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Nowoodkryte dekoracje malarskie

100%
Ochrona Zabytków
|
1948
|
issue 2
65-74, 94-95
FR
Les dernières découvertes de polychromie murale ont démontré la haute importance des travaux de conservation pour l’enrichissement de l’inventaire des peintures murales en Pologne. Presque toutes ces découvertes on été opérées au cours des travaux de conservation. L’une des plus anciennes polychromies est celle qui remonte au début du XlV-e s. dans l’église de Mi e roni c e , construite au XlII-e s. Elle représente le cycle de la Passion, la parabole des 5 Vierges Sages et les 12 apôtres. Vient ensuite un fragment du XlV-e s. dans l’église, désaffectée au XlX-e s., des Cordeliers à Chę ci n y, Ce fragment, de la moitié du XV-e a conservé la signature du peintre, le Frère Ange (Anioł), Cordelier. C’est la seule signature que l’on trouve en Pologne au bas d’une peinture murale. Au couvent des Bénédictins de Tyni e c , du XI—XVIlI-e s., actuellement en reconstruction, on a conservé dans la partie gothique des galeries des fragments de peintures de trois époques: des XV-e, XVI-e et XVIII-e s. Les fragments les plus anciens appartiennent à la décoration de l’ancien chapitre et représentent des saints. Les travaux de conservation, menés à grande échelle, à l’église des Cisterciens de Mogi ł a, du XIII-e s., ont amené la découverte, sous la polychromie, d’une nouvelle polychromie du XYI-e s. probablement exécutée par le Père Stanislas Samostrzelnik, Cistercien du lieu. On voit dans le choeur la scène de l’Annonciation, une décoration ornementale et des inscriptions. On a découvert en plusieurs endroits dans un bâtiment de la plus ancienne université de Pologne, celui qu’on appelle Co l l e g i um Maius , à Cracovie, des fragments de décoration murale. Certains d’entre eux, au rez-de-chaussée et à l’étage, remontent au XVI-e s., le reste, notamment ceux de la salle dite des Jagellons, remonte au XVIII-e et au début du XlX-e s. et datent d’avant l’époque de la reconstruction faussement historique. Dans l’ancienne chapelle de Notre-Dame de Cracovie, appelée plus tard c h ape l e de Ba t o r y, par suite de l’explosion d’une bombe qui tomba dans l’angle de la chapelle (1944), des peintures ont été mises à nu sur la voûte; elles proviennent de la décoration byzantine du XlV-e s., mais en majeure partie du XYI-e s. lorsque la reine Anne fit refaire à ses frais la décoration. Elles représentent le Christ au milieu des saints. Les fragments de peintures que l’on a découverts cette année au château de Pieskowa Skała, construit au dernier quart du XYI-e s., portent les caractères du début du XVII-e s.; leur sujet est intéressant du fait que, par la personne du propriétaire d’alors, Zebrzydowski, il se relie aux mouvements d’autres croyances et de révolte du début du XVII-e s. Une des dernières décorations citées est ici celle du plafond d’une maison bourgeoise de Cracovie. Il y a là des représentations allégoriques, la création du monde et les 4 éléments: l’eau, le feu, l’air et la terre. Cette décoration remonte au XVIII-e s. environ; la conception toute particulière de son sujet est une éloquente illustration du niveau culturel de la bourgeoisie de Cracovie d’alors.
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