative analysis, in the line with the trend of the humanities of affects, is an attempt to answer many research questions. Why in Konrad’s work the opposition of attitudes is depicted precisely with the help of fear, and can the source for such an approach be found in earlier models? What explains the important role of fear in the key scene of this literary work? What literary strategies are developed according the theme of fear? What are the sources of these strategies?
FR
Écrite à la fin du XIIe siècle par Pfaffe Konrad, très probablement à la demande d’Henri le Lion, l’oeuvre Rolandslied est une transformation de l’histoire connue sous le nom de Chanson de Roland, composée trois quarts de siècle plus tôt. C’est un exemple intéressant d’adaptation des modèles français aux attentes des destinataires des cours allemandes. Konrad aborde le thème de la relation entre la version française et la sienne dans l’épilogue ajouté par lui-même. L’analyse comparative menée dans l’article, conforme aux nouvelles approches historiques sur les affects, tente de répondre à un certain nombre de questions. Pourquoi dans le poème épique de Konrad l’opposition des attitudes est-elle décrite précisément à l’aide de la peur. La source d’une telle approche peut-elle être trouvée dans des modèles antérieurs ? Qu’est-ce qui justifie le rôle si important de la peur dans la scène-clé de cette épopée ? Quelles sont les stratégies littéraires développées sur le thème de la peur ? Quelles sont enfin les sources de ces stratégies ?
EN
Tacitus’texts are permeated with fear. This effect is reached as a result of the use of a rich vocabulary related to fear and numerous scenes in which fear plays a major role. The structure of Tacitus’stories is in fact composed of the overlapping kinds of fear caused and felt by people in power, participating in its execution, aspiring to hold it and subjected to it. Consequently, the stories expose the mechanism of Roman power, which was driven and fueled by fear. The reason why Tacitus used the description of fear in the historical texts also seems to be significant. The aim of this article is therefore to look at the semantic layer of the words that the historian used to illustrate fear, to emphasize the aspect of power within interpersonal relations, which were almost entirely based on fear, and to indicate the reason that could have prompted Tacitus to use this feeling in presenting the history of Rome.
FR
Les œuvres de Tacite sont imprégnées de peur. Le résultat a été obtenu grâce à l’utilisation d’un riche vocabulaire lié à la peur et de nombreuses scènes dans lesquelles la peur joue un rôle important. La structure des récits de Tacite se compose d’un chevauchement de diverses craintes, causées et ressenties par les personnages qui exercent le pouvoir, ceux qui le convoitent et ceux qui le subissent. Par conséquent, les histoires décrivent les mécanismes de la puissance de Rome, conduite et assurée par la peur. La raison pour laquelle Tacite emploie la description de la peur dans ses textes historiques nous paraît significative. Le but de cet article est d’analyser la couche sémantique des mots dont l’historien se sert pour illustrer la peur, de souligner les aspects du pouvoir dans les relations interpersonnelles, qui étaient entièrement fondées sur la peur, et d’indiquer ce qui a pu inciter Tacite à utiliser ce sentiment dans la présentation de l’histoire de Rome.
DE
Der Artikel enthält das Abstract ausschließlich in englischer und französischer Sprache.
EN
Our article is an analysis of the issue of translating emotions in literary texts on the basis of a corpus which consists of fragments from Maupassant’s fantastic tales translated into Romanian. By means of a comparison of the original with the translated published versions, where we apply methods specific to translation history and criticism, we follow and assess the implications of the translator’s different (subjective) strategies on the lexical and pragmatic level used in order to render the various degrees of fear in the target language. 
FR
Notre article a pour objectif une discussion des particularités de la traduction des émotions dans les textes littéraires, par l’intermédiaire d’une analyse traductologique réalisée sur un corpus de fragments tirés des contes de Maupassant traduits en roumain. En appliquant la méthodologie spécifique à la critique et histoire des traductions, notre analyse comparative du texte original et des diverses traductions roumaines mettra en évidence la place de la subjectivité du traducteur dans l’application des différentes stratégies traductives, sur le plan lexical et pragmatique, pour rendre en langue cible les différents degrés de la peur.
DE
Der Artikel enthält das Abstract ausschließlich in englischer und französischer Sprache.
