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Le problème de la protection des monuments de la culture populaire et, en particulier, de l’a rt populaire du bâtiment s’impose en Pologne d’une façon de plus en plus pressante. Nous sommes témoins d’une perte continuelle de ces vestiges du passé. Les musées en plein air, de plus en plus répandus dans le monde, ne permettent d’en sauver qu’un nombre restreint. Actuellement nous avons en Pologne 3 grands musées de ce type (Sanok, voïvodie de Rzeszów, Zubrzyca Górna, voïvodie de Cracovie, Olsztynek, voïvodie de Olsztyn) et 11 petits musées. Nous en avons 7 grands et 12 petits en voie d’organisation ainsi que 7 grands et 50 petits dont la mise sur pied est planifiée. La plupa rt de ces musées se trouve dans des bâtiments anciens „in situ”. Les musées existants ne possèdent, pour la plupart, ni aménagement convenable ni p rogramme d’activité déterminé. L’initiative de leur création (inventaire des bâtiments et leur achat, travaux de conservation, de re s ta u ra tion, équipement du terrain, etc.), en Pologne, est prise en charge par les musées ethnographiques et les sections ethnographiques des musées régionaux, les Conseils Nationaux des Voïvodies (conservateurs des monuments historiques de la voïvodie), les Conseils Nationaux des Districts, les Directions de la création e t de l’aménagement des parcs de la culture, les Comités de la Culture Physique et du Tourisme, à l’échelon des voïvodies, ainsi que les Associations Culturelles et Sociales. L’article présent a pour but de postuler un agrandissement considérable des tâches précédentes et des programmes d’activité des musées de campagne qui seront aménagés selon les plans conçus, dans des b â timents historiques laissés „in situ”. Il s’agit notamment de créer en Pologne tout un réseau de musées dotés de mobiliers, d’objets et d’outillages authentiques, dirigés par des ethnographes. Ils auraient pour mission de poursuivre des études détaillées sur le milieu villageois en question et sur la micro-région, d’élaborer leur monographies et d’organiser dans le courant de l’année le service d’éducation pour les villages afférents. Au cours de la saison touristique, ces musées aura ient pour mission de propager, parmi les visiteurs venant du pays et de l’étranger, les connaissances de la culture régionale, de l’a rtisan a t et de l’a rt du folklore parlé, de la musique et de la danse populaire. Le projet d’aménagement spatial du village donné doit prendre en considération la nécessité d’un poste muséologique de ce caractère, ré se rv an t dans l’enclos d’une maison paysanne une place destinée spécialement aux représentations folkloriques, à l’exposition des oeuvres de sculpteurs, de potiers, de brodeuses etc. relatives aux caractéristiques de la région. Ce projet doit prévoir le montage d’un kiosque de vente des objets de l’a rt populaire ainsi que des publications en langue polonaise et étrangère, des photographies et des albums illustrant la vie du village donné et réserver une place pour des expositions temporaires et un lieu destiné au repos. Il serait désirable qu’il y ait dans le village des locaux d’hébergement ainsi que des auberges ou des maisons paysannes où Ton pourrait se faire servir des plats régionaux et de simples repas. Les musées en question seraient d’un caractère très varié. Ils pourraient par exemple être aménagés dans la maison d’un apiculteur, d’un pêcheur ou d’un ménétrier, il s’agirait toutefois d’y faire revivre la vision du temps passé en se servant du site historique présent, des réserves naturelles qu’il possède et qui devraient jouer un rôle important, en se ré fé ran t aux personnes liées aux traditions de la région. Il serait désirable aussi que le village, tel qu’il est à l’heure actuelle, soit engagé, dans une certaine mesure, dans les travaux d’organisation et du fonctionnement de ce genre de poste muséologique retentissant d’une vie pleine d’activité. Les musées de ce type, bien organisés, pourront remplir une mission éducative des plus éminentes et deviendront des lieux attrayants, pour les to u ristes du pays et ceux de l’étranger. Compte tenu des dissertations précitées, les besoins suivants se posent en tan t qu’urgente nécessité: 1. mettre à jour par les institutions compétentes en ce domaine l’inventaire des monuments de la construction populaire en Pologne, 2. protéger les monuments choisis contre les dévastations et les démolissements, les restaurer systématiquement et établir un contrôle permanent de leur état, 3. prête r assistance aux skansens organisés pour leur garantir un personnel et les installations nécessaires en rapport avec le développement de l’activité to u ristique, 4. dresser un plan, pour les années les plus proches, concernant la réalisation successive des skansens projetés en Pologne et l’introduire dans le programme du budget te rritoria l et du budget central, prenant en considération la possibilité de coopérer dans ce domaine avec le GKKFiT (Comité directeur de la culture phisique et du tourisme) et les WKKFiT — Comités directeurs à l’échelon des voïvodies.
