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En Europe, en conséquence de dommages causés par la seconde guerre mondiale et d’un développement rapide des villes le problème de reconstruction et d’adaptation d ’anciens centres des villes historiques aux besoins actueiis a acquis une importance particulière au point de vue de la restauration des monuments historiques. À l’augmentation de l’importance du problème se joignit une évolution profonde d'opinions- sur la restauration; de l ’intérêt porté d’abord aux monuments isolés elle a conduit à l ’estimation de La valeur des ensembles (villes-monuments) et des sites, et à leur protection comme unités adaptées aux exigences de la vie moderne. Le centre historique d’une ville, avec son grand nombre de monuments d’architecture, pose un problème complexe, aussi en Hongrie aux architectes et aux conservateurs. La sauvegarde d’ensembles et des sites a été assurée en Hongrie par la loi nouvelle de 1960. L’intérêt porté aux ensembles et les fouilles, qui s ’ensuivirent, ont contribué à l’approfondissement d’histoire des monuments et d’unités entières. Les destructions causées par la guerre ont mis à jour les constructions militaires (anciennes murailles de défense, beffrois, donjons), masqués jusqu’alors par les constructions postérieures. Leur exposition, digne de leur rang dans l ’aspect d’une ville, devint non seulement un problème de conservation, mais aussi un désir commun des habitants. Par considération pour une exposition avantageuse des monuments d ’une valeur particulière, on a élaboré plusieurs nouveaux plans d’aménagement des quartiers ou des villes entières. Une restauration générale d’ensembles exige pourtant aussi des recherches plus vastes et plus approfondies. Les ensembles, avec leur aspect pittoresque et leur valeur historique, présentent aussi certains défauts, tels qu’une densité excessive de constructions, les maisons détériorées, les logements mal aérés, insalubres et trop vétustes, les façades délabrées. L’image de la rue devient défigurée par le pavé et les poteaux lampadaires en discordance avec les bâtiments anciens, autant que par les pignons disgracieux, les devantures de boutiques, les enseignes et les publicités tapageuses. Il devient alors nécessaire de chercher une solution générale du problème, concernant l’affectation, les services publiques, l’assainissement, l’aération, l’ensoleillement des logements, la restauration des façades et d’autres améliorations désirables. Cette solution générale doit être précédée par un plan de restauration, conçu pour un ensemble, même pour une ville entière, et basé sur des études détaillées de tous les bâtiments, ce qui rend possible une juste estimation de leur valeur dans l’unité. Ces études, qui précisaient aussi les rapports des monuments entre eux, indiquaient les rues et les places, les vues, les sites et les terrains de verdure sauvegardés, et contenaient certaines directives, ont été élaborées px>ur 72 villes. Le plan directeur d’aménagement spatial, pour lequel ces études préliminaires ont servi du point de départ, n’a été élaboré que pour la ville ancienne de Buda, mais on est en train de préparation des plans pour d’autres villes (Sopron, Pécs). La restauration des bâtiments historiques, seulement endommagés, était indiscutable et effectuée selon les méthodes traditionnelles. On a jugé nécessaire aussi la reconstruction des bâtiments historiques, complètement détruits. Leur reconstruction, utilisant les soubassements, les murs et les fragments du décor authentiques qui ont subsisté, autant qu’à l’aide de photos et de dessins exacts d’état avant la destruction, paraissait justifiée, comme parties intégrantes d’ensemble, où il ne s ’agissait pas tant de leur valeur individuelle, que de leur rôle dans l ’unité. Dans ces cas-Ià on a cependant pris toute la liberté dans une disposition moderne des logements et on a indiqué par une plaque sur la façade, que l’on a reconstruit une copie. Le problème devenait plus compliqué, quand’ il s ’agissait de bâtiments complètement détruits, sans valeur historique et artistique ou de vides. Dans ces cas — selon la doctrine de conservation actuelle — on a pas construit de bâtiments aux formes „historiques”, qui constitueraient une sorte de pastiche et par le faux auraient menacé l’authentique. En général, quand il s’agissait de constructions nouvelles, trois tendances se firent remarquer en Hongrie: l’architecture aux formes neutres, l’architecture aux motifs modernes et les solutions tirant profit du contraste, obtenu par l’emploi d’éléments anciens, qui ont subsisté, et de leur incorporation dans un bâtiment moderne. Premièrement, au début de la reconstruction à Buda (1949) on a réalisé des bâtiments aux formes n e u t r e s (’’mimicri” chez les Italiens), conformes dans leur volume, toiture, rythme des fenêtres à l’entourage historique. Après que les premières réalisations de ce genre eurent lieu (1950—54), une polémique s ’ensuivit, dans laquelle les architectes de la génération plus jeune défendaient le droit d’appliquer des formes modernes, s ’opposant à toutes les limitations, imposées par les monuments existants. On a argumenté, que chaque époque, créant en son style propre, a laissé les oeuvres d’une valeur remarquable. Le risque pour un ensemble historique parait cependant tuojours moindre, si l’on admet quelques limitations générales, regardant l’échelle, ie volume et la façade des constructions nouvelles. Il semble, qu’on est obligé de resigner en partie de sa propre liberté, et la question principale est-ce que l’architecte lui-même veut-il l’intégration de son oeuvre nouvelle dans une unité ancienne? Pourtant les opinions sur l’évaluation de l’harmonie d’ensembles historiques ont aussi subi une évolution, dont les projets les plus récents font la preuve. Le passé peut fournir un grand nombre d’exemples historiques d’une beauté généralement admise, mais aussi bien de contestables et même défavorables. Il semble surtout, qu’une considération, qui jusqu’alors a été trop souvent négligée, est d’une importance décisive — c’est le l i eu, qu’un bâtiment nouveau doit occuper, et son rôle dans une unité existante. Il est possible, en faisant usage de matières modernes et de la couleur, d’obtenir aussi par le contraste des solutions satisfaisantes. Mais la pratique en Hongrie et ailleurs a prouvé, qu’une oeuvre moderne, même d’une grande valeur individuelle, doit respecter et non détruire les qualités représentées par les monuments anciens, dont la mise en valeur reste toutefois le but principal de leur protection.
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