EN
In this article, we undergo a comparative analysis of emotions in translation, particularly fear, in a Romanian tale rendered into French. The apparent simplicity of children's literature and its translation hides several difficulties as well on the linguistic level, as on the socio-cultural one. Our corpus is composed of a tale of Ion Creangă, a writer known for Romanian children's literature, Capra cu trei iezi [The goat and her three kids], and the collaborative version of M. Stanciu Stoian and Ode de Chateauvieux Lebel (1931) and the version of Mariana Cojan Negulescu (1996). 
FR
Cet article envisage l’analyse comparative des émotions en traduction, en particulier, la peur, dans un conte roumain rendu en français. La simplicité apparente de la littérature de jeunesse et de sa traduction cache plusieurs difficultés autant au niveau linguistique, que socio-culturel. Le corpus d’analyse consiste dans un conte de Ion Creangă, un auteur connu pour la littérature enfantine roumaine, Capra cu trei iezi [La chèvre et les trois biquets], et deux traductions : la version collaborative de M. Stanciu Stoian et Ode de Chateauvieux Lebel (1931) et la version bilingue de Mariana Cojan Negulescu (1996). 
EN
The article deals with the image of crisis as it is presented in Rachilde’s autobiographical text Dans le puits, written during the First World War. The book offers an insight into the author’s perception of the war, of the fear and of the impossibility of fiction during this time of traumatic reality. Rachilde, usually a prolific writer, who has always produced at least one fiction a year, finds herself silenced, unable to speak up about the cruelty of war. Dans le puits is her only longer publication of that time, an attempt to relate the facts through her subjectivity, in order to discover their true meaning.
FR
L’article présente l’image de la crise telle qu’elle émane de Dans le puits, texte à valeur autobiographique écrit par Rachilde durant la Première Guerre mondiale. Le livre donne accès à la perception qu’a l’auteure de la guerre, de la peur et de l’impossibilité d’écrire de la fiction en ces temps de réalité traumatique. Rachilde, d’habitude écrivaine prolifique, qui a toujours écrit au moins une œuvre de fiction par an, se trouve réduite au silence, incapable d’exprimer la cruauté de la guerre. Dans le puits est sa seule publication un peu longue de cette époque, en même temps qu’une tentative de décrire les faits à travers sa subjectivité, afin de découvrir leur vraie signification.
EN
The present paper focuses of the feeling of fear described in A Historical Narrative Of The Shipwreck And Captivity Of Mr. De Brisson (1789) written by a French colonial officer who – in 1785, on his way to Senegal – shipwrecked and then spent 14 months in captivity of African tribes living on the borders of the kingdom of Morocco before convincing his masters to accompany him to Mogador and exchange for a ransom. Given the theme of the book, the fear plays an important role in the text. Yet – contrary to expectations – Brisson is rarely afraid, unlike other Europeans who survived the shipwreck and – what is more – he manages to inspire fear among Moroccan tribes. The paper is divided into three parts. The first shows how Brisson talks about his own fears. The second indicates how he portrays the fear of other Europeans and the third one focuses on the fear Brisson causes among nomads.
FR
Le présent article se concentre sur le sentiment de peur dans l’Histoire du naufrage et de la captivité de M. de Brisson (1789) écrite par l’officier de l’administration coloniale française qui – en 1785, lors de son voyage au Sénégal – subit un naufrage et passa 14 mois en captivité en tant qu’esclave d’une des tribus africaines nomades vivant aux confins du royaume du Maroc avant de convaincre ses maîtres de l’accompagner à Mogador et l’échanger contre une rançon. Vu la thématique du livre, la peur y joue un rôle important. Pourtant, contrairement aux attentes, Brisson a rarement peur. Ce sont plutôt d’autres naufragés qui sont tout le temps terrifiés. En outre, Brisson inspire la peur chez les tribus marocaines. L’article est divisé en trois parties. La première présente la façon dont Brisson parle de ses propres craintes. La deuxième montre comment il dépeint la peur des autres Européens et la troisième se concentre sur l’effroi que Brisson provoque chez les nomades.
