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La participation des sciences techniques et des) sciences naturelles dans la conservation des oeuvers d’a rt a augmenté énormément au cours de dernières années. Dans la période d’avant-guerre la connaissance de la technologie se bornait traditionnellement aux manuels de Berger, Doerner et Manda; les recherches de Eibner, Raehlmann et Lauri étaient théoriques et elles n’exigeaient pas l’exécution des analyses chimiques et physiques. Dans ces conditions il était difficile d’établir les méthodes scientifiques de l’examen des oeuvres d’a rt et de déterminer les moyens résultant de la composition technologique des matériaux ou éventuellement du genre de leur endommagement. Il est vrai que dans l’architecture on a formulé les principes théoriques de la nécessité de garder la matière authentique corrodée par le temps de l’oeuvre d’art: ils ont trpuvé leur expression dans les thèses de Dvorak et Ruskin. Pourtant on n’a pas réussi d’élaborer les méthodes d’examen des matières employées dans la construction et de leurs maladies; on n’a pas trouvé non plus leur traitement efficace. On a renforcé les murs, mais on n’a pas élaboré d’autres moyens de consolider les matériaux et les constructions statiques, capables de soutenir les bâtiments menacés ou leurs parties. D’ailleurs, les méthodes de la conservation dans l’architecture n ’ont pas changées; jusqu’à présent les nouvelles découvertes de la chimie et de la physique n’ont pas été exploitées. La littérature restreinte et les périodiques relatifs à la technologie historique et aux techniques de la conservation des constructions en sont la preuve. La technologie compliquée des matières plastiques a attiré l’attention des chercheurs — avant tout des chimistes. Il s’est avéré qu’on ne peut pas entreprendre, comme il était de coutume, les moyens préventifs quelconques, sans avoir connu la composition de la matière de l’oeuvre d’art et les changements qui s’y sont opérés ou qui s’y opèrent. De cette façon seulement les travaux de conservation peuvent obtenir une base scientifique. P. ex. la méthode d’analyse moléculaire a permi d’établir à fond la composition chimique des matières plastiques, leurs changements et leurs réactions aux moyens de conservation que l’on se propose d’employer. Ces recherches exigent l’emploi d’appareils compliqués et la participation de spécialistes capables de résoudre au point de vue de la chimie les problèmes de conservation et de déterminer les voies du développement de ces recherches, désignées par les conservateurs-praticiens. Dans la suite de l’article l’auteur énumère les différentes branches de la physique (optique, science de l’électricité, électronique, thermique, mécanique) en délimitant l’étendue des recherches, nécessaires à l’application d’une méthode juste de conservation. La large participation de la physique dans la pratique de la conservation nécessite la recherche des physiciens de diverses spécialités connaissant également les problèmes propres aux oeuvres d’art et sachant appliquer les réalisations de la physique à leur examen et leur protection. Les sciences sont la troisième branche de 1r science ayant beaucoup à dire dans le domaine de la détermination des parasites biologiques des matières organiques, ainsi que dans la lutte contre! eux. Le développement rapide et universel de ces branches de la science a trouvé son expression dans une ample littérature et des périodiques, publiant les tra vaux et les articles spécialisés. La conservation des oeuvres d’art est pour cette raison le sujet de plusieurs congrès, conférences et discussions internationaux. L’élan des recherches techniques est si grand qu’une grande partie de conservateurs-praticiens se croient autorisés à prendre la parole dans les problèmes techniques scientifiques, physiques et chimiques, bien qu’ils n’y sont pas préparés au point de vue professionnel. Pourtant la valeur de la participation des sciences techniques dans la conservation consiste exclusivement dans le fait, qu’elles sont représentées par les spécialistes. Le développement extrêmement rapide de ces branches de la science, leur énorme étendue et le temps nécessaire à se spécialiser dans une seule branche, rend nécessaire l’exercice, à la commande des conservateurs, des recherches physiques, chimiques et naturelles speciales par des spécialistes dans les domaines particuliers. Le rôle et la participation des sciences exactes dans les travaux de conservation doivent être strictement déterminés. Certains services typiques et se répétant devraient être normalisés. Certains travaux auxiliaires du domaine des recherches techniques devraient être confiés aux représentants des sciences exactes, à condition qu’ils se consacrent entièrement à ces problèmes et qu’ils puissent les maîtriser par la connaissance de l’histoire, de la technologie et de la patologie des oeuvres d’art. Pourtant ils ne devraient pas prendre la parole dans les problèmes de la pratique de la conservation et décider de l’aspect extérieur des oeuvres conservés. Ces problèmes ne sont pas dans leur compétence. L’auteur parle ensuite de trois groupes (chimie, physique, biologie) du développement de la spécialisation qui résultent de la division selon les matériaux fondamentaux des arts plastiques et des phénomènes qui s’y produisent. Le système présente contient, dans les lignes générales, les traits caractéristiques de l’intervention des sciences techniques dans les problèmes de conservation, et le désidératum général de la spécialisation dans cette sphère, bien qu’il ne l’épuise pas. L’auteur prétend qu’il serait utile d’organiser des laboratoires scientifiques, spécialisés dans la chimie, la physique et la biologie, travaillant pour les besoins de la conservation. Ces laboratoires, ayant le caractère d’instituts, pourraient collaborer avec les laboratoires de conservation dans tout le pays, indépendamment des laboratoires plus petits, destinés aux problèmes spéciaux. Il semble qu’à l’échelle internationale il serait également plus efficace de créer les Instituts centraux de la chimie, de la physique et de la biologie, travaillant pour la conservation, plutôt que de créer des Instituts internationaux de la conservation. Les problèmes du domaine des sciences exactes étant les mêmes dans le monde entier, les méthodes de la pratique de la conservation et de la réalisation plastique peuvent par contre avoir des traits nationaux différents. Après avoir résolu les problèmes techniques, la pratique de la conservation passe aux décisions sur l’aspect extérieur de l’objet conservé et elle entre dans la sphère de la formation artistique et créatrice. C’est au conservateur-plasticien qu’appartient la réponse à la question sur la qualité plastique de l’objet. En parlant de la division des spécialisations de la conservation d’après les méthodes typiques de la conservation appliquées en pratique, l’auteur distingue dans les quatre groupes principaux (peinture, sculpture, architecture et artisanat artistique) environ dix spécialités techniques de conservation. La valeur d’une telle division consisterait à assimiler deux schémas de problèmes typiques: l’un celui des problèmes détermine par la qualité des matériaux, leur transformation et les techniques employées l’autre concernant les procédés de conservation réitérants. Dans le cadre d’une spécialité limitée, mais toujours plus approfondie, le conservateur-technicien pourra connaître à fond tous les problèmes relatifs à la structure, à la patologie et au traitement d’un type d’objets d’art. Le conservateur spécialiste pourra déterminer dans les directives pour les Instituts de recherche dans le domaine des sciences exactes, relatives à l’examen de ces objets et aux analyses déterminées de leur construction et des maladies des matériaux dont ils sont exécutés. Ces recherches ainsi que les travaux technique des conservateurs devraient être formulés par une documentation établie, dont l’inventarisation, la documentation iconographique et relative au dessin ainsi que sur l’étendue des maladies devraient être préparées par les conservateurs eux- mêmes. L’objet d’art est non seulement un document matériel de l’histoire, mais avant tout, il est le produit d’une idée artistique issu d’un potentiel émotif et estéthique déterminé. Comme le démontre la pratique de la conservation, dans la plupart des cas un objet d’art perd partiellement ces valeurs ou subit des changements à cause des modifications, endommagements et maladies. Il en résulte la nécessité du choix de la forme artistique compensant les valeurs estéthiques perdues par une présentation nouvelle ou par une façon de compléter les valeurs manquantes. Il en résulte la nécessité de la création d’une spécialisation dans le domaine de la formation artistique définitive de l’expression de l’objet d’art, après les opérations techniques achevées. Autant les degrés précédants de la spécialisation qui se complètent réciproquement, sont décisifs pour la durée matérielle et pour le prolongement de la vie de l’objet d’art, autant le troisième degré est d’importance décisive pour la continuation ou le renouvellement de sa vie artistique, pour l’entretien de ses valeurs émotionnelles. Il exigera non seulement de vastes connaissances techniques et historiques, mais aussi des aptitudes artistiques exceptionnelles. Dans son ingérence définitive l’artiste conservateur doit choisir pour l’objet traité non seulement une forme artistique la plus parfaite, mais aussi conforme avec son caractère et sa fonction historique. Cet artiste est l’intermédiaire de l’expression du goût ou du style de son époque, dont les traces sont empreintes par chaque opération de conservation sur l’objet traité. Quand il s’agit des opérations simples et des objets d’art bien conservés cette empreinte sera à peine visible; tandis que le rôle du conservateur-artiste peut être très important dans les cas d’endommagement compliqués. Alors les valeurs apportées doivent être du plus haut niveau. Il a semblé nécessaire de toucher les problèmes de spécialisation dans le travail de conservation. Les maladie typiques et reiterantes dans les oeuvres d’art typiques aux différentes époques apportent les méthodes automatiques du traitement. Cette voie automatique de l’oeuvre d’a rt dans les laboratoires de conservation épargne le temps de l’exécution des opérations, approfondie la qualité des recherches exécutées, élève la norme et la qualité de la pratique de la conservation, crée des bases d’organisation scientifique pour cette science et enfin elle donne un apport créateur à la science de l’art.
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