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1964 | 3 | 11-35

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Odkrycie i konserwacja malowideł z XIV-XVI wieku w prezbiterium kościoła w Olkuszu

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DÉCOUVERTE ET CONSERVATION DE PEINTURES DU XlVe AU XVÏe SIÈCLES DANS LE CHOEUR DE L’ÉGLISE À OLKUSZ

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C’est durant les années 1960—63 que l ’auteur d.e cet article avec le concours d ’un groupe de conservateurs firent l ’examen des murs du choeur de l’église St. André à Olkusz; ils y découvrirent des peintures, qu’ils ont depuis restaurées et conservées. Cette église fut probablement fondée par Casimir le Grand vers le milieu du XlVe siècle. Incendiée en 1553 et 1588 et ensuite reconstruite et rénovée jusqu’au début du XVIIe siècle. Pour l ’examen des murs il fallut appliquer le système d ’un réseau de sondages en rectangles de 100X120 cm. La stratification des quatre murs et de la voûte fut établie d ’après ces sondages en révélant quatre couches principales. La première couche étalée sur le mur en pierre porte des traces de peintures du XIVe siècle sur le mur sud et nord; la deuxième couche de trois Chaulages, avec une peinture du XVIe siècle encore visible, (posée ,s:ur la première couche corrodée par les incendies, fut découverte sur le mur Eist; au dessus se trouve la trosième couche avec des chaulages du XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que la dernière couche, la quatrième avec le fond en colle et une peinture de 1914—17. La disposition des couches est inégale, sur le mur Est la troisième couche manque, ainsi que sur la voûte la 2-e e t la 3-e couche. Ensuite, en enlevant les 4-e et 2-e couches des murs sud et nord, on découvrit une peinture sur le premier mur au-dessus de la niche du ,.sedilium”, représentant le Christ Miséricordieux, les donateurs aux armes Topór e t le Saint Patron, tandis que le mur nord, en partie en dehors des stalles, révéla une peinture ofolongue aux 16 scènes figuratives. Les deux sont peintes à la détrempe avec un fini sec à la fresque. Sur le mur Est la ipéinture découverte présente des motifs végétaux, des médaillons avec des armes e t des initiales et tout en bas le motif d ’un rideau qui passe aux miurs sud e t nord. On trouva aussi une fenêtre gothique emmurée, possédant une ouverture, de même qu’on renforça une poutre d ’époque Renaissance, sur laquelle reposait auparavent le triptyque gothique de la chapelle de Ste Anne. C’est en considèrent que les préparations, les chaulages et les surfaces des peintures découvertes étaient fortement corrodées, des injections de caséine et de pierre ponce furent introduites dans les couches profondes des préparations, ainsi que des injections e t imbibations du polyacetate de vinyl acetalé dans les endroits où les couches des préparations étaient décollées, dans les craquelures et là où les chaulages, les préparations et les couches de couleurs se réduisaient en 'poudre. Les endroits où la préparation manquait furent comblés d ’enduits en caséine et en chaux, ensuite les surfaces furent applanies, les parties comblées furent colorées de manière à correspondre au fond et là, où la couche picturale était endommagée, les couleurs furent ajoutées. Lorsque’il fut nécessaire pour rendre l'ensemble compréhensible, la reconstruction de la peinture fut marquée par un contour noir simplifié ou par des traits Obliques en couleurs. Le transfert de la peinture aux 16 scènes du mur nord sur un nouveau support mobile fut un des plus importante travaux de conservation. Ce tra ite ment fut appliqué parce que la moitié de cette peinture de grande valeur historique et artistique avait été cachée par les stalles en 1594. A cause de ses grandes dimensions (580X233 cm) la peinture fut coupée en sept segments, le long des cadres limitant les scènes. Pour protéger la surface par le papier de soie japonais, la gaze, la toile et le papier d ’emballage, on a