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Mury miejskie Krakowa

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Ochrona Zabytków
|
1949
|
issue 2
93-108, 143-144
FR
L'église st André à Cracovie, qui remonte à la fin du Xl-e s., est un des plus importants monuments romans de Pologne. Récemment encore, sa forme primitive était entièrement cachée par les constructions ajoutées au cours des siècles. Des travaux de conservation ont été entrepris en 1947. On devait conserver tous les monuments anciens ayant quelque valeur et éliminer tout ce qui déformait la masse de l’église. On a ainsi laissé la vieille constiuction du toit, probablement du XVII-e s., et le mur oriental supérieur de style gothique. On a recouvert la sacristie d’un toit peu élevé pour ne point cacher la frise romane des arcades. On a également retenu une petite chapelle baroque, en raison de précieux stucs. On a abaissé le terrain à l’entour de l'église. Le seul fragment entièrement reconstruit à neuf, c'est le faîte nord du transept; les autres travaux avaient surtout pour but de dégager la forme première et de l’assurer. On a enlevé _les pierres qui muraient les^ fenêtres de la tour qui, elle, a été renforcée par une construction en ciment armé. On a également démoli le grand porche du côté nord, les murailles au-dessus de la sacristie et entre la tour et le transept. On a mis à nu une fenêtre jumelle à trois compartiments de l'ancien faîte entre les tours, ainsi que presque toute la façade nord et une partie de la façade orientale. La masse principale de l'édifice a conservé sa forme primitive, cependant un certain nombre d ’impoitants fragments a complètement disparu; on ne peut les reconstiuire que par analogie avec les autres monuments. Le tympanon de la façade entre les tours pose un problème qu'il sera peutêtre possible de résoudre quand on aura enlevé le crépi. L'aspect des bases octogones des tours a également disparu. Enfin, la forme des grandes fenêtres du choeur et des nefs, agrandies au XVI-e et XVIII-e s.f demeure incertaine. On a découvert, au cours des travaux, quelques intéressants fragments lomans. Une petite fenêtre, ignorée jusqu’ici, trouvée à côté du portail baroque, va nous permettre de retrouver avec plus de certitude l'aspect primitif. L'examen détaillé des voûtes a démontré qu'il y avait au croisement des nefs despendentifs romans au-dessus desquels s’élevait la coupole. On n'a point trouvé jusqu'ici de stricte analogie avec l'église st André. Pour ce qui est des édifices cracoviens du XI-es., notamment la cathédrale du Wawel, on ne peut noter quelque ressemblance que dans les détails ou dans la technique des murailles et des voûtes. Le système des voûtes, c-à-d. l’application de berceaux en bras de croix avec une coupole au milieu, indique nettement des influences françaises, à savoir provençales et d’Aquitaine. II se peut que lorsque W. Herman, fondateur de cette église, fut envoyé en ambassade à l'abbaye de St Gilles, en 1084. des relations artistiques se soient établies. D’autre part, c’est fur les bords du Rhin que l’on voit le plus fouvent cette union du jet central à celui de la basilique. Ainsi donc, le problème des influences n’est point encore élucidé
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