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in the keywords:  anti-competitive agreement
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EN
The Security agencies case represents another example of the procedural diversity among Member States in applying national competition rules that mirror Articles 101 and 102 TFEU. In its infringement decision the Croatian NCA specified that the presence at the meeting with competitors and participation in the discussion concerning minimum prices was sufficient to impute to the parties participation in an anti-competitive agreement prohibited under the national equivalent of Article 101 TFEU. As the Croatian NCA investigated an agreement ‘by object’, it considered itself relieved of the burden to demonstrate the anti-competitive effects. The Constitutional Court has taken a different approach and held that the fact that the participants of the meeting have not publicly denounced the results of the meeting, cannot serve as evidence of an anti-competitive agreement. The court also found that the Croatian NCA did not manage to provide a reasonable explanation why the ‘hourly cost of service’ apparently discussed by competitors is the same as ‘hourly price of service’ that appears in the NCA’s decision. As a result, the Constitutional Court’s approach deviated from several substantive presumptions developed by the EU Commission and the EU courts when applying competition rules in relation to anti-competitive agreements. This places a heavier burden of proof on the Croatian NCA in cartel cases when compared to its own preceding practice or the enforcement practices of the EU Commission or other European NCAs.
FR
L’affaire des agences de sécurité représente un autre exemple de la diversité des procédures entre les États membres dans l’application de règles de concurrence nationales qui reflètent les articles 101 et 102 du TFUE. Dans sa décision d’infraction, l’autorité croate de la concurrence a précisé que la présence à la réunion avec les concurrents et la participation à la discussion sur les prix minimaux étaient suffisantes pour imputer aux parties la participation à un accord anticoncurrentiel interdit par l’équivalent national de l’article 101 du TFUE. L’autorité croate ayant enquêté sur un accord ‘par objet’ s’estime déchargée du fardeau de démontrer les effets anticoncurrentiels. La Cour constitutionnelle a adopté une approche différente et a jugé que le fait que les participants à la réunion n’ont pas dénoncé publiquement les résultats de la réunion ne peut servir de preuve d’un accord anticoncurrentiel. La Cour a également conclu que l’autorité croate n’avait pas réussi à expliquer de manière raisonnable pourquoi le ‘coût horaire du service’ apparemment discuté par les concurrents était identique au ‘prix horaire du service’ figurant dans la décision de l’autorité. En conséquence, l’approche de la Cour constitutionnelle s’écartait de plusieurs présomptions de fond développées par la Commission et les tribunaux de l’Union européenne lorsqu’elle appliquait les règles de concurrence relatives aux accords anticoncurrentiels. Cela alourdit la charge de la preuve incombant à l’autorité croate dans les cas des accords anticoncurrentiels par rapport à sa propre pratique antérieure ou aux pratiques répressives de la Commission de l’UE ou d’autres autorités européennes.
EN
State-initiated competition restraints remain a recurrent problem for competition law enforcement in transition economies characterized by a history of price controls and extensive State regulation of economic activities. The application of the concepts of ‘undertaking’ and ‘economic activity’ to the actions of State institutions, as developed in EU competition law, allows national competition authorities to enforce competition rules against public bodies. EU candidate countries, as well as States aspiring to a candidate status, have been continuously reforming their competition laws, aligning them with acquis communautaire and applying EU competition law concepts and standards in their domestic enforcement practices. This paper deals with the particularities of the application of competition rules to the actions of State institutions in Bosnia and Herzegovina. A detailed study of emerging domestic case law demonstrates significant deviations in the interpretation and application of these well known competition law concepts. The legislative and enforcement peculiarities observed in the target jurisdiction are compared with those found in EU competition law and in the legal systems of neighbouring courtiers.
FR
Les restrictions de la concurrence initiées par l’Etat restent un problème répétitif pour l’application du droit de la concurrence dans les pays en transition ayant l’histoire du contrôle des prix et une réglementation vaste relative aux activités économiques imposée par l’Etat. L’application des concepts d’ « entreprise » et d’ « activité économique » à l’action des institutions de l’Etat, mises en oeuvre par le droit communautaire de la concurrence, permet aux autorités nationales d’imposer des règles de la concurrence contre des organes public. Les pays candidats à l’UE et les Etats qui aspirent au statut de pays candidat ont constamment réformé leurs lois sur la concurrence afin de les aligner à l’acquis communautaire et d’appliquer les concepts du droit de la concurrence et des normes européens dans leurs pratiques nationaux. Le document traite sur des particularités de l’application des règles de la concurrence aux actions des institutions de Bosnie-Herzégovine. L’étude détaillée de la jurisprudence actuelle montre des écarts importants dans l’interprétation et l’application de ces concepts du droit de la concurrence bien connus. Les particularités législatives et d’exécution observées dans la juridiction sont comparées avec celles trouvées dans le droit de la concurrence de l’UE et des pays voisins.
FR
Le présent commentaire porte sur le(s) récent(s) jugement(s) rendu(s) par le Tribunal administratif régional italien (TAR Lazio) qui annule la plus haute sanction jamais imposée par l’Autorité italienne de la concurrence (AGCM) pour violation du droit de la concurrence. Le tribunal a estimé que la décision finale de l’AGCM était entachée d’irrégularités tant sur le plan de la procédure que sur celui du fond. Le TAR Lazio a estimé que l’Autorité de la concurrence a violé le principe de “durée raisonnable de la procédure” en reportant l’ouverture de l’enquête sans justification valable. Pour cette raison, dans la dernière partie du commentaire, les auteurs analysent brièvement les conséquences possibles des retards injustifiés dans la procédure administrative sur les décisions finales.
EN
The present contribution describes and comments on recent ruling(s) issued by the Italian Regional Administrative Court of Lazio Region (TAR Lazio) which annuls the highest sanction ever imposed by the Italian Competition Authority (AGCM) for the breach of competition law. The Court found that the AGCM’s final decision vitiated on both procedural and substantive grounds. The TAR Lazio held that the Competition Authority violated the principle of ‘reasonable length of proceedings’ by deferring the initiation of the investigation without valid justification. For this reason, in the last part of the contribution, the authors briefly analyse the possible consequences of the unjustified delays in the administrative proceedings on the final rulings.
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