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EN
There seems to be a rift between historiographic studies on phonology and phonological studies per se as far as paradigm transmission is concerned. In particular, it seems that from a historiographic and historical linguistics perspective, the scholarly merit of Neogrammarians is indisputable and self-evident (cf. e.g. Wilbur 1975; Koerner 1989); however, contemporary phonology has practically managed completely to exorcise even the name Neo-grammarian from its agenda and all the phonological merit of the school has subsequently been denied. The paper aims to counter and reach beyond this widespread criticism of the Neogrammarian school, showing affinities with the European version of structuralism and with Natural Phonology as a Neogrammarian base upon which subsequent schools have constructed their paradigms. The term poussière linguistique serves as a lantern for a guided tour of Neogrammarian achievements. It is used in two ways. The first is as was intended by de Saussure, implying those elements which are no longer active in a given synchronic state, and the other is metaphoric usage, building somewhat on the Saussurean idea, implying a tendency to situate Neogrammarian achievements as inactive and irrelevant for contemporary linguistics. The basis for the discussion includes elaborations by Bynon (1996), Jankowsky (1972), Bouissac (2010), Percival (1981, 2011) and Jakobson and Koerner (1999), via which I point to misapprehensions about Neogrammarian achievements.
FR
Il paraît qu’en ce qui concerne la transmission du paradigme, il y ait une fissure entre les études historiographiques sur la phonologie et les études phonologiques per se. Il semble en particulier que selon la perspective de l’historiographie et de la linguistique historique, le mérite académique des néogrammairiens est indisputable et évident (cf. par exemple, Wilbur 1975 ; Koerner 1989). La phonologie contemporaine a pourtant réussi d’éradiquer même le terme néo-grammairien de son agenda et par la suite, tout le mérite phonologique de l’école a été nié. Le présent article a pour but de contrer et de dépasser le criticisme répandu de l’école néogrammairienne, en montrant ses affinités avec la version européenne du structuralisme et avec la phonologie naturelle vue comme une base néogrammairienne sur laquelle les écoles suivantes ont construit leurs paradigmes. Le terme de la « poussière linguistique » sert de lanterne pour la visite guidée des accomplissements des néogrammairiens. Il est utilisé de deux façons. La première façon est celle qu’a entendue de Saussure, désignant tous les éléments qui ne sont plus actifs dans un certain système synchronique. La seconde, c’est son usage métaphorique, construit en quelque sorte sur l’idée saussurienne, qui implique la tendance de percevoir les accomplissements des néogrammairiens comme inactifs et sans pertinence pour la linguistique contemporaine. La base de cette discussion comporte les travaux de Bynon (1996), Jankowsky (1972), Bouissac (2010), Percival (1981, 2011) et de Jakobson et Koerner (1999), à travers lesquels je montre les malentendus sur les accomplissements des néogrammairiens.
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