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in the keywords:  teoria Riegla
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EN
The author considers a substantiation of the term „Polish conservation school” and describes stages of the development of the concept of conservation in Poland from the 18th century. He gives examples o f intentional damages and depreciation o f Polish historic monuments during annexations and also o f initiatives taken by conservators and historians. At that time one could see various trends to emerge in conservation methods displaying features of school, to mention only Viollet-le-Duc in France and A. Riegel in Austria. The methods met also a vivid response in Poland, which can be seen in the reconstruction o f the cathedral at Włocławek and of the Cloth Hall in Cracow. Of particular importance were the ideas o f A. Riegel, who showed moderation and tried to find compromise solutions. Such a rational restraint in establishing the direction of monuments conservation adjusted to the conditions and fate of historic monuments in Poland displayed, already at that time, features o f the Polish school favouring, first and foremost, care for a proper form and durability o f monuments o f the national culture and not ambitions o f architectural creativity. In 1918, after the regaining o f independence by Poland conservation services were established and the law on the protection of monuments was enforced in 1928. The definition o f a monument covered all kinds o f human activity and was not time-restricted. It was also then that works on the rebuilding o f monuments destroyed during the war were undertaken, with the main emphasis put to restore the splendour o f royal castles in Warsaw and in Cracow. The operative principle was „to preserve and not to restore” , although the majority o f European projects consisted in restoration. The Conservation Congress in Athens (1931) recommended to avoid the reproduction of destroyed monuments but it did not repudiate the process totally in view o f some inevitable events. The period of People’s Poland II came to an end in 1938 with the statement made by A. Lauterbach, a Polish art historian, who said that the fate o f Polish monuments during the war of 1914—1918 made it impossible to apply the principle „to preserve and not to restore” in its pure form and that restoration and even reproduction o f monuments was a must. After the World War II this statement assumed the form of a concrete work programme (the execution o f old town complexes in, i.a., Warsaw, Gdańsk, Poznań). In the opinion of renowned historians o f architecture (R. Pane) and theoreticians of conservation (W. Frodl) the rebuilding o f monuments in Poland after 1945 was an exceptional and political task. According to the author o f this article, because o f its exceptionality and particular conditions in which monuments were rebuilt, one can hardly talk about „the Polish school o f conservation” , as this is not a doctrine but an exception. A similar method was also used by the French to reconstruct the destroyed town o f Saint Malo. Polish monuments conservation boasts a long tradition of great efforts put into their protection, restoration and reconstruction. One could mention at this point (1) comprehensive studies accompanied by broad inventory works and monographic elaborations, (2) training o f personnel in various fields o f monuments conservation, (3) works on the revival of historic town centres, (4) the establishment in 1950 of the State Enterprise for Conservation of Art, and (5) permanent and active participation o f Polish representatives in international works (e.g. in ICOMOS). The author concludes that each school is linked with a definite philosophical doctrine which the Poles have not created but only applied the methods o f monuments conservation necessary in a given situation.
FR
Etablir des principes pour le restaurateur des biens culturels meubles devient aujourd’hui l’un des objectifs les plus urgents. La „Charte de Venise” est, dans le domaine de l’architecture, considérée comme déclaration obligatoire. Pour la peinture, surtout peintu re murale, il apparaît dernièrement nombre de divergeances, résultat d’une analyse insuffisante des postulats e t du manque d’une théorie développée largement et conséquemment. Nous assistons donc à une floraison de diverses tendances qui représentent une optique fragmentaire de la question, telle par exemple l’opinion qui veut que l ’on procède à la re construction afin de rétablir l’effet artistique primitif ou bien des voix opposées qui réclament le respect pour le processus naturel de la destruction. L’Objet principal de la théorie de conservation est, selon l’auteur, avant tout la question des motifs qui nous imposent de la piété envers les monuments. Il présente donc plus amplement la théorie de Riegl qui décèle, dans notre attitude vis-à-vis les monuments dies critères d'évaluation suivants: historiques, artistiques, e t utilitaires ainsi que la valeur de „l’ancienneté” (Altenswert), résultant de la conscience de la fugacité. Ensuite l’auteur décrit les opinions de Dvorak qui a souligné le rôle des sentiments tels que par exemple la piété religieuse, la piété pour le souvenir des ancêtres, le patriotisme e t la tendance à transmettre aux générations futures ses propres expériences. (Fuis il analyse la classification des notions d ’après Frodl, basée sur un système développé des valeurs citées par Riegl, tout en introduisant la valeur du „symbole”, par lequel il explique e t justifie la reconstruction des désastres de guerre (Varsovie). Des auteurs qui s’opposent à la formation des „produits cliniques”, d ’un ,.scientisme exagéré” sont commentés à leur tour, des auteurs qui s ’expriment en faveur du rétablissement des valeurs artistiques de l'oeuvre, de sa reconstruction (Wagner, Azzevedo, Althöfer), ainsi que ceux qui sont pour les principes de conservation strictement observés, avertissant de la 'possibilité de la formation des palimpsestes, car, dans ce cas, 'il faudrait attribuer les valeurs du monument aux reproductions aussi. Ce ne serait d’ailleurs qu’un retour aux pratiques de Viollet-le-Duc (Linda 11, Mielke, Roberto Pane). Parmi les auteurs polonais c’est Dobrowolski et Marconi qui, dans ces questions, représentent un point de vue intermédiaire. Ils proclament, au lieu d ’une interdiction stricte, l’opiniion qu’il faut „compléter, mais le moins .possible”. On trouve une présentation plus ample des opinions de Dutkiewicz qui constate, entre autres, què l'homme „demande que le document (...) soit entièrement véritable”. Dutkiewicz tient compte aussi du fait de notre dépendance des a ttitu des contemporaines, artistiques et philosophiques, et trouve des raisons à la tendance de conserver l’état existant et de „laisser la matière corrodée”. Mais, en même temps, il parle de la nécessité de compensation de valeurs perdues par de nouvelles valeurs. Il compare le rôle du conservateur à celui du metteur en ondes dans le .domaine de la musique mécanique. Des voix qui critiquaient les sévères .principes d ’autrefois, des voix qui réclamaient le droit de la reconstruction, se sont fait entendre surtout dans les premières années après la guerre, ce que fut une réaction assez naturelle dans la situation, où de considérables biens culturels étaient menacés de perte. Les conservateurs s ’inquiètent aujourd’hui car, selon l’auteur, ils 'interprètent d’une manière fausse l’attitude de l’homme contemporain envers l’art ancien. L’acquis du passé peut être (incorporé dans la vie contemporaine en ta n t qu’un facteur actif de la culture. Cependant, dans la plupart des cas, il constitue un fait historique ressenti avec une juste notion de distance. Car l’homme possède l ’aptitude d’accomoder la perspective de temps, de séparer les choses éloignées des choses proches. C’est pourquoi notre principe devrait être: c o n s e r v e r e t n e p a s c h a n g e r , car c’est .ce principe qui est la seule raison du métier du conservateur. L’autre courant, apparaissant à côté des tendances qui proviennent de l ’actualisation intégrale de l’art ancien, est une fascination par le phénomène de la fugacité. „Vanitas vanitatum”, une conscience de la fugacité, du pessimisme e t de la désespérance — ces idées se sont répétées plus d’une fois dans l’histoire de notre culture. Nous entendons ces voix depuis les temps bibliques. Et récemment, (Schopenhauer et les existentialistes, iSpengler et Husserl, parlaient de „Sein zum Tode” et d’une onise de la cultpre e t 'de la science. Callais et Bataille aperçoivent même dans l ’histoire de la (société des tendances à la destruction qui seraient un moyen1 d ’assurer l ’existence des normes .sociales e t de l ’équilibre économique. Les mêmes tendances trouvent à leur opposé .des orientations qui remportent sur celles-là. „Aere .perennius”, „Ars longa, vita brevis” — tel rôle était attribué à l’art. Ce sont ces dernières tendances qui dominent, elles décident du développement et du progrès de l’humanité. Nous sommes immunisés contre la fascination par la fugacité grâce non seulement à l'impératif biologique de la vie, mais aussi à la conscience du sens de la vie (sociale e t de la valeur de chacun de nos apports à la culture e t à la civilisation humaine qui, elles, se développent toujours. En conclusion l ’auteur formule certains principes et prémisses de l ’activité du conservateur: ■—■ le monument est un document; voilà pourquoi il devrait être conservé sous sa forme inchangée; — des objets endommagés, compte tenu de la connaissance historique générale et de l’imagination propre à tout homme, cessent d ’être actuellement considérés comme victimes de destruction, telles — et depuis longtemps déjà — les .sculptures antiques. En les conservant sous cette forme nous .pouvons par là-même constater la distance dans le temps et .sentir l’authenticité de l’oeuvre, ce qui répond aux besoins e t aux demandes explicites de tous les spectateurs ; — avant d ’établir un programme concret de conservation il faut procéder à l’analyse des valeurs au nom desquelles l’oeuvre en question doit être conservée. En fonction des valeurs — selon la classification de Riegl — qui vont emporter on décidera dans quelle mesure on peut entreprendre des retouches ou bien même des compléments. Ces décisions devraient être individualisées, prises pour chaque cas particulier, d ’une façon collégiale pourtant, par des personnes compétentes et collectivement responsables.
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