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Przykład Sukiennic

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Potrzeba i granice specjalizacji

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FR
La participation des sciences techniques et des) sciences naturelles dans la conservation des oeuvers d’a rt a augmenté énormément au cours de dernières années. Dans la période d’avant-guerre la connaissance de la technologie se bornait traditionnellement aux manuels de Berger, Doerner et Manda; les recherches de Eibner, Raehlmann et Lauri étaient théoriques et elles n’exigeaient pas l’exécution des analyses chimiques et physiques. Dans ces conditions il était difficile d’établir les méthodes scientifiques de l’examen des oeuvres d’a rt et de déterminer les moyens résultant de la composition technologique des matériaux ou éventuellement du genre de leur endommagement. Il est vrai que dans l’architecture on a formulé les principes théoriques de la nécessité de garder la matière authentique corrodée par le temps de l’oeuvre d’art: ils ont trpuvé leur expression dans les thèses de Dvorak et Ruskin. Pourtant on n’a pas réussi d’élaborer les méthodes d’examen des matières employées dans la construction et de leurs maladies; on n’a pas trouvé non plus leur traitement efficace. On a renforcé les murs, mais on n’a pas élaboré d’autres moyens de consolider les matériaux et les constructions statiques, capables de soutenir les bâtiments menacés ou leurs parties. D’ailleurs, les méthodes de la conservation dans l’architecture n ’ont pas changées; jusqu’à présent les nouvelles découvertes de la chimie et de la physique n’ont pas été exploitées. La littérature restreinte et les périodiques relatifs à la technologie historique et aux techniques de la conservation des constructions en sont la preuve. La technologie compliquée des matières plastiques a attiré l’attention des chercheurs — avant tout des chimistes. Il s’est avéré qu’on ne peut pas entreprendre, comme il était de coutume, les moyens préventifs quelconques, sans avoir connu la composition de la matière de l’oeuvre d’art et les changements qui s’y sont opérés ou qui s’y opèrent. De cette façon seulement les travaux de conservation peuvent obtenir une base scientifique. P. ex. la méthode d’analyse moléculaire a permi d’établir à fond la composition chimique des matières plastiques, leurs changements et leurs réactions aux moyens de conservation que l’on se propose d’employer. Ces recherches exigent l’emploi d’appareils compliqués et la participation de spécialistes capables de résoudre au point de vue de la chimie les problèmes de conservation et de déterminer les voies du développement de ces recherches, désignées par les conservateurs-praticiens. Dans la suite de l’article l’auteur énumère les différentes branches de la physique (optique, science de l’électricité, électronique, thermique, mécanique) en délimitant l’étendue des recherches, nécessaires à l’application d’une méthode juste de conservation. La large participation de la physique dans la pratique de la conservation nécessite la recherche des physiciens de diverses spécialités connaissant également les problèmes propres aux oeuvres d’art et sachant appliquer les réalisations de la physique à leur examen et leur protection. Les sciences sont la troisième branche de 1r science ayant beaucoup à dire dans le domaine de la détermination des parasites biologiques des matières organiques, ainsi que dans la lutte contre! eux. Le développement rapide et universel de ces branches de la science a trouvé son expression dans une ample littérature et des périodiques, publiant les tra vaux et les articles spécialisés. La conservation des oeuvres d’art est pour cette raison le sujet de plusieurs congrès, conférences et discussions internationaux. L’élan des recherches techniques est si grand qu’une grande partie de conservateurs-praticiens se croient autorisés à prendre la parole dans les problèmes techniques scientifiques, physiques et chimiques, bien qu’ils n’y sont pas préparés au point de vue professionnel. Pourtant la valeur de la participation des sciences techniques dans la conservation consiste exclusivement dans le fait, qu’elles sont représentées par les spécialistes. Le développement extrêmement rapide de ces branches de la science, leur énorme étendue et le temps nécessaire à se spécialiser dans une seule branche, rend nécessaire l’exercice, à la commande des conservateurs, des recherches physiques, chimiques et naturelles speciales par des spécialistes dans les domaines particuliers. Le rôle et la participation des sciences exactes dans les travaux de conservation doivent être strictement déterminés. Certains services typiques et se répétant devraient être normalisés. Certains travaux auxiliaires du domaine des recherches techniques devraient être confiés aux représentants des sciences exactes, à condition qu’ils se consacrent entièrement à ces problèmes et qu’ils puissent les maîtriser par la connaissance de l’histoire, de la technologie et de la patologie des oeuvres d’art. Pourtant ils ne devraient pas prendre la parole dans les problèmes de la pratique de la conservation et décider de l’aspect extérieur des oeuvres conservés. Ces problèmes ne sont pas dans leur compétence. L’auteur parle ensuite de trois groupes (chimie, physique, biologie) du développement de la spécialisation qui résultent