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in the keywords:  przeniesienie malowidła jako zabieg konserwatorski
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Parmi les travaux les plus récents faits en Tchécoslovaquie concernant le transfert des fresques, il faut citer le transfert de la peinture murale à Husopece près de Brno. L’oeuvre en question provient des années 1500—1505 et c’est un fragment d ’une grande peinture murale représentant la Mort de la Ste Vierge. Le fragment préservé constitue la partie centrale de la fresque et représente la Ste Vierge et les sept apôtres. La fresque, qui se trouvait sur le mur nord de la chapelle de l’église, fut découverte seulement en 1948. Cette fresque frappe par sa technique, par son dessin tracé en noir directement sur le crépi et par ses épaisses couches de couleurs apposées librement en empâtement. La certitude du dessin et l’harmonieuse disposition des taches de couleurs décident de la valeur artistique de cette peinture, considérée comme l’une des plus précieuses peintures de cette époque qui se soient trouvées préservées en Tchécoslovaquie. L’état de préservation de cette fresque est relativement 'bon à l’exception de la partie inférieure, endommagée p a r l’humidité. Après l’écroulement de la tour de l’église, la destruction des nefs et de la voûte de la chapelle, dans laquelle se trouvait la peinture, cette dernière fut protégée contre les endommagements atmosphériques par des couches collées en 1961. Lorsque l’on décida de démonter ce qui restait des murs de l’église et de la chapelle, l’on résolut de sauver la fresque en la transportant, ce que l’on commença en avril 1962. La plus grande difficulté de ce transfert fut causée par le fait qu’il fallait préserver le relief de la surface de la peinture dû à l’inégalité du crépi qui était l’un des plus puissants attraits artistiques de cette oeuvre. Après avoir nettoyé les débris et enlevé les couches de protection provisoires, toutes les couches superposées sur la peinture originale furent enlevées et la peinture même fut renforcée par une consolidation de sa surface et par des injections des polimères de l’acetate de vinyle et du metacrylate de méthyle, dispersé dans l’eau. Ensuite la peinture fut protégée p a r plusieurs couches collées. Grâce à 1’assortiment approprié des matières collantes, des plastificateurs et des couches protectrices (gaze, calicot, toile, papier, colle de poisson, amidon, glutoline, glycérine) on réussit à enlever toute la peinture sans dommage malgré ses grandes dimensions (180X220 cm). Après avoir poli le crépi au revers de la fresque jusqu’à 1 mm d’épaisseur, on renforça ce revers par une couche de caséine et une couche isolante de résine époxyde marquée „S 1300”. Ensuite en apposant des couches de résines époxydes et des tissus de fibres de verre, et finalement une couche de marbre en poudre pour les remplissages, on forma un laminat qui devint une nouvelle base pour toute la peinture. Après avoir encadré la peinture et la base dans un cadre en bois et après avoir enlevé les couches protectrices de la surface, les dégâts superficiels furent réparés et les retouches nécessaires réalisées. Le problème posé par le transfert d ’une fresque de 4 métrés carrés de dimension, et cela en préservant le relief particulier de sa facture, ne put être réalisé d ’une manière satisfaisante du point de vue artistique et technique que grâce à l’application de nouveaux matériaux synthétiques.
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