EN
From the point of view of the ancient medicine, apprehension, which is a feeling of fear and uncertainty regarding the probable outcome or consequences of something, significantly tormented the soul rather than the human body. Altogether with anger, hatred, and yearning, it was classified into the serious diseases, called by the physicians “perturbations of spirit” (perturbationes animi). The regimina sanitatis genre provided all the information about them. In this article, we presented a type of the apprehension which today we would term a phobia and describe it as a neurotic disorder. Firstly, we concentrated on the place of the apprehension amongst the other sicknesses of the soul. Secondly, we investigated two kinds of fear, its sources, and its peculiar symptoms. Finally, we depicted a few cases of phobia (musophobia, ailurophobia, hydrophobia, batophobia, etc.) rarely mentioned in the sixteenth- and seventeenth-century medical discourses.
FR
La crainte – état d’angoisse ou d’incertitude quant aux résultats de quelque chose – affligeait, selon l’ancienne médecine, plutôt l’âme que le corps humain. À l’instar de la colère, de la haine et de la tristesse, les médecins comptaient la crainte parmi les graves maladies appelées « perturbations de l’âme » (perturbationes animi). Les régimes de santé (regimina sanitatis) fournissent nombre d’informations sur ces affections. Dans cet article, nous nous sommes penchées sur cette crainte que nous qualifierions aujourd’hui de phobie et définirions comme une perturbation du système nerveux. D’abord, nous nous sommes concentrées sur la place de la crainte parmi les autres perturbations de l’âme. Ensuite, nous avons analysé deux genres de crainte, leurs causes ainsi que leurs symptômes respectifs. Enfin, nous avons rapporté quelques cas de phobies (musophobie, ailurophobie, hydrophobie, batophobie, etc.) dont les médecins parlent rarement dans leurs discours médicaux aux XVIe et XVIIe siècles.
EN
The story of Bluebeard belongs to the fairy tales written by Perrault, which in later times have seen almost countless travesties – in literature, film, opera and others. This article attempts to make a comparative analysis of three French-language literary versions of Bluebeard – from the early classics (Charles Perrault), through the classics of the turn of the nineteenth and twentieth centuries (Anatole France), to modern times (Tahar Ben Jelloun). The reasons for the fear present in the story have changed over the centuries, from fear for one’s own life to fears related to the disturbance of the social order.
FR
L’histoire de Barbe-Bleue appartient aux contes de fées de Perrault, qui plus tard ont connu presque d’innombrables versions – littéraires, cinématographiques et autres. Cet article tente de faire une analyse comparative de trois œuvres littéraires d’expression française de Barbe-Bleue – depuis le classicisme (Charles Perrault), en passant par les classiques du tournant des XIXe et XXe siècles (Anatole France), jusqu’aux temps modernes (Tahar Ben Jelloun). Les raisons de la peur présente dans l’histoire changeaient au cours des siècles, de la peur pour sa propre vie aux peurs liées à la perturbation de l’ordre social.
EN
PIERRE BELON, naturalist and traveler of the 16th century, known for his publications in the field of botany and zoology, and above all for his account of the voyage to the Levant (1546-1549), is also the author of the Cronique, unpublished in the sixteenth century. This polemical work describes the events of the beginning of the French Wars of Religion that Belon witnessed. It consists of a speech addressed to King Charles IX and two accounts of the sieges: that of Moulins imposed by the Huguenots and that of Bourges by the royal army. The Cronique is an important source of information on the religious and political conflicts between Catholics and Huguenots. The article presents the historical context of the events described by Belon as well as the circumstances of the creation of the work. The selected fragments show issues addressed by the author such as the horror of religious conflict, the horror of war, the fear experienced by the people and the apocalyptic vision of the future of France. Although Belon was first and foremost a doctor and naturalist, he showed great interest in the language and coined many neologisms that defined the Huguenots and their activities. The value of the Cronique resides above all in the fact that, thanks to the observations it contains, it makes it possible to better understand the atmosphere of the tragic period of the fratricidal wars in France.
FR
Pierre Belon, naturaliste et voyageur du XVIe siècle, connu pour ses publications dans le domaine de la botanique et de la zoologie, et surtout pour sa relation du voyage au Levant (1546-1549), est également l’auteur de la Cronique, inédite au XVIe siècle. Cette œuvre de caractère polémique décrit les événements du début des guerres de Religion dont Belon était témoin. Elle se compose d’un discours adressé au roi Charles IX et de deux récits des sièges : celui de Moulins imposé par les Huguenots et celui de Bourges fait par l’armée royale. La Cronique constitue une source importante d’informations sur les conflits religieux et politiques entre catholiques et huguenots. L’article présente le contexte historique des événements décrits par Belon ainsi que les circonstances de la création de l’œuvre. Les fragments choisis montrent des problèmes abordés par l’auteur tels que l’épouvante des conflits religieux, l’horreur de la guerre, la peur éprouvée par le peuple et la vision apocalyptique de l’avenir de la France. Bien que Belon fût avant tout médecin et naturaliste, il montra un grand intérêt pour la langue et créa de nombreux néologismes qui définissaient les huguenots et leurs activités. La valeur de la Cronique réside avant tout dans le fait que, grâce aux observations qu’elle contient, elle permet de comprendre mieux l’atmosphère de la période tragique des guerres fratricides en France.
EN
The article analyses the vision of the devil in the selected tales of the Vie des peres, a collection of pious tales from the thirteenth century, freely inspired by patristic literature and medieval exempla. The period in which the collection was written, the thirteenth century, bridges the gap between the early and late Middle Ages: it is a time when the perception of the devil is changing, and he is becoming increasingly feared. The analysis focuses mainly on four stories in which the devil is at the centre of the story, and in which his very image is a source of fear and a key element of the story: ‘Devil’s Mouth’, ‘Devils Vision’ and two versions of ‘Devil’s Image’. The vision of the devil in these stories coincides with the teratological vision that is dominant in the iconography, to which the stories directly allude. The message of these stories is generally positive: the protagonists almost always manage to overcome their fears and free themselves from the power of the devil. In this way, the authors avoid the trap of Manichaeism: the devil, despite his cunning and sophistication, is in the end only a caricature of an angel, unable to oppose God effectively. The fear of the devil appears several times on the pages of Vie des peres, but it is the message of hope that dominates.
FR
L’article analyse la vision du diable dans les contes choisis de la Vie des peres, recueil de contes pieux du XIIIe siècle, librement inspiré de la littérature patristique et des exempla médiévaux. La période de la rédaction du recueil, le treizième siècle, marque la transition entre le haut et le bas Moyen Âge : c’est une époque où la perception du diable évolue et où celui-ci devient de plus en plus redouté. L’analyse se focalise surtout sur quatre récits dans lesquels le diable est au centre de l’histoire, et où son image même est source de peur et élément clé du récit : « Gueule du diable », « Vision de diables » et deux versions d’« Image du diable ». La vision du diable dans ces histoires coïncide avec la vision tératologique qui domine dans l’iconographie, à laquelle les histoires citées font d’ailleurs directement allusion. Le message de ces histoires est généralement positif : les protagonistes parviennent presque toujours à surmonter leurs peurs et à se libérer du pouvoir du diable. Les auteurs évitent ainsi le piège du manichéisme : le diable, malgré sa ruse et sa sophistication, n’est finalement qu’une caricature d’ange, incapable de s’opposer efficacement à Dieu. La peur du diable apparaît à plusieurs reprises sur les pages de la Vie des peres, mais c’est le message d’espoir qui domine.
EN
In the Introduction to the First Day of the Decameron Giovanni Boccaccio depicts the Black Death pandemic and also portrays the devastating effects of death on emotional states of Florentines. Although the plague doesn’t enter the artistically ordered world of the Decameron’s storytellers, death and fear are still present in the novellas. Therefore, a question may arise, how is it possible that the novellas which were written to bring comfort often show dramatic events? To approach this issue the article aims to examine various relations between love and fear. It turns out that in the reconstruction of the world devastated by the plague, it may be helpful, among other things, to return to the ancient chivalrous values and the concept of courtly love, which only noble individuals can truly experience. What is important, nobility of spirit according to Boccaccio is not determined by either gender or social origin.
FR
Dans l’Introduction à la première journée du Décaméron, Giovanni Boccaccio décrit la pandémie de peste noire et dépeint également les effets dévastateurs de la mort sur les états émotionnels des Florentins. Bien que la peste ne pénètre pas dans le monde artistiquement ordonné des conteurs du Décaméron, la mort et la peur sont toujours présentes dans les nouvelles. Par conséquent, une question peut se poser : comment est-il possible que les nouvelles, qui ont été écrites pour apporter du réconfort, présentent souvent des événements dramatiques ? Pour aborder cette question, l’article vise à examiner les différentes relations entre l’amour et la peur. Il s’avère que, dans la reconstruction du monde dévasté par la peste, il peut être utile, entre autres, de revenir aux anciennes valeurs chevaleresques et au concept d’amour courtois, que seuls les individus nobles peuvent véritablement expérimenter. En outre, c’est que la noblesse d’esprit selon Boccace n’est déterminée ni par le sexe ni par l’origine sociale.
