Full-text resources of CEJSH and other databases are now available in the new Library of Science.
Visit https://bibliotekanauki.pl

Refine search results

Results found: 1

first rewind previous Page / 1 next fast forward last

Search results

Search:
in the keywords:  historia polskiej sztuki romańskiej
help Sort By:

help Limit search:
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
FR
L’une des bases de l’histoire de l’art, considérée comme discipline scientifique à part, est la conservation des monuments. Celle-ci est en fait un travail de découverte: elle parvient souvent à mettre à jour le véritable caractère du monument caché sous de nombreuses couches. Voici pourquoi la conservation des monuments n’est point seulement une discipline technique, mais bien une science appartenant aux humanités. Le conservateur n’est point qu’un fonctionnaire administratif, mais un homme de science en premier lieu. D ’ordinaire, le public n’a p précie point à sa juste valeur le travail du conservateur et pourtant, sans lui, l’histoire de l’art ne saurait exister. La conservation conditionne l’enseignement de l ’histoire de l’art en assurant l’e x i stence des monuments attaqués par le temps et d ’autres facteurs de destruction, en fournissant constamment de nouveaux matériaux, eu renforçant la science et é tendant les limites de ses é tude s et de ses recherches. Les travaux des conservateurs obligent la science à opérer la révision de ses opinions, à les approfondir et les étendre et, bien des fois, à les mo difier totalement. L’histoire générale de l’art nous fournit quantité d ’exemples à l’appui de cette thèse, comme par ex. la découverte de l’antiquité par lu renaissance (Raphaël conservateur), la dé couverte de Pompé i et d’Ilerculanum au XVl I l -e s., les mérites de Violletle- Duc, la découverte de l’art asiatique, arabe et grec (monuments transportés aux musées d’Europe). Les mérites des conservateurs polonais, infatigables dans leur tâche, ne sont pas moindres à l’égard de l’histoire de l’art en Pologne, ( l ’est d’après leur travail et leurs découvertes ((ne prenaient forme et se modifiaient nos connaissances sur les arts plastiques en Pologne. L’auteur cite de nombreux exemples de l ’histoire de l’art chez nous. Dans le domaine de l’archéologie préhistorique et des débuts de l’histoire, les résultats scientifiques de la conservation ont anéanti les suggestions toutes partiales de la science allemande; ils ont prouvé que notre culture ethnique propre était d’un niveau élevé. (Fouilles de Biskupin, d ’Opole, de Gniezno, de Poznań, de Kleck, de Santok, de Volhynie, de Rügen). Notre „urbanisme" promitif témoigne de formes déjà mûres incontestablement, notamment pour les fortifications (par. ex. les constructions puissantes et originales, en bois, des fortifications de Gniezno). Les découvertes des premiers temps de l’histoire, préromanes et romanes (YVuwel, rotonde des saints Fé l ix et Adauct, c a thédrale de Boleslas Chrobry, premier château en maçonnerie) ont modi f ié les anciennes opinions sur l’art de la construction dans notre pays, elles ont fait ressortir les relations avec les Tchèques ainsi que les traditions du pays des Vislaniens. Ont témoigné du niveau élevé de nos constructions et de notre sculpture de l’époque du roman, les dé couvertes des conservateurs à Cieszyn (rotonde), à l’église de st. André à Cracovie, les extraordinaires résultats des recherches opérées à l’église de Strzelno, au couvent de Tvniec et à l’église de Miechów. L’étude des parties gothiques du Wawel, la mise à nu de la plus riche construction gothique dans la cathédrale de Poznań, les travaux entrepris à Szydłów et à Wrocław ont grandement élargi nos jugements sur l’art gothique. Pour ce qui est de la peinture, les découvertes faites lors de la conservation du maître-autel de Wit Stwosz ont enrichi nos connaissances dans ce domaine de l’art gothique en Pologne. La découverte des peintures des églises ruthenes de Sandomir, Lublin et Wiślica, sont d’une importance fort grande pour la peinture (lu XV-e s. Les problèmes de la renaissance ont été traités sur un plan beaucoup plus étendu à la suite des découvertes opérées au Wawel, à Zamość et, dernièrement, au château de Pieskowa Skala. Grâce à la d é couverte (les fresques de Mogila (Stanislas Samostrzelnik) l ’individualisme émi nent de la peinture polonaise au temps de la renaissance a été mis en évidence. Bien d ’autres découvertes du domaine de la polychromie des XVII-e et XVII I-e s. ont enrichi la science; les collections privées ayant été rendues accessibles, grâce au travail des conservateurs, on a ainsi acquis les bases d’une étude poussée du portrait en Pologne au XVI l -e s. Le vif intérêt apporté par les conservateurs au problème de la construction en bois, a permis d’établir la genèse et le déve loppement du type polonais d’églises en bois. A la lumière de ces faits, il semble que les thèses énoncées au début de cet article soient 'suffissamment appuyées . Il faut donc réserver au x travaux des conservateurs lu place qui leur convient, car ils exercent une grande influence sur la culture, portent un caractère d ’actualité et les traits d’une activité pratique.
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
JavaScript is turned off in your web browser. Turn it on to take full advantage of this site, then refresh the page.