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in the keywords:  wartość naukowa miejskiego układu przestrzennego
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L’observation de la pratique appliquée de nos jours dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme des villes dont l'aménagement spatial a conservé son caractère historique, démontre que cette pratique mène fréquemment à la destruction de leurs précieux éléments. Les mêmes symptômes se font voir dans les centres urbains protégés par les zones de sauvegarde qui s’étendent sur un trop vaste terrain. Aux exigeances trop poussées du Service de Conservation des Monuments Historiques s’opposent celles de la ville en voie de développement, qui poussent à outrepasser les ordres des conservateurs. De ce manque d’une juste appréciation des valeurs historiques des éléments dont se compose l ’ensemble urbain résulte souvent la destruction de ceux qui parmi d’autres ont le plus de valeur. Afin de s’y opposer effectivement, il est absolument nécessaire de procéder à l’évaluation des secteurs dont la valeur historique se fait voir et de concentrer une attention particulière sur les ensembles historiques les plus précieux tout en admettant une activité d’investissement moderne plus libre ailleurs. Les auteurs de l’article proposent d’entreprendre une classification des ensembles historiques urbains à l’échelle nationale à partir des analyses comparatives. Afin d’obtenir une juste estimation de la valeur de l’aménagement spatial d’une ville historique complexe par sa nature, il devient indispensable d’évaluer chacun de ses éléments en particulier. Cela permettrait non seulement de les comparer plus aisément et d’en tirer une appréciation de valeur générale mais aussi d’en dégager les valeurs les plus estimables et de les protéger avec une sollicitude particulière. Cette évaluation des valeurs devrait s’appuyer sur un système de critères portant sur chaque élément de l’aménagement spatial de la ville tout en tenant compte de ses aspects les plus essentiels. I. Estimation de l ’état conservé. En procédant à l’analyse de l’état de conservation de l’ensemble historique il faut envisager consécutivement: 1. le plan historique de la ville, 2. l’architecture ancienne de l’habitat, 3. les bâtiments et les installations d’utilité publique. La documentation dont nous disposons étant bien souvent insuffisante pour retracer la forme originale de la ville, il nous faut pour juger de son état de conservation actuel, remonter à la période précédant les grandes transformations de la seconde moitié du ΧΙΧ-e siècle. Etant donné le degré de durabilité variable entre les différents éléments de l’ensemble (le plan de ville est en général le plus durable, ainsi que les édifices de l’architecture monumentale, se conservent moins bien les habitations et certains dispositifs tels que par ex. les fortifications), dans l’appréciation de leur état de conservation actuel il faut appliquer des notions comparatives et des exigeances diversifiées. II. Critère de la valeur scientifique. On a adopté comme base d’estimation le principe de la valeur représentative du centre urbain pour l’époque soit pour les époques, sa representation au point de vue de la composition spatiale ainsi que de son type fonctionnel. On a pris en considération le degré du développement de l’ensemble urbain par rapport à la moyenne de l ’époque ainsi que la complexité du programme et l’originalité des solutions spatiales adoptées et l’état de conservation du caractère historique de la ville. D’autre part il est d’une portée essentielle aussi pour l’appréciation de la valeur scientifique d’un ensemble urbain, de pouvoir en déterminer le caractère spécifique, unique même ou tout au moins éminent à l’échelle nationale ou 'régionale. La portée scientifique de l’ensemble urbain peut être rehaussée encore par la valeur artistique particulière de ses monuments et des ensembles architectoniques qui le composent et qui doit être traitée séparément. III. Les valeurs esthétiques de l’ensemble historique et de son proche entourage y compris le cadre naturel du paysage. IV. Les richesses des traditions historiques en liaison avec les valeurs didactiques et touristiques de la ville. Afin d’apprécier à sa juste valeur l’ensemble historique urbain il est nécessaire de graduer les valeurs qu’il représente. C’est pourquoi les auteurs de l’article ont introduit une gradation prenant compte en quelle mesure l’ensemble considéré répond aux exigeances de chacun des critères précités. D’autre part, chaque critère jouit d’un autre grade estimatoire par rapport à la valeur universelle. Par exemple, le plus hautement classées sont les valeurs scientifiques essenfcielles du point de vue de l’histoire de l’urbanisme, et surtout les solutions originales de la composition spatiale vue à l’echelle d’une region, soit sur celle du pays tout entier. Par contre les valeurs esthétiques en fait les plus subjectives, jouent un rôle de second rang de même que les traditions historiques de la ville, même les plus riches, du passé. Afin de faciliter l’évaluation générale de l’ensemble les auteurs proposent d’utiliser des fiches de classification sur lesquelles — dans les rubriques horizontales — seraient mentionnés les divers critères et dans les rubriques verticales les indices déterminant dans quelle mesure l’ensemble répond aux conditions que lui pose le dit critère. A cette gradation répond la valeur numérique par rapport à la valeur du critère lui-même. Le résultat qu’on obtient et qu’on exprime par un nombre de points facilite la répartition en groupes de valeur historique variée de tous les ensembles historiques urbains; il révèle aussi d’autres ensembles qui l’ont perdue. En fonction des valeurs ainsi présentées par chiffres, donc facilement comparables, les ensembles historiques ont été classés en groupes du premier au quatrième, sauf ceux qui ont été taxés „sans valeur historique”. Au lieu d’une zone de protection unifiée, actuellement en vigueur, les auteurs postulent zones différenciées selon les résultats obtenus grâce à l'estimation juste des valeurs historiques des ensembles ainsi notifiés. Pour ceux qui se sont révélés particulièrement appréciables les auteurs proposent d’adopter la zone dite „zone A” dans laquelle la protection porterait sur l’ensemble urbain tout entier et où l’activité de l’architecture nouvelle devrait se soumettre aux principes de l’urbanisme historique. En plus il y aurait une autre zone dite „zone B” dans laquelle seraient admises les modifications de la composition spatiale à base d’une coexistence harmonieuse des formes anciennes et des formes nouvelles, selon un programme d’activité déterminé pour chaque ensemble en particulier. Complétant les deux zones précitées il y aura encore la „zone C” dans laquelle les dominantes historiques de l’ensemble seraient protégées grâce à la limitation du gabarit des bâtiments nouveaux et à la détermination des espaces libres. En plus l’on admet encore la zone de protection du paysage là où intégralement il s’allie à l’ensemble historique urbain ainsi que la zone de protection archéologique pour les terrains destinés aux fouilles. A la valeur différenciée des ensembles devrait repondre la diversité des formes de la documentation et des études pour établir les projets détaillés d’aménagement spatial. Cette documentation devrait toujours servir de point de départ pour tout genre d’activité architectonique dans les centres historiques urbains.
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