de la division selon les matériaux fondamentaux des arts plastiques et des phénomènes qui s’y produisent. Le système présente contient, dans les lignes générales, les traits caractéristiques de l’intervention des sciences techniques dans les problèmes de conservation, et le désidératum général de la spécialisation dans cette sphère, bien qu’il ne l’épuise pas. L’auteur prétend qu’il serait utile d’organiser des laboratoires scientifiques, spécialisés dans la chimie, la physique et la biologie, travaillant pour les besoins de la conservation. Ces laboratoires, ayant le caractère d’instituts, pourraient collaborer avec les laboratoires de conservation dans tout le pays, indépendamment des laboratoires plus petits, destinés aux problèmes spéciaux. Il semble qu’à l’échelle internationale il serait également plus efficace de créer les Instituts centraux de la chimie, de la physique et de la biologie, travaillant pour la conservation, plutôt que de créer des Instituts internationaux de la conservation. Les problèmes du domaine des sciences exactes étant les mêmes dans le monde entier, les méthodes de la pratique de la conservation et de la réalisation plastique peuvent par contre avoir des traits nationaux différents. Après avoir résolu les problèmes techniques, la pratique de la conservation passe aux décisions sur l’aspect extérieur de l’objet conservé et elle entre dans la sphère de la formation artistique et créatrice. C’est au conservateur-plasticien qu’appartient la réponse à la question sur la qualité plastique de l’objet. En parlant de la division des spécialisations de la conservation d’après les méthodes typiques de la conservation appliquées en pratique, l’auteur distingue dans les quatre groupes principaux (peinture, sculpture, architecture et artisanat artistique) environ dix spécialités techniques de conservation. La valeur d’une telle division consisterait à assimiler deux schémas de problèmes typiques: l’un celui des problèmes détermine par la qualité des matériaux, leur transformation et les techniques employées l’autre concernant les procédés de conservation réitérants. Dans le cadre d’une spécialité limitée, mais toujours plus approfondie, le conservateur-technicien pourra connaître à fond tous les problèmes relatifs à la structure, à la patologie et au traitement d’un type d’objets d’art. Le conservateur spécialiste pourra déterminer dans les directives pour les Instituts de recherche dans le domaine des sciences exactes, relatives à l’examen de ces objets et aux analyses déterminées de leur construction et des maladies des matériaux dont ils sont exécutés. Ces recherches ainsi que les travaux technique des conservateurs devraient être formulés par une documentation établie, dont l’inventarisation, la documentation iconographique et relative au dessin ainsi que sur l’étendue des maladies devraient être préparées par les conservateurs eux- mêmes. L’objet d’art est non seulement un document matériel de l’histoire, mais avant tout, il est le produit d’une idée artistique issu d’un potentiel émotif et estéthique déterminé. Comme le démontre la pratique de la conservation, dans la plupart des cas un objet d’art perd partiellement ces valeurs ou subit des changements à cause des modifications, endommagements et maladies. Il en résulte la nécessité du choix de la forme artistique compensant les valeurs estéthiques perdues par une présentation nouvelle ou par une façon de compléter les valeurs manquantes. Il en résulte la nécessité de la création d’une spécialisation dans le domaine de la formation artistique définitive de l’expression de l’objet d’art, après les opérations techniques achevées. Autant les degrés précédants de la spécialisation qui se complètent réciproquement, sont décisifs pour la durée matérielle et pour le prolongement de la vie de l’objet d’art, autant le troisième degré est d’importance décisive pour la continuation ou le renouvellement de sa vie artistique, pour l’entretien de ses valeurs émotionnelles. Il exigera non seulement de vastes connaissances techniques et historiques, mais aussi des aptitudes artistiques exceptionnelles. Dans son ingérence définitive l’artiste conservateur doit choisir pour l’objet traité non seulement une forme artistique la plus parfaite, mais aussi conforme avec son caractère et sa fonction historique. Cet artiste est l’intermédiaire de l’expression du goût ou du style de son époque, dont les traces sont empreintes par chaque opération de conservation sur l’objet traité. Quand il s’agit des opérations simples et des objets d’art bien conservés cette empreinte sera à peine visible; tandis que le rôle du conservateur-artiste peut être très important dans les cas d’endommagement compliqués. Alors les valeurs apportées doivent être du plus haut niveau. Il a semblé nécessaire de toucher les problèmes de spécialisation dans le travail de conservation. Les maladie typiques et reiterantes dans les oeuvres d’art typiques aux différentes époques apportent les méthodes automatiques du traitement. Cette voie automatique de l’oeuvre d’a rt dans les laboratoires de conservation épargne le temps de l’exécution des opérations, approfondie la qualité des recherches exécutées, élève la norme et la qualité de la pratique de la conservation, crée des bases d’organisation scientifique pour cette science et enfin elle donne un apport créateur à la science de l’art.
