Full-text resources of CEJSH and other databases are now available in the new Library of Science.
Visit https://bibliotekanauki.pl

Results found: 2

first rewind previous Page / 1 next fast forward last

Search results

help Sort By:

help Limit search:
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
EN
This article analyses the way in which standard of judicial review of the European Commission’s (EC) decisions concerning oligopolistic markets was exercised by EU judiciary. In the recent years we could observe an increasing role played by the GC and the ECJ in shaping the legal framework in which mergers are assessed. In fact, the EU judiciary has not only extended the previously narrow scope of the original merger regulation but it has also contributed significantly towards increasing the legal certainty by elaborating a reliable set of legal criteria for the assessment of oligopolistic markets, which also reflected the economic theory. The EU judiciary has also very often acted as a ‘filter’ to the novel theories introduced in the EC decisions. All of the aforementioned developments would not be possible without the high standard of judicial review exercised by EU courts and ‘special judicial techniques’ used by them.
FR
Cet article porte sur la manière dont le contrôle juridictionnel des décisions de la Commission Européenne relatives aux concentrations des entreprises sur les marchés oligopolistiques a été effectué par les juridictions européennes. Dans les dernières années, on pouvait observer l’accroissement de rôle du Tribunal et de la Cour dans le développement du cadre juridique dans lequel les concentrations sont évaluées. En réalité, la branche judiciaire de l’UE a élargi le champ d’application du règlement sur les concentrations. Ainsi, elle a également contribué considérablement a l’augmentation de la certitude juridique grâce aux développements des critères qui servent à évaluer les marchés oligopolistiques, ce qui reflet également les théories économiques. Les cours européennes ont fréquemment agie en tant qu’un ‘filtre’ des nouvelles théories qui ont été avancée par la Commission Européenne. Tous les développements en question ne serraient pas possible sans le niveau élevé de contrôle juridictionnel ainsi que ‘les techniques judiciaires spécifiques’ employées par les cours.
FR
Bien que les cas d’application de l’article 102, point c), du TFUE puissant difficilement être considérés comme rares, ils ont été appliqués jusqu’à present à deux ensembles de situations essentiellement différentes: la discrimination fondée sur la nationalité, d’une part, et les autres formes de discrimination, d’autre part. Si le nombre de cas de la première catégorie de demandes est relativement élevé et si les critères d’application de l’article 102, point c), du TFUE à de tells situations semblent simples, il existe moins de cas où l’article 102, point c), du TFUE a été appliqué à une discrimination secondaire non exclusive fondée sur des motifs autres que la nationalité, et les critères d’application sont sