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in the keywords:  zabytki w Mediolanie
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Ochrona Zabytków
|
1948
|
issue 2
74-82, 95-96
FR
La dernière guerre a fortement appau vri l’avoir artistique de l’Italie. Par un heureux hasard, il se trouve que relativement peu d’oeuvres d’art uniques aient été totalement détruites. Milan se place au premier rang des villes endommagées: près de 200 énormes bâtiments ont été détruits, mais on en restaure déjà 139. San Gottardo in Corte et le théâtre de la Scala sont entièrement reconstruits; on répare les parties extérieures de la décoration du Duomo. Les travaux sont en train dans les autres monuments. Gênes vient en second lieu; les travaux les plus importants ici sont ceux de Santo Stefano et de SS. Annunziata del Vastato. Plusieurs palais génois sont déjà reconstruits. Naples a beaucoup souffert également; les églises les plus endommagées sont celles de SS. Annunziata et Santa Chiera. Les conservateurs ont ici de grandes difficultés à résoudre sur la manière d’agir. La guerre n’a point épargné les coins les plus reculés du pays. Notons la reconstruction du temple d’Auguste et de Rome, du Duomo de Pola, en principe à l’aide de parties originales en dépit d’un haut degré de destruction. On a entrepris la reconstruction de la Chiesa degli Eremitani à Padoue. Au bord de l’Adriatique, Ancone et Fano ont le plus souffert, mais là aussi on a déjà beaucoup fait. La guerre n’a laissé que peu de traces en Ombrie et dans les Abruzzes, par contre dans les trois provinces toscanes: Florence, Arezzo et Pistoia, 400 bâtiments historiques ont été détruits. Pour 250 d’entre eux les travaux de restauration sont terminés. C’est en Toscane d’ailleurs que l’on constate les plus grands dégâts dans le domaine des oeuvres d’art. La perte la plus importante de Sienne est celle de la Basilica Minore delP Osservanza, actuellement restaurée. Le Camposanto de Pise a été le plus atteint, les dégâts y sont en partie réparés. A Florence, on travaille surtout aux églises Santo Stefano al Ponte et Santa Trinita. A Rome, on a terminé la reconstruction de la basilique de Sail Lorenzo luori le mura. La reconstruction óes monuments de la Campagne présente bien des problèmes, notamment pour le Duomo de Benevento et pour Pompéi fortement endommagée. Les travaux de conservation consistaient tout d’abord à assurer provisoirement, après quoi on restaura progressivement. On fit tout le possible pour conserver les parties originales, soit en renforçant les murs à l’aide d’„injections“ de- ciment, soit en redressant les murs courbés par le souffle des explosions. Lorsque ces moyens s’avéraient insuffisants, on démolissait, maiis auparavant on prenait des cr quis, des photographies et des mesures, on numérotait. Puis, après avoir renforcé les fondations, on remettait le tout en place. Si le mur était entièrement éboulé, on opérait une sélection minutieuse des décombres et l’on reconstruisait le mur avec les matériaux ainsi obtenus. On tirait profit de toutes les parties d’architecture et de décoration retrouvées et l’on remplaçait celles qui manquaient — ce qui est aisé à distinguer.
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