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L’étendue des dommages causés par la guerre n’était pas aussi grande en Autriche que dans les autres pays. Toutefois les pertes dues aux hostilités pendant la période depuis l’automne 1944 jusqu’à la fin de la guerre, étaient bien sensibles. Des nombreux bâtiments et villes, endommagés par les bombardements, l’auteur cite les plus importants: le Kunsthistorisches museum, l’Albertinum, le Burgtheater, le palais des Schönborn (Fischer von Erlach) et le Belvédère! à Vienne; la cathédrale et le vieux quartier? à Salzburg; l’église St. Jacques à Innsbruck, le château et- le vieux quartier à Wiener-Neustadt; les villes de Graz, Linz et Klagenfurt. Les édifices suivants furent endommagés par des incendies: la cathédrale St. Etienne à Vienne, les châteaux de Weilburg, Pottenbrun, Pottendorf, le palais Halbturn à Burgenland. Les fresques de Michel Rottmar à l’église Wallfartskirche à Maria-Lanzendorf et les fresques de F. A. Maulpertsch à Schwechat furent détruites. Le manque de conservation des monuments historiques pendans l’occupation, ainsi que les dévastations des intérieurs et des archives augmentèrent encore les ra vages. Le mérite d’entreprendre la reconstruction des monuments historiques immédiatement après la te rminaison de la guerre, malgré le manque de matériaux de construction, de combustibles, de logements — incombe à tout le peuple autrichien. Il semblait alors évident d’adopter les méthodes conservatives de reconstruction suivant le principe que seules la conception et l’idée, mais non le matériel, déterminent la valeur de l’oeuvre. Cela se rapportait, néanmoins, uniquement aux cas de destructions et re constructions partielles — car les restaurateurs au trichiens n’osaient pas reconstruire les monuments complètement détruits. Grâce à la tradition des „Bauhütte” de Vienne il fut possible de reconstruire l’architecture gothique selon toutes les règles des artisans de cette époque (p. ex. la voûte de la cathédrale St. Etienne à Vienne). Ensuite l’auteur décrit les recherches et les tr a vaux des restaurateurs. Il analyse objectivement leurs principes théorétiques et scientifiques, ainsi que les méthodes appliquées et explique les motifs de leur choix. Les plus détaillées sont les descriptions des tra vaux accomplis a la cathédrale St. Etienne, au château de Belvédère et à l’Opéra à Vienne, au château et à l’église St. George à Wiener - Neustadt, à la cathédrale de Salzburg et à l’église St. Jacques à Innsbruck. Les problèmes de la conservation et restauration des peintures murales sont traités à fond. L’auteur cite en plus quelques exemples pour illustrer le problème de vieux quartiers historiques. Il signale qu’à Vienne, ainsi que partout en Autriche, il était bien rare qu’il fût question de la reconstruction des quartiers d’habitation. On y hésitait toujours entre le „Conformisme” et le „Nouvelle Création”. Malheureusement en Autriche on ne s’occupait presque pas du problème de l’assainissement des anciens quartiers historiques. Il est heureux qu’on abandonna les méthodes urbanistique de la fin du XIXe siècle (Vienne) et que l’on tint compte de la protection des monuments historiques dans les plans urbanistiques. Actuellement on se met à l’assainissement des petites villes surtout (Radkersburg, Krems, Stein etc.). L’auteur trouve que la conservation et la protection des châteux et des palais — dont beaucoup onî> perdu leur importance d’antan — présente le problème principal de la protection des monuments en Autriche. Le château de Wiener-Neustadt et le palais Eggenberg près de Graz peuvent servir d’exemple comment peut-on sauver des monuments gravement endommagés par une adaptation appropriée et une nouvelle destination. Mais naturellement cela nécessite de grands frais. En terminant l’article l’auteur décrit l’activité des Ateliers de Conservation du Bureau autrichien de le Protection des Monuments Historiques. Il traite surtout de la conservation des peintures et des sculptures. Il souligne que les expositions de l’art autrichien présentent une excellente occasion pour restaurer et conserver des groupes d’objets et pour faire de nombreuses et importantes découvertes.
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