employé une colle consistant en 75°/o de la farine, en 25°/o de la colle glutineuse et en 15% de l ’ensemble — du miel naturel, de 5% de glycérine et 1% de phénol comme plasltificateur. Après le masticage des petites lacunes, la peinture coupée en sept parties fu t enlevée du mur e t transportée en bas dans des caisses spéciales. Cet enlèvement fut très difficile à cause de l'épaisseur des couches et de l ’inégalité des assises. Le revers de la peinture fut poli jusqu’à ce que son épaisseur ne soif que de 2 à 5 mm et les plaques furent collées sur un panneau en fibre, laminé d ’un côté et étendu sur des cadres en bois, portables, renforcés p ar des armatures en acier. Les plaques avaient été collées au copolimère d’acétate vinylique. Aux endroits où les plus grandes parties de la peinture manquaient la plaque en fibre avait été découpée. Les plaques furent attachées au mur à l’aide de fixateurs d’acier sur le revers du cadre aux 6 poutres en acier, emmurées dans le mur. Des 16 scènes visibles sur la peinture transferee les sept de la p artie supérieure r eprés entent les sept Oeuvres de Miséricorde et la huitième — Jérusalem Céleste. Celles de la partie inférieure représentent les sept péchés capitaux et la gueule de l ’enfer. Dans les scènes de la partie supérieure les personnages sont représentés sur un fond d ’architecture entassée, tandis que dans la partie inférieure les péchés capitaux sont représentés par des couples — homme et femme — en costumes de courtisans de la seconde moitié du XIVe siècle, montant des animaux symboliques: ainsi le lion est le symbole de l’orgueil, la grenouille — la convoitise, le cochon — la luxure, le loup — l'intempérance, la hyène — la jalousie, l ’ours — la colère èt l’âne — la paresse. Ce rôle symbolique des animaux dans l’iconographie s ’est répandu au XIVe e t XVe siècles, surtout dans les peintures murales des églises rurales, où ces symboles servaient d ’aide aux prêcheurs de sermons. Les représentations des Oeuvres de Miséricorde étaient bien plus rares. Ces Oeuvres avaient été remplacés plutôt p a r les représentations des vertus chrétiennes, souvent luttant contre les péchés, c ’est à dire qu’elles présentaient la dite „Psychamachie”, sujet bien connu du poème de Prudence. La peinture d’Olkusz peut être considérée comme .une sorte de variante des 'Psychomaehies et son analogie la plus proche se trouve à l’eglise St. Jacques à Lewocza (Tchécoslovaquie) de la même époque à peu près. La peinture sur le mur sud est un tableau d ’adoration, peut être un tableau votif de deux représentants de la famille Toporczyik de Tęczyn et de Rabsratyn. Cette peinture, de môme que la précédente, provient de la fin du XIVe siècle. La peinture sur le mur Est fu t exeoutée vers 1592 (la date sur le mur) probablement comme encadrement du polyptyque médiéval qui y avait été placé de nouveau suivant le placement d ’un nouvel autel dans la chapelle de Ste Anne. Au sommet de la peinture les anges soutiennent les médaillons portant les initiales de Jésus Christ et de la Sainte Vierge. Plus bas des deux côtés de la fenêtre on voit deux cartouches aux armes de la Pologne et de la ville d’Olkusz, soutenus par les mineurs dans leurs costumes de travail et avec des pics à l’épaule. C’est probablement la plus ancienne représentation de ce genre en Pologne, bien compréhensible dans la capitale de la région minière de cette époque. Les travaux exécutés après l’incendie en 1588 furent continués jusqu’à 1612 sous le patronat des mineurs locaux. Au coure des travaux de conservation et de restauration, le polyptyque médiéval avec son cadre du style de la Renaissance, fut réinstallé dans le choeur comme grand autel. Aux murs et sur la voûte, où l’on n’a pas retrouvé l’ancienne ornementation, une sobre décoration graphique moderne fut appliquée.

Year

Issue

3

Pages

11-35

Physical description

Dates

published
1964

Contributors

  • prof. dr, Akademia Sztuk Pięknych Kraków

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