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EN
This article explores the issue of fear as an instrument of power in Discours sur les moyens de bien gouverner by Innocent Gentillet. This protestant author was a witness to the St. Bartholomew’s Day massacre, which he blamed on Machiavellians. In his book, Gentillet enters into polemics with Machiavelli’s The Prince. He opposes the ideas proposed by the Italian and gives many counterarguments. As for fear, he evokes a maxim of Machiavelli’s that the Prince can be cruel if he is obeyed, whereas, for the Frenchman, cruelty is the cause of fear, and with the help of historical examples he proves that the cruel Prince cannot govern for long. The second aspect on which the author focuses is the relation between love and fear. Gentillet disagrees with the Italian author who says that it is impossible to pot both so it is better to be feared than loved. Innocent Gentillet’s discourse follow the anti-Italianisme of the time.
FR
Cet article explore la question de la peur comme un outil du pouvoir dans le Discours sur les moyens de bien gouverner d’Innocent Gentillet. Cet auteur protestant a été un témoin du massacre de la Saint-Barthélemy dont il a accusé les catholiques. Dans son ouvrage, Gentillet entre dans la polémique avec Le Prince de Machiavel. Il s’oppose aux idées développées par l’Italien en en donnant plusieurs contre-arguments. Quant à la peur, il évoque une maxime de Machiavel disant que le Prince peut être cruel s’il se fait obéir alors que, pour le Français, la cruauté est la cause de la peur et à l’aide des exemples historiques il prouve que le Prince cruel ne peut pas gouverner longtemps. Le deuxième aspect sur lequel l’auteur se concentre c’est la relation entre l’amour et la crainte. Gentillet n’est pas d’accord avec l’auteur italien qui dit qu’il est impossible de susciter les deux alors il vaut mieux être craint qu’aimé. Le discours d’Innocent Gentillet s’inscrit dans l’ambiance de l’anti-italianisme de l’époque.
EN
This article explores the question of ethos in Theatre de diverses cerveaux du monde, text written in 1583 by Tommaso Garzoni and three years later translated from Italian into French by Gabriel Chappuys. The book is a collection of satirical speeches, in which the author praises or condemns different types of “brains”, i.e. character traits. The ethos, or the author’s self-creation in the work, takes a very specific form; it is not only the man of letters who speaks, but also the Theatre that appeals to its spectators. The allegory of the theatre used by Garzoni introduces a satirical dimension, which becomes a tool to criticise certain attitudes. In Chappuys’ translation the book acquires a new dimension; not only satirical, as in the Italian work, but also moral.
FR
Cet article explore la question de l’èthos dans le Theatre de divers cerveaux du monde, texte écrit en 1583 par Tommaso Garzoni et trois ans plus tard traduit de l’italien en français par Gabriel Chappuys. Le livre est un recueil de discours satiriques, dans lesquels l’auteur loue ou condamne différents types de « cerveaux », c’est-à-dire des traits de caractère. L’èthos, ou autocréation de l’auteur dans l’œuvre, prend une forme très spécifique; ce n’est pas seulement l’homme de lettres qui parle, mais aussi le Théâtre qui s’adresse à ses spectateurs. L’allégorie du théâtre utilisée par Garzoni introduit une dimension satirique, qui devient un outil pour critiquer certaines attitudes. Dans la traduction de Chappuys le livre acquiert une nouvelle dimension, non seulement satirique, comme c’est le cas de l’œuvre italienne, mais aussi morale.
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