FR
Le problème de la protection de l’architecture régionale en voie de destruction, envisagée en tant qu’exposition scientifique et didactique, dans le cadre des activités culturelles, sociales et économiques, s’avère d ’une grande actualité en Pologne, vu les changements rapides qui surviennent dans la vie de nos villages et dont découle la nécessité pressante d’une activité hien raisonnée, reposant sur de solides bases scientifiques et économiques. La création d’un parc ethnographique à base d’une documentation scientifique et selon les principes généralement admis dans la muséologie contemporaine demande la coopération d’un groupe d’experts dont les membres appartiendraient à diverses branches de la science, notamment à: l’ethnographie, la conservation, l’a rchitecture etc. Pour les raisons susdites il semble bon d’envisager la filiation des parcs ethnographiques avec les institutions et postes scientifiques déjà existantes, qui pourraient leur garantir un contrôle méritorique et une aide administrative au moins à l’orée de leur existence. Les fonds investis dont le chiffre est relativement élevé dans les entreprises de ce genre, seraient couverts, dans une certaine mesure, après une période assez courte des débuts, par le prix des billets d ’entrée. Néanmoins, il semble nécessaire de postuler l’avancement des fonds par des organismes centraux et des conseils nationaux du terroir. Surtout on pourrait recommander aux conseils municipaux et aux conseils des voïevodies, dans les centres culturels importants d’investir en commun les fonds nécessaires pour la création des parcs ethnographiques. L’organisation des grands parcs ethnographiques à l’échelle de la voïevodie ou d ’un groupe de voïevodies ne devrait ni exclure ni enrayer la création des parcs ethnographiques plus modestes, portant sur une seule région. Il faut aussi dire que les parcs ethnographiques de moindre importance inspirés par le terroir dépassent par leur valeur didactique, sociale et touristique les grands ensembles, étant donné leur plus grande accessibilité e t leurs liens plus étroits avec le terroir qu’ils représentent. Leur organisation est moins coûteuse, donc leur réalisation plus rapide, ce qui augmente la valeur de ce genre d’entreprises. En parlant des musées régionaux il ne nous est pas permis de négliger le problème des ensembles architecturaux de valeur historique, conservés „in s itu ”. Ce sont de petites bourgades ou des ensembles d’architecture rurale qui constituent des réserves uniques dans leur genre même à l’échelle européenne. Dans leur éta t actuel, ils ne répondent ni aux conditions sanitaires requises par la population ni à celles de la vie culturelle. Ils .ne peuvent plus continuer à servir d’habitation sans être soumis à des remaniements intérieurs substantiels. Par contre, après des travaux de restauration et d’adaptation aux buts muséologiques envisagés, ils peuvent constituer l’un des plus grands attraits touristiques du pays. Une autre forme de la protection de l’architecture e t de la culture populaire se révèle dans la conception des aménagements d’intérieurs, dites „izba”, dans les maisons paysannes les plus pittoresques, gravées de caractères historiques. Cette „izba”, pourvue de tous les objets d’art et vestiges de la culture matérielle issue du terroir, aura une grande importance tant au point de vue didactique que pour l’inspiration qu’elle fera naître chez les habitants de la localité tout en leur apprenant le respêct de leur patrimoine culturel. L’article présent expose le projet du réseau des parcs ethnographiques, des réserves e t des aménagements d’intérieurs folcloriques, à base des considérations susmentionnées, dans la voïevodie de Cracovie. I. Parc ethnographique de la voïevodie, localisé à Cracovie, touchant à tous les problèmes de la région cracovienne et prenant compte en premier lieu des proches alentours de Cracovie. II. Les parcs ethnographiques devraient faire valoir les particularités culturelles de chaque région, la spécifique de son paysage, en eormexité avec les autres postes muséologiques déjà existants. Le projet envisage les parcs ethnographiques dans les régions suivantes: Podhale (région de Zakopane), terroir de Czorsztyn — Spisz, menacé actuellement par la construction du barrage de l’usine hydraulique (Łopuszna, Niedzica), terroir de Orawa où il ne serait question que d’un agrandissement du parc ethnographique de Zubrzyca Górna; Gorce, Nowy Sącz et ses alentours, Żywiec, la Jura Cracovienne (près de Ojców), la région vistulienne de Cracovie (près de Zator e t du château Lipowiec). III. Il y a des régions où la „izba” régionale a été déjà crée, d’autres pourraient l’avoir en profitant dans les villages des maisons paysannes les plus anciennes et les plus intéressantes. Toutefois il faudrait envisager la possibilité de les inclure dans le cadre des institutions culturelles de la commune, telles que bibliothèques, salles communes, etc. IV. Les réserves des sites urbains et ruraux concerneraient plusieurs ensembles pourvus de valeurs architectoniques frappantes dans le cadre attrayant d’un beau paysage. Les petites localités somnolentes à cause du manque d’un facteur qui leur donnerait la possibilité de se développer rapidement, sont menacées de se vider peu à peu de leur population et de tomber en ruine. Leur réanimation est possible si l’on tirait parti de ces réserves pour des buts touristiques ou récréatifs. L’architecture historique en bois, ayant subi les réparations nécessaires et dotée d'un équipement nouveau, constituerait un aimant pour les touristes, amateurs du camping, du pittoresque et de la beauté, du repos dans des lieux spécifiques pour notre pays. Ceci concerne surtout les petites localités qui possèdent une architecture historique des plus frappantes: Lanckorona, Ciężkowice, Lipnica Murowana, le village de Chochołów. Le projet de la protection de l’architecture populaire sur le territoire de la voïevodie de Cracovie ne peut être réalisé qu’à l’issue d’un commun effort des autorités locales et des institutions compétentes. Il a sa raison d’être aussi bien au point de vue scientifique qu’au point de vue social car les causes et les buts poursuivis par la sauvegarde de la culture populaire, ’en tant que patrimoine national, trouvent une compréhension de plus en plus active dans notre société.
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