FR
Deux versions du Horla de Guy de Maupassant, considéré comme le chef-d’œuvre du genre, ne cessent d’éveiller des controverses parmi les critiques ; les uns les traitent comme deux versions du même récit dont la seconde est censée « corriger » et compléter la première, tandis que les autres y voient deux histoires indépendantes. L’article soutient la thèse que les deux versions constituent comme deux volets complémentaires du même récit dont le premier est raconté par un homme lucide, quoiqu’enfermé, de son propre gré, dans un asile de fous ; le second volet est l’histoire dramatique et émotionnelle d’une personne en proie à des troubles mentaux de plus en plus forts, provoqués par la peur de l’invisible, l’innommable, l’inconnu. Considéré dans une telle perspective, le texte de Maupassant serait un récit autoscopique, constituant son propre reflet ; les lignes narratives divergentes et une fin différente correspondraient aux deux côtés de la personnalité du narrateur : le rationnel et l’irrationnel. Les sources de ce dualisme sont autant la biographie de l’écrivain (qui sombre peu à peu dans la folie) que la fascination particulière de l’époque pour les maladies et les troubles mentaux.
EN
The Horla, written twice, is considered as a masterpiece of a short horror story. Its two versions are still objects of critics’ arguments : some of them see in the second text an amplified and revised version of the first one, whereas others consider the two texts as two separate stories. The paper tries to consider the two Horlas as two complementary parts of the same story ; the first is told by a completely ‘normal’ person who has asked to live in a lunatic asylum, and the second, full of striking, strong emotions, is given by someone who gives up more and more to mental troubles caused by his fear of the unknown, the unnamed, the invisible. Considered in this way, the texts of the two versions of The Horla become one “autoscopic” story, which means that it is its own reflect; two narrative lines and two different endings deal with two sides, one rational ant the other irrational, of the narrator’s personality. This dualism comes as well from the writer’s biography (his gradual insanity) as from his time’s fascination of mental illnesses and anomalies.
PL
Dwie wersje opowiadania Guy de Maupassanta Horla, uważanego za arcydzieło gatunku, nie przestają wzbudzać kontrowersji wśród krytyków, spierających się, czy są to dwie wersje tego samego tekstu, z których druga ma za zadanie „poprawić” i uzupełnić pierwszą, czy też mamy do czynienia z odrębnymi historiami. Artykuł stawia tezę, że obie wersje stanowią uzupełniające się odsłony tego samego opowiadania, z których pierwszą opowiada osoba znajdująca się w pełni władz umysłowych, choć zamknięta – na własne życzenie – w szpitalu psychiatrycznym, natomiast druga stanowi pełną dramatyzmu i silnych emocji opowieść kogoś poddającego się coraz silniejszym zaburzeniom psychicznym, wywołanym przez strach przed nieznanym, nienazwanym, niewidzialnym. Widziany w ten sposób tekst obu opowiadań staje się tekstem autoskopicznym, stanowiącym swoje własne odbicie, a różna linia narracyjna i różne zakończenie odpowiadają dwu stronom – racjonalnej i nieracjonalnej – osobowości narratora. Źródłem tego dualizmu jest zarówno biografia pisarza (stopniowe popadanie w obłęd), jak i szczególna fascynacja epoki chorobami i anomaliami psychicznymi.
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Der Artikel enthält das Abstract ausschließlich in englischer und französischer Sprache
EN
In this paper, we examine the question of the verbalization of fear and its translation from modern Greek into French. The target texts of our analysis are of two types: translations of experienced translators and translations of Cypriot learners. We study data from the analysis of our translation corpus and we question the conceptualisation of the emotion of fear.
FR
Dans cet article, nous nous intéressons à examiner la question de la verbalisation de la peur et de satraduction du grec moderne vers le français. Les textes cibles de notre analyse sont de deux types :les traductions de traducteurs expérimentés et les traductions d’apprenants chypriotes en cours deformation. Nous étudions des données provenant de l’analyse de notre corpus de traduction et nousnous interrogeons sur la conceptualisation de l’émotion de la peur.
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