FR
La Chaire de Conservation ides peintures murales est instituée à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie depuis 1951 dans le cadre et à côté d’autres chaires de la Faculté de Conservation. Elle se compose de: 1) l ’atelier de la conservation des peintures murales, 2) la section des inventaires et des copies, 3) la section de la chimie et de la physique appliquée, 4) l’atelier de la conservation des sculptures en pierres. Au début ;il n ’y eut que deux employés à ce poste, puis leur nombre s ’éleva jusqu’à six personnes. Les recherches scientifiques portent sur les sujets suivants: a) travaux de recherche su r l’ancienne peinture murale en Pologne, b) fichier de ces peintures et documentation: dessins, peintures, copies, c) travaux de conservation effectués sur les peintures murales, en premier lieu le transfert des peintures sur de nouveaux supports, d) perfectionnement des méthodes techniques, des sondages et des traitements de conservation. Le programme de la Chaire est conditionné par les besoins de la pratique actuelle et par le caractère de l'Ecole spéciale dont elle fait partie. D’une part toutes les nouvelles acquisitions de la science dans le domaine de la conservation mondiale étaient mises en pratique, d’autre pa rt la spécifique des oeuvres d ’a rt conservées, au point de vue artistique et esthétique, était prise en considération. Les travaux étaient réalisés soit sous forme de travaux pratiques dans le cadre des fonctions obligatoires pour les étudiants, soit comme travail de diplôme pour les licenciés, soit encore comme travaux pris à charge par les membres du corps enseignant. La documentation qui en résultait était amassée dans les archives de la Chaire. Au cours de la période décrite, les résultats obtenus dans chaque groupe de problèmes envisagés se présentaient comme il suit: a) les investigations et les sondages furent effectués sur 88 peintures, y compris 31 peintures médiévales et 33 peintures de la Renaissance. Parmi ces réalisations il y a des découvertes de grande valeur comme celles des peintures murales de: Brzeg, Strzelnik, Krzyżowice — datées de la première moitié du XVe siècle, ou celles de Szydłowiec et de Tarnów datant du XVIe siècle. Les recherches étaient faites par sondages sur les bandes croisées de peinture découverte, par le grattage des couches. Les résultats de la documentation dressée p a r écrit, illustrée et analysée forment l’annexe de l’article présent, b) dans les archives de la Chaire on rassembla, en plus d’un fichier des peintures murales des régions sud de la Pologne, 43 relevés en dessins colorés et 29 copies des peintures murales, ainsi qu’un certain nombre d’échantillons du matériel employé pour la réalisation de ces peintures. e) On a exécuté 15 traitements de conservation parmi lesquels 2 seulement constituent des travaux d ’étudiants et tous les autres des sujets de diplômes. La majeure partie de ces interventions consistait à découvrir des peintures e t à les conserver et ce n ’est que 3 des travaux de licenciés et deux d’é tudiants qui avaient pour but l’enlèvement de la peinture et son transfert sur un nouveau support. Toutefois les deux traitements effectués par les étudiants, celui de Stanków (XVIe siècle) et celui de Udanin (1708) concernent des superficies picturales de grandes dimensions (Stanków — env. 14 m2, Udanin — env. 8 m2). d) les travaux techniques e t expérimentaux furent réalisés p a r des enseignants. Ceux de caractère historique e t technique, peu nombreux d ’ailleurs, furent élaborés comme sujets de diplôme par les licenciés. Une partie de ces études a été publiée dans les matériaux de la conférence sur la conservation des peintures murales. Actuellement, l ’on poursuit des études sur le sondage des couches multiples et sur la résistance des enduits anciens, ainsi que sur l’application de nouvelles matières plastiques pour renforcer les couches picturales affaiblis e t pour transporter les peintures sur de nouveaux supports.
