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EN
The present paper is centered around the semantics of the Russian reflexive marker seen from the perspective of a larger and often neglected category of reflexivity. Russian, among other Slavic languages, employs a system of two etymologically related markers to encode the function of reflexivity. In the case of Russian, the reflexive pronoun себя ‘-self’ constitutes the heavy marker, syntactically independent, while the light reflexive marker has two allomorphs. The variation depends on the inflectional form of the verb. The allomorph -сь appears after vowels and the -ся after consonants. In contrast, the participle forms always appear with the -ся form. Additionally, the light marker is attached to the stem after other morphological markers, such as person, number and gender. Diachronically, the light form appeared as a clitic and used to take two cases: the accusative and the dative. Through diachronic changes, the case distinction was lost forming a single marker. Typologically, in a language employing a two-marker system, the light marker tends to be polysemous, covering a range of different functions in addition to the reflexive one, as is the case in Russian. In the following analysis we will try to show that the two most common linguistic encodings of reflexivity – synthetic and analytic – are related to each other and, in fact, represent the same category.
FR
Le présent article est centré sur la sémantique du marqueur réflexif en russe, vu de la perspective d’une catégorie plus large et souvent négligée qu’est la catégorie de réflexivité. Le russe, entre autres langues slaves, utilise un système avec deux marqueurs liés étymologiquement pour traduire la fonction de réflexivité. Dans le cas du russe, le pronom réflexif себя (soi, soi-même) est un marqueur lourd, indépendant syntaxiquement, tandis que le marqueur réflexif léger a deux allomorphes. La variation dépend de la forme flexionnelle du verbe. L’allomorphe -сь apparaît après les voyelles et le -ся après les consonnes. Par contre, les formes participes ont toujours la forme -ся. En outre, le marqueur léger est attaché à la racine après d’autres marqueurs morphologiques, comme la personne, le nombre ou le genre avec les formes participes. Du point de vue diachronique, la forme légère apparut comme un clitique et avait deux cas : l’accusatif et le datif. Avec les changements diachroniques, la distinction des cas fut perdue et un seul marquer fut créé. Du point de vue typologique, dans une langue qui utilise un système de deux marqueurs, le marqueur léger a tendance à être polysémique et à remplir plusieurs fonctions différentes en plus de la fonction réflexive, comme dans le cas du russe. Dans l’analyse suivante, nous allons essayer de montrer que les deux expressions de réflexivité les plus populaires – la synthétique et l’analytique – sont liées l’une à l’autre et qu’en réalité, elles représentent la même catégorie.
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