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in the keywords:  ustawa o opiece nad zabytkami
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EN
Analysing the Act of February 15, 1962 covering the problems of cultural property protection and museums in view of experiences gathered during nine years elapsed from the date of its coming into force the author expresses an opinion that, considering the problem from a general viewpoint, though it has satisfactorily wiithstood the test of practical application and considerably contributed to stabilization and to making the protection of cultural property in this country more efficient some of its detailed provisions, no doubt, require corrections and amendments. Remarks made by the author to particular articles of the Act in question are listed below. Above all the article 4 seems to him to be inconsistent and even conflicting with some others elsewhere in the text (e.g. articles 18 and 4*1). He also advances c ritical opinions as to the definition of „an evident historical monument” considering it as being not precise enough and thus causing misunderstandings and controversial interpretations. Furthermore, commenting the article 6 concerning the „monuments of history”, the author suggests the abolition of their compulsory inscription in the International Register of Cultural Property under Special Care in accordance with provisions of the Hague Convention of 1954 since the stipulations accompanying this particular provision practically make it impossible ,at all to declare a monument as „a monument of history”. The author also suggests the need to define more precisely in the Act itself or in regulations issued on its basis by the Minister of Culture and Art the responsibilities of historical monument conservators at the district and town levels (article 8) and, in addition, to include to th e Act provisions with respect to voivodship offices of historical monument documentation which, although already put into being, have not up to now been provided with ,an unquestionably legal basis for the ir activities (proposed article 8 a). It also seems to the author to be necessary to call a new advisory body assisting the Minister of Culture and Art able to replace the freshly abolished Council of Culture and Art (article 10). To protect the sites of archaeological interest the author proposes to include them provisionally to the Register of Historical Monuments. On completion of excavations and examination of cultural s tra ta and with the relics found transferred to a respective museum such a reg istration should automatically be cancelled (article 1/6). Other proposals regard the augmenting the au th o rities of conservators to enable them to make examinations of alleged cultural property at any place it can be found which th e procedure has been made difficult according to existing provisions requiring from conservator to agree previously this examination with the owner of cu ltu ral property (article 18). At the isame time, however, th e author declares himself for confining the number of cases and reducing the time of temporary requisition of cultural property endangered by destruction, damage or illicit exportation. This temporary requisition could, for instance, last three years and a fte r th a t period the cultural property should be alienated or returned to its owner or user (article 37). With regard to collections (article 55 and the next ones) the author proposes to reserve to the Minister of Culture and Art the right tp define precisely what requirements should be fulfilled by a collection th a t it could be considered as one in accordance with provisions of the Act, and also how it can be augmented and managed by the owner. In addition to 'the above, the author puts forward a number of proposals aimed a t harmonizing the Act’s provisions with Other acts published a fte r its coming into force and particularly with an uniform te x t of th e Building Repair and Reconstruction Act in its version from il968 (article 32), the Code of Civil Laws from 1964: (article 24) and the Code of Criminal Laws from 1969 (articles 73—> 79) and also at enabling to adapt to provisions of the Convention of 1969 referring to measures that should be undertaken to prevent the illicite imports, exports and tran sfe rs of cultural property (new articles 76 a, b, and c).