FR
Cet article a pour but de présenter les pertes et les dommages des monuments historiques polonais et les résu ltats de protection et de restauration atteints au cours des vingt années écoulées depuis la fin de la d ern iè re guerre. Les moyens qui ont amené à ces r é sultats sont décrits, notamment 1’ organisation de l ’administration, l’exécution des reconstructions et r é novations, la législation, la propagande, l’éducation et la formation professionnelle, ainsi que l’emploi actuel des édifices monumentaux et la protection sociale. Il est difficile d’établir exactement le montant des pertes, car avant la guerre les monuments historiques ont été inventoriés seulement sur une partie du te rrito ire de la Pologne. En tout 7,500 bâtiments historiques o n t été complètement détruits, et le total des bâtiments détruits et endommagés peut être évalué à 37,8%. Au cours des vingt dernières années le nombre des bâtiments conservés v aria it entre 300 a 600 par an. Au tota l environ 4,600 monuments architecturaux ont été conservés. Outre le problème de préserver les monuments historiques, après la guerre nous avons d û faire face au problème de leur reconstruction bien fondé par la volonté de récupérer les pertes. L’immense tâche de préserver les monuments historiques et les nombreux trav au x de conservation des édifices monumentaux les plus importants ont été exécutés selon les principes scientifiques et la documentation de conservation. En plus 1350 objets ont été conservés, dont 473 peintures et 206 sculptures. Ces chilffres comprennent seulement les trav au x payés par le bu d get central. Au cours de ces travaux quatre polichromies romanes fu ren t découvertes à Tum, Czerwińsk, Dziekanowice et Wiślica. Et dans le département de Cracovie 42 polichromies anciennes ont été mises à jour et conservées. La Direction Générale des Musées e t de la P rotection des Monuments Historiques fut la première institution qui é tait chargée de la protection des monuments historiques. Un réseau de conservateurs d ép a rtemen tau x fut organisé. L’exécution des t r a vaux fu t confiée au début aux ateliers de la Direction Générale. En 1951 une entreprise d ’Etat fut organisée. Cette entreprise, nommée „Les Ateliers de Conservation des Monuments Historiques” réalise la plup a rt des trav au x de conservation des monuments arch itec tu rau x e t des objets d ’art. Elle a ses ateliers et ses succursales à Varsovie, Cracovie, Gdańsk, Wrocław e t Szczecin, Elle réalise ses trav au x en se servant de la documentation historique, de mesurement, photographique et analytique. Les plans sont établis par une direction collégiale. La valeur de la production de ces ateliers a monté de 3.000.000 zl en 1951 à 238.900.000 en 1962. Le nombre des ouvriers s’est accru de 183 en 1955 à 2243 en 1962, et des employés de 38 à 368 relativement. Parmi ces derniers au cours de la dernière année il y avait 135 artistes-conservateurs. Certains trav au x de construction ont été réalisés aussi p a r d’autres entreprises d ’état et p a r des coopératives et ceux de restau ratio n des objets d’a rt par des a te liers privés. L ’acte législatif le plus impa rtant en cette matière fu t la loi du 15 février 1962 concernant „La protection des biens culturels et des musées”. Cette nouvelle loi a précisé certaines notions concernant les monuments historiques dans un é ta t socialiste, l’idée de leur p ropagation, et aussi l’application des règlements de p ro tection. La vérification de tous les monuments historiques en Pologne a été effectuée; leur nombre total d ’environ 36.000 fu t divisé en cinq groupes: 51 fu ren t classés dans le groupe d it „О”, 1,697 dans le groupe I, et le reste dans les trois groupes suivants. Trois facultés, dont deux Académies des Beaux Arts à Varsovie et à Cracovie e t une à Université Nicolas Copernic à Toruń, forment des artistes-conserv ateurs des objets d ’a rt; la faculté de Toruń prépare aussi ses étudiants a la fonction des conservateurs départementaux. Cependant il n ’y a encore aucune école de conservation des monuments architecturaux. L ’Ecole Polytechnique de Varsovie a en projet l’organisation d’une section de conservation. Au cours des dernières dix années le mouvement scientifique en conservation est très animé, dont té moignent les nombreuses publications et articles publiés en Pologne et à l’étranger, ainsi que de nombreux perfectionnements de traitements et des inventions. Le Centre de Documentation des Monuments Historiques organise des conférences de spécialistes ayant pour thème