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in the keywords:  thomisme
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FR
Liber de causis, à savoir Le Livre des Causes c’est une suite d’extraits d’Éléments de théologie de Proclos commentés par un auteur arabe anonyme. Traduit du latin par Gérard de Crémone avant l’an 1187 ce texte était jusqu'à la parution en 1272 de son commentaire effectué par Thomas d’Aquin, attribué à Aristote. Le texte en version arabe a paru probablement à Toledo au début du XIIe siècle ou peut-être encore plus tôt à « l’époque des traductions » initiée par le calife abbasside al-Mamun, fondateur de la « Maison de la sagesse » à Bagdad (vers 830). Pourtant ce n’est pas ça ce qui est le plus important – la grande « carrière » de ce texte résultait du fait que l’on avait attribué à Aristote même. Dans ce fait il n’y aurait rien de spécial si on ne savait pas que le véritable auteur des idées contenues dans Liber de causis – Proclos (412–485) était l’un des plus éminents philosophes néoplatoniciens, disciple de Plutarque, réformateur de l’Académie de Platon, bref quelqu’un se situant presque aux antipodes du Lycée d’Aristote. La genèse de Liber de causis et de son commentaire Thomasien influence le texte. En effet, la philosophie que nous découvrons dans ce texte est extraordinaire. Dans la première couche, celle de Proclos, nous retrouvons le classique néoplatonisme grec, polythéiste et radicalement païen, mais considérablement émoussé par le choix approprié de thèses de Stoichéosis theologiké et le commentaire arabe écrit dans un ésprit monothéiste et créationniste. C’est ce texte néoplatonicien que commente par le suite Thomas d’Aquin – le plus célèbre partisan de l’école d’Aristote au Moyen Age, à qui la doctrine contenue dans Liber de causis devrait être extrêmement étrangère. Thomas ne le dissimule pas en exposant dans l’introduction ses constatations concernant l’attribution de Liber de causis. Néanmoins, il trouve dans le Livre des questions qui l’intéressent. L’une des questions qui intéressent Aquinate est sûrement la problématique d’esse – de l’existence. Aquinate interprète esse du Livre des causes dans l’esprit de sa propre métaphysique ce qui nous apporte la couche suivante du texte – philosophique. Il est pourtant très rare que l’on puisse en un seul texte passer par plusieurs sphères de la pensée et de la langue ainsi que quelques frontières qui les séparent. Nous pouvons aussi examiner comment la problématique qui nous intéresse se transformait depuis la classique version grecque dans Stoichéiosis theologiké de Proclos, à travers les transformations d’un auteur arabe anonyme dans Liber de causis, jusqu'à la version de Thomas d’Aquin dans son commentaire latin. Nous avons aussi « chemin faisant » deux, peut-être trois traductions de l’œuvre de Proclos : du grec à l’arabe (il n’est pas exclu que « entre » elles il existait aussi une version syrienne) et ensuite une traduction de l’arabe au latin (et une version polonaise du latin).
FR
Il y a vingt ans Georges Kalinowski est mort. Il était un philosophe polono-français spécialiste de la philosophie du droit. En Pologne G. Kalinowski était l’un des fondateurs, avec Stefan Swieżawski, Mieczysław A. Krąpiec o.p., Stanisław Kamiński, Karol Wojtyła, Marian Kurdziałek entre autres, de ce qu’il appellera dans la „Revue philosophique de Louvain” – „L’école philosophique lublinoise”. A cause de problèmes qu’il a subi par le régime politique communiste, en 1958 il choisit de venir en France. Sa philosophie, il l’a présentée dans L’Impossible Métaphysique et La Philosophie à l’heure du Concile, d’inspiration aristotélicienne et thomiste, où il a exposé la structure ontique de la réalité, de l’homme et de Dieu. A la base de cette compréhension de l’homme et s’appuyant sur les propriétés transcendantales des êtres, d’où découlent les premièrs principes de la connaissance, tels que les principes d’identité de l’être, de non-contradiction, de tiers exclu ou de raison d’être, G. Kalinowski élabora sa philosophie du droit, étroitement liée à la philosophie morale qui «est la ‘conclusion’ de la métaphysique et la ‘prémisse’ de la vie», présentée dans Le problème de la vérité en morale et en droit et dans Initiation à la philosophie morale. L’œuvre de Kalinowski, traduit en plusieurs langues, spécialement Logique des Normes, propose le réalisme philosophique thomiste dans les domaines divers comme métaphysique, théorie de la connaissance, éthique et droit.
EN
The title issue of the article is the problem of the philosophical sources Thomas in his works. The author believes that the source of Thomas’ philosophy is Aristotle. He argues his position as follows: a) Thomas wrote 11 comments on philosophical works of Aristotle, b) he called him Philosopher, c) he regularly refers to Aristotle, even in his theological writings, d) teaching aristotelism dominates in the Thomistic philosophy.
PL
Tytułowym zagadnieniem artykułu jest problem filozoficznych źrodeł Tomasza. Autor uważa, że źródłem filozofii Tomasza jest Arystoteles. Argumentuje swoje stanowisko w następujący sposób: a) Tomasz napisał 11 komentarzy do filozoficznych dzieł Arystotelesa, b) nazywał go Filozofem, c) systematycznie odwołuje się do Arystotelesa, nawet w swych pismach teologicznych, d) nauczanie perypatetyzmu dominuje w filozofii tomistycznej.
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