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Ochrona Zabytków
|
1948
|
issue 2
56-62, 94
FR
La méthode de conservation puriste, de Riegl, est exclusivement réservée maintenant à la sculpture. Pour la peinture, on se base sur un principe individuel conlorme au caractère du monument conservé et cela avec le moins de compléments possible. On fait disparaître en général toutes les déformations du tableau, comme par ex. le vernis qui s’est assombri, les taches sales, etc. On prend cependant garde à faire ces opérations sans courir le moindre risque. Le problème se complique lors de dégâts mécaniques qui entraînent l’apparition d’un élément fort inesthétique sous forme d’un fond étranger qui ne se rattache en rien au sujet du tableau. Le rapiécetage, nécessaire du point de vue de la technique et de la conservation, n’aide en rien ici; une retouche devient alors indispensable. Cette retouche doit être individuelle: neutre, semi-reconstructive ou reconstructive. Pour les oeuvres d’une haute valeur documentaire, la meilleure méthode est la conservation technique sans compléments. Lorsque le dommage est situé sur une surface plus étendue du tableau, d’une tonalité uniforme, on opère alors une retouche neutre en harmonie avec le coloris original. Quand les dommages concernent des éléments coloristiques différents, la retouche neutre s’impose également, mais il faut que ses couleurs correspondent aux parties voisines de l’original. Il est. des cas où l’on peut reproduire l’ancien aspect du tableau d’après soit des documents d’archives, soit des oeuvres de la même école. On peut alors appliquer la retouche semi-reconstructive; elle consiste à distinguer de l’original les parties reconstruites à l’aide de la facture, de la couleur ou d’une façon moins minutieuse de traiter les détails. Mais, souvent, il est nécessaire d’appliquer la retouche reconstructive, par ex. pour les travaux de grands maîtres lorsque, du fait que des détails même infimes sont endommagés, une perception esthétique est impossible. Pareille reconstruction, invisible sur le tableau, possède cependant sa documentation sous forme de photographies, de description dans le procès-verbal de l’opération; de plus, elle peut être constatée à la suite d’un examen à l’aide d’appareils spéciaux. La conservation des fresques devrait s’opérer suivant le même principe, à savoir de compléter le moins possible. La question de l’éthique est aussi importante que celle de l’esthétique. On doit respecter la moindre parcelle de couleur conservée. On ne saurait admettre aucune reconstruction du vernis s’il ne s’est conservé que dans de petits fragments, de même qu’on ne doit point enlever le vernis jauni des parties claires du tableau, ce qui troublerait l’équilibre des couleurs. Il est inadmissible également de retoucher ou de renforcer la signature, de l’enlever et de la remplacer par celle d’un peintre qui aurait plus de chance d’attirer les acheteurs. Il arrive souvent que l’on „corrige” un tableau afin d’augmenter sa valeur commerciale, mais alors sa valeur documentaire est inexistante.
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