la conservation des objets en pierre, en bois, en métal et des tissus. La fréquentation des musées et l’appréciation des valeurs didactiques et émotives des monuments historiques se sont immensément accrues pendant les vingt dernières années, p. ex. le Château de Wawel a eu plus d’un million de visiteurs. Malgré cet accroissement immense d ’intérêt et de fréquentation il nous a été impossible encore de faire servir et de protéger complètement tous les monuments historiques dispersés dans les villages et dans les quartiers anciens des différentes villes. Deux attitudes théorétiques se sont accentuées dans les méthodes de conservation en Pologne. La p re mière c’est le principe d ’intégration qui demande la reconstruction des monuments détruits vu la nécessité de compenser les immenses pertes. La seconde soutient le principe de l’authenticité complétée par la théorie soumise p a r l’au teu r de cet article, dite la théorie de l’automatisme qui reconnaît la nécessité de préserver l’é ta t de conservation actuel en tenant compte du procès n a tu re l de détérioration de la matière et de ce qui ensuit l’échange graduel des biens culturels. Vu l’immensité des destructions il fau t apprécier hautement les résultats atteints p a r les conservateurs polonais. Considèrent cette période historique comme close il nous semble qu ’à l’avenir il faudra approfond ir les principes selon lesquels l’information scientifique sera organisée et les méthodes de conservation devront suivre les nouvelles découvertes techniques en te n an t compte en même temps des indices économiques. Le mouvement touristique croissant devra participer au maintien et à l’utilisation des monuments historiques.
FR
C’est durant les années 1960—63 que l ’auteur d.e cet article avec le concours d ’un groupe de conservateurs firent l ’examen des murs du choeur de l’église St. André à Olkusz; ils y découvrirent des peintures, qu’ils ont depuis restaurées et conservées. Cette église fut probablement fondée par Casimir le Grand vers le milieu du XlVe siècle. Incendiée en 1553 et 1588 et ensuite reconstruite et rénovée jusqu’au début du XVIIe siècle. Pour l ’examen des murs il fallut appliquer le système d ’un réseau de sondages en rectangles de 100X120 cm. La stratification des quatre murs et de la voûte fut établie d ’après ces sondages en révélant quatre couches principales. La première couche étalée sur le mur en pierre porte des traces de peintures du XIVe siècle sur le mur sud et nord; la deuxième couche de trois Chaulages, avec une peinture du XVIe siècle encore visible, (posée ,s:ur la première couche corrodée par les incendies, fut découverte sur le mur Eist; au dessus se trouve la trosième couche avec des chaulages du XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que la dernière couche, la quatrième avec le fond en colle et une peinture de 1914—17. La disposition des couches est inégale, sur le mur Est la troisième couche manque, ainsi que sur la voûte la 2-e e t la 3-e couche. Ensuite, en enlevant les 4-e et 2-e couches des murs sud et nord, on découvrit une peinture sur le premier mur au-dessus de la niche du ,.sedilium”, représentant le Christ Miséricordieux, les donateurs aux armes Topór e t le Saint Patron, tandis que le mur nord, en partie en dehors des stalles, révéla une peinture ofolongue aux 16 scènes figuratives. Les deux sont peintes à la détrempe avec un fini sec à la fresque. Sur le mur Est la ipéinture découverte présente des motifs végétaux, des médaillons avec des armes e t des initiales et tout en bas le motif d ’un rideau qui passe aux miurs sud e t nord. On trouva aussi une fenêtre gothique emmurée, possédant une ouverture, de même qu’on renforça une poutre d ’époque Renaissance, sur laquelle reposait auparavent le triptyque gothique de la chapelle de Ste Anne. C’est en considèrent que les préparations, les chaulages et les surfaces des peintures découvertes étaient fortement corrodées, des injections de caséine et de pierre ponce furent introduites dans les couches profondes des préparations, ainsi que des injections e t imbibations du polyacetate de vinyl acetalé dans les endroits où les couches des préparations étaient décollées, dans les craquelures et là où les chaulages, les préparations et les couches de couleurs se réduisaient en 'poudre. Les endroits où la préparation manquait furent comblés d ’enduits en caséine et en chaux, ensuite les surfaces furent applanies, les parties comblées furent colorées de manière à correspondre au fond et là, où la couche picturale était