The vision of Poland in the minds of peasants was overshadowed by memories of soccage, exploitation of nobility, and power yielded by lords. They also had vivid memories, especially those living in the Russian sector of partitioned Poland, of the Kosciuszko insurrection - 1794 and, even more so, of the January insurrection in 1863. Favouring more and more strongly the concept of free Poland along with development of their social and national awareness, the peasants voiced in favour of the republican and democratic Poland. Some others wanted a monarchy with a constitution and parliament in Warsaw elected by the whole nation directly in secret vote on principles of equality. Programmes of peasants' parties established in the Austrian sector towards the end of 19th century and in the Russian sector at the beginning of 20th century were giving support to reunion of Polish territories divided into three sectors, and establishment of the Polish state in its ethnic boundaries. The supreme state authority was to be represented either by the nominated king or the president elected every few years. All peasants' parties aimed at abolishment of big landed properties along different principles and establishment of a new agrarian structure composed of small, independent farms. There was postulated development of education, foundation of agricultural schools, common and free primary schools, and generally accessible secondary and higher schools. There were put forward proposals concerning equal civil rights for women, and equal pay for working women and men. There was voiced a principle of religious tolerance for all religions and that of granting equal rights to ethnic minorities. The new Poland was to possess close friendship ties with Lithuania and Russia. There were also projects of establishing a federation of European states, and a utopian vision of Poland - as a big co-operative unit. Co-operative forms of organization, of production, trade, and supply verified in practice found their permanent place in the economic model of the People's Poland. Thus the peasants supporting the struggle for independence of the country and characterized with a high degree of awareness wished to have a country with social justice and equality, a future mother-country for all its citizens. With such convictions they were joining the independence movement organized shortly before the outbreak of the 1st World War and during its course. This independence movement, in turn, was providing a stimulus for other politically unaware peasants, who were self-sacrificingly supporting the movement setting up the Polish Military Organization. Regaining of the national independence in 1918 was welcomed with joy by peasants, with the desire of working for their mother-country and reconstructing it; they would ask their sons to join the Polish army hoping that they would be better off in the new and independent Poland than in the country partitioned by foreign powers. They were also expressed once in a while critical opinions to the effect that the new Poland should not become a country of lords. The author has based her article on programmes of peasants' parties, press correspondence and memoirs of peasants.
En parlant de la naissance du gouvernement local à la campagne dans sa nouvelle forme il faut mentionner qu'elle était lie e à la disparition du principe patrimonial dans l'administration locale (introduction du facteur étatique). Il faut également dire qu'il y avait trois traditions du processus en question. La première c’est la période des réformes de la commune campagnarde à l'époque du Duché de Varsovie ou l'on observait les débuts du gouvernement local se basant sur la loi napoléonienne. On attribuait aux habitants de la commune trois lois qui contribuaient à la naissance du gouvernement local et notamment: le droit de vote aux assemblements communaux, la création des conseils et la participation aux assemblees générales. „L'équipement" des communes en conseils, bien qu'ils aient eu les compétences limitées et qu'ils aient été pratiquement absents à la campagne, signifiait un vrai progrès. Ce droit précédait tout de même la création des organismes du gouvernement local indépendemment des autorités étatiques. Les organes en question auraient été élus au cours des assemblées générales. Cela entraînait aussi un problème bien difficile à résoudre et notamment l'harmonie des facteurs étatiques et sociaux. La deuxième tradition c'est la réforme de Stanislas Staszic introduite dans ses biens de Hrubieszów. Dans la conception de Staszic le gouvernement local aurait dû se baser sur les facteurs so ciaux sous forme de conse il avec les commissions relatives aux missions spécifiques. Les paysans par leurs délégués et le Conseil économique auraient gouverné la totalité des problèmes de l'Association. La troisième tradition remonte aux modèles imposés par les envahisseurs et leurs lois relatives à la structure dominiale. Les états en question ne prirent pas en considération les actions du gouvernement local à l'époque du Duché de Varsovie, ils n'adhèrent pas plus à la conception de Staszic de lier la commune à l'institution sociale et économique. La commune dépendait donc avant tout des organes étatiques qui chargeaient les communes des missions spécifiques.
En faisant un essai de définir les étapes du développement de la conscience de la classe paysanne en Pologne annexée par les envahisseurs, l'auteur distingue deux courants de cette conscience: social et national et indique leurs mutuelles dépendances. C'était l'abolition du servage personnel en 1807 qui joua un rôle important dans le processus du développement de la conscience sociale. Celle-ci permit aux paysans de se rendre compte de la nécessité de lutter pour les sphères suivantes de la liberté, de se rendre libres de la corvée et de la supériorité foncière du propriétaire (au moyen de l'affranchissement). La conscience nationale des paysans polonais naissait sous l’influence du mouvement libérateur national; la politique antipolonaise de russification et de germanisation exerçait aussi une influence considérable sur l'approfondissement de ce processus. L’auteur montre les différences et les ressemblances dans l'avancement des paysans de terres annexées par trois envahisseurs vers la compréhension de la place de la classe paysanne dans la moderne nation polonaise. L'auteur parle aussi des initiatives sociales prises dans le domaine de l'économie et de l'instruction publique. Le fait que la plupart des paysans cessèrent de se faire illusions sur le rôle protecteur des monarques envahisseurs, ne défendant qu'apparemment la campagne contre les grands propriétaires, accéléra la naissance de ces initiatives. L'origine du mouvement populaire et la participation active da la campagne uns la révolution de 1905-1907 prouvent le mûrissement des opinions politiques de la classe paysanne,