FR
Cet article a pour but de présenter les pertes et les dommages des monuments historiques polonais et les résu ltats de protection et de restauration atteints au cours des vingt années écoulées depuis la fin de la d ern iè re guerre. Les moyens qui ont amené à ces r é sultats sont décrits, notamment 1’ organisation de l ’administration, l’exécution des reconstructions et r é novations, la législation, la propagande, l’éducation et la formation professionnelle, ainsi que l’emploi actuel des édifices monumentaux et la protection sociale. Il est difficile d’établir exactement le montant des pertes, car avant la guerre les monuments historiques ont été inventoriés seulement sur une partie du te rrito ire de la Pologne. En tout 7,500 bâtiments historiques o n t été complètement détruits, et le total des bâtiments détruits et endommagés peut être évalué à 37,8%. Au cours des vingt dernières années le nombre des bâtiments conservés v aria it entre 300 a 600 par an. Au tota l environ 4,600 monuments architecturaux ont été conservés. Outre le problème de préserver les monuments historiques, après la guerre nous avons d û faire face au problème de leur reconstruction bien fondé par la volonté de récupérer les pertes. L’immense tâche de préserver les monuments historiques et les nombreux trav au x de conservation des édifices monumentaux les plus importants ont été exécutés selon les principes scientifiques et la documentation de conservation. En plus 1350 objets ont été conservés, dont 473 peintures et 206 sculptures. Ces chilffres comprennent seulement les trav au x payés par le bu d get central. Au cours de ces travaux quatre polichromies romanes fu ren t découvertes à Tum, Czerwińsk, Dziekanowice et Wiślica. Et dans le département de Cracovie 42 polichromies anciennes ont été mises à jour et conservées. La Direction Générale des Musées e t de la P rotection des Monuments Historiques fut la première institution qui é tait chargée de la protection des monuments historiques. Un réseau de conservateurs d ép a rtemen tau x fut organisé. L’exécution des t r a vaux fu t confiée au début aux ateliers de la Direction Générale. En 1951 une entreprise d ’Etat fut organisée. Cette entreprise, nommée „Les Ateliers de Conservation des Monuments Historiques” réalise la plup a rt des trav au x de conservation des monuments arch itec tu rau x e t des objets d ’art. Elle a ses ateliers et ses succursales à Varsovie, Cracovie, Gdańsk, Wrocław e t Szczecin, Elle réalise ses trav au x en se servant de la documentation historique, de mesurement, photographique et analytique. Les plans sont établis par une direction collégiale. La valeur de la production de ces ateliers a monté de 3.000.000 zl en 1951 à 238.900.000 en 1962. Le nombre des ouvriers s’est accru de 183 en 1955 à 2243 en 1962, et des employés de 38 à 368 relativement. Parmi ces derniers au cours de la dernière année il y avait 135 artistes-conservateurs. Certains trav au x de construction ont été réalisés aussi p a r d’autres entreprises d ’état et p a r des coopératives et ceux de restau ratio n des objets d’a rt par des a te liers privés. L ’acte législatif le plus impa rtant en cette matière fu t la loi du 15 février 1962 concernant „La protection des biens culturels et des musées”. Cette nouvelle loi a précisé certaines notions concernant les monuments historiques dans un é ta t socialiste, l’idée de leur p ropagation, et aussi l’application des règlements de p ro tection. La vérification de tous les monuments historiques en Pologne a été effectuée; leur nombre total d ’environ 36.000 fu t divisé en cinq groupes: 51 fu ren t classés dans le groupe d it „О”, 1,697 dans le groupe I, et le reste dans les trois groupes suivants. Trois facultés, dont deux Académies des Beaux Arts à Varsovie et à Cracovie e t une à Université Nicolas Copernic à Toruń, forment des artistes-conserv ateurs des objets d ’a rt; la faculté de Toruń prépare aussi ses étudiants a la fonction des conservateurs départementaux. Cependant il n ’y a encore aucune école de conservation des monuments architecturaux. L ’Ecole Polytechnique de Varsovie a en projet l’organisation d’une section de conservation. Au cours des dernières dix années le mouvement scientifique en conservation est très animé, dont té moignent les nombreuses publications et articles publiés en Pologne et à l’étranger, ainsi que de nombreux perfectionnements de traitements et des inventions. Le Centre de Documentation des Monuments Historiques organise des conférences de spécialistes ayant pour thème la conservation des objets en pierre, en bois, en métal et des tissus. La fréquentation des musées et l’appréciation des valeurs didactiques et émotives des monuments historiques se sont immensément accrues pendant les vingt dernières années, p. ex. le Château de Wawel a eu plus d’un million de visiteurs. Malgré cet accroissement immense d ’intérêt et de fréquentation il nous a été impossible encore de faire servir et de protéger complètement tous les monuments historiques dispersés dans les villages et dans les quartiers anciens des différentes villes. Deux attitudes théorétiques se sont accentuées dans les méthodes de conservation en Pologne. La p re mière c’est le principe d ’intégration qui demande la reconstruction des monuments détruits vu la nécessité de compenser les immenses pertes. La seconde soutient le principe de l’authenticité complétée par la théorie soumise p a r l’au teu r de cet article, dite la théorie de l’automatisme qui reconnaît la nécessité de préserver l’é ta t de conservation actuel en tenant compte du procès n a tu re l de détérioration de la matière et de ce qui ensuit l’échange graduel des biens culturels. Vu l’immensité des destructions il fau t apprécier hautement les résultats atteints p a r les conservateurs polonais. Considèrent cette période historique comme close il nous semble qu ’à l’avenir il faudra approfond ir les principes selon lesquels l’information scientifique sera organisée et les méthodes de conservation devront suivre les nouvelles découvertes techniques en te n an t compte en même temps des indices économiques. Le mouvement touristique croissant devra participer au maintien et à l’utilisation des monuments historiques.
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