endommagée, les couleurs furent ajoutées. Lorsque’il fut nécessaire pour rendre l'ensemble compréhensible, la reconstruction de la peinture fut marquée par un contour noir simplifié ou par des traits Obliques en couleurs. Le transfert de la peinture aux 16 scènes du mur nord sur un nouveau support mobile fut un des plus importante travaux de conservation. Ce tra ite ment fut appliqué parce que la moitié de cette peinture de grande valeur historique et artistique avait été cachée par les stalles en 1594. A cause de ses grandes dimensions (580X233 cm) la peinture fut coupée en sept segments, le long des cadres limitant les scènes. Pour protéger la surface par le papier de soie japonais, la gaze, la toile et le papier d ’emballage, on a employé une colle consistant en 75°/o de la farine, en 25°/o de la colle glutineuse et en 15% de l ’ensemble — du miel naturel, de 5% de glycérine et 1% de phénol comme plasltificateur. Après le masticage des petites lacunes, la peinture coupée en sept parties fu t enlevée du mur e t transportée en bas dans des caisses spéciales. Cet enlèvement fut très difficile à cause de l'épaisseur des couches et de l ’inégalité des assises. Le revers de la peinture fut poli jusqu’à ce que son épaisseur ne soif que de 2 à 5 mm et les plaques furent collées sur un panneau en fibre, laminé d ’un côté et étendu sur des cadres en bois, portables, renforcés p ar des armatures en acier. Les plaques avaient été collées au copolimère d’acétate vinylique. Aux endroits où les plus grandes parties de la peinture manquaient la plaque en fibre avait été découpée. Les plaques furent attachées au mur à l’aide de fixateurs d’acier sur le revers du cadre aux 6 poutres en acier, emmurées dans le mur. Des 16 scènes visibles sur la peinture transferee les sept de la p artie supérieure r eprés entent les sept Oeuvres de Miséricorde et la huitième — Jérusalem Céleste. Celles de la partie inférieure représentent les sept péchés capitaux et la gueule de l ’enfer. Dans les scènes de la partie supérieure les personnages sont représentés sur un fond d ’architecture entassée, tandis que dans la partie inférieure les péchés capitaux sont représentés par des couples — homme et femme — en costumes de courtisans de la seconde moitié du XIVe siècle, montant des animaux symboliques: ainsi le lion est le symbole de l’orgueil, la grenouille — la convoitise, le cochon — la luxure, le loup — l'intempérance, la hyène — la jalousie, l ’ours — la colère èt l’âne — la paresse. Ce rôle symbolique des animaux dans l’iconographie s ’est répandu au XIVe e t XVe siècles, surtout dans les peintures murales des églises rurales, où ces symboles servaient d ’aide aux prêcheurs de sermons. Les représentations des Oeuvres de Miséricorde étaient bien plus rares. Ces Oeuvres avaient été remplacés plutôt p a r les représentations des vertus chrétiennes, souvent luttant contre les péchés, c ’est à dire qu’elles présentaient la dite „Psychamachie”, sujet bien connu du poème de Prudence. La peinture d’Olkusz peut être considérée comme .une sorte de variante des 'Psychomaehies et son analogie la plus proche se trouve à l’eglise St. Jacques à Lewocza (Tchécoslovaquie) de la même époque à peu près. La peinture sur le mur sud est un tableau d ’adoration, peut être un tableau votif de deux représentants de la famille Toporczyik de Tęczyn et de Rabsratyn. Cette peinture, de môme que la précédente, provient de la fin du XIVe siècle. La peinture sur le mur Est fu t exeoutée vers 1592 (la date sur le mur) probablement comme encadrement du polyptyque médiéval qui y avait été placé de nouveau suivant le placement d ’un nouvel autel dans la chapelle de Ste Anne. Au sommet de la peinture les anges soutiennent les médaillons portant les initiales de Jésus Christ et de la Sainte Vierge. Plus bas des deux côtés de la fenêtre on voit deux cartouches aux armes de la Pologne et de la ville d’Olkusz, soutenus par les mineurs dans leurs costumes de travail et avec des pics à l’épaule. C’est probablement la plus ancienne représentation de ce genre en Pologne, bien compréhensible dans la capitale de la région minière de cette époque. Les travaux exécutés après l’incendie en 1588 furent continués jusqu’à 1612 sous le patronat des mineurs locaux. Au coure des travaux de conservation et de restauration, le polyptyque médiéval avec son cadre du style de la Renaissance, fut réinstallé dans le choeur comme grand autel. Aux murs et sur la voûte, où l’on n’a pas retrouvé l’ancienne ornementation, une sobre décoration graphique moderne fut appliquée.
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Czy problem narodowy?

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De nombreux ouvrages monographiques, des comptes- rendus d’experts furent consacrés en Pologne aux problèmes de l’architecture en bois et pourtant cette question n’a pas réussi de prendre dans l’histoire de l’architecture e t de l’a rt en Pologne la place qui lui est dûe pour les valeurs d ’originalité et de conception artistique qu’elle concerne. On affilie souvent l'architecture en bois à l’art populaire tandis qu’en réalité ce genre d ’activité surtout à l’époque du bâsgothique et à l’orée de la Renaissance était étroitement lié à un mécénat de grande envergure et jouissait d’un équipement technique, y compris peintures et outillage de premier ordre par comparaison aux autres branches de l’art polonais de l’époque. Elle donna aussi des réalisations incomparables dans le domaine de l’a rt sacré, dans le cadre des propriétés foncières et de petites villes et bourgades. Parmi les meilleures solutions présentées par ce genre d’architecture on peut citer les constructions de couverture des églises en bois et les constructions à neuf piliers des toits de maisons à portiques. L'importance de cette architecture dans notre culture peut être comparée à l’ascendence qu’elle a prise dans la culture Scandinave, slovaque ou en Blanche Russie. D’autre pa rt l’effectif de l’architecture en bois en Pologne décline de jour en jour et fort rapidemment. On note les plus grandes pertes sur le plan de l’a rchitecture rurale vu rurbanisation' des villages. Une dévastation simultanée se fait voir dans l’effectif de l'architecture en bois des petites bourgades où rien que dans la voïevodie de Cracovie à Lanckorona, Czchów, Zakliczyn, Lipnica Murowana, Ciężkowice, 40°/o du patrimoine local est tombé en ruine. En ce qui concerne les bâtiments sacrés: 10 églises en bois ont été complètement détruites et le nombre des maisons de campagne, appartenant aux propriétaires foncières, atteint le même niveau. Si une partie au moins des monuments en ibois doit être sauvée il faut y penser dès maintenant en élaborant un plan à longue échéance pour leur sauvegarde et conservation. Dans ce but il faut créer des parcs ethnographiques à l’échelle 'départementale ou régionale; leur nécessité dans les voïevodies suivantes est indéniable: .Cracovie, Rzeszów, Kielce, Łódź. Les localités les mieux pourvues de monuments historiques en bois, situées dans les meilleures conditions touristiques devraient être portées sur une liste spéciale e t il faudrait procéder de même pour les monuments d’art sacré et pour ceux des anciennes propriétés foncières. Pour réaliser ce (programme, un Institut, spécialisé dans les recherches sur les moyens de la conservation de l’architecture en 'bois, devrait être créé. La revue „Protection des Monuments”, dès le début de son existence diffuse une série de compte-rendus et d ’articles postulant la sauvegarde de l’architecture en bois et s ’occupant de sa réalisation, toutefois jusqu’alors avec peu de résultats tangibles. L’heure sonne où il faut s’en occuper à tout prix, car notre architecture en bois est menacée d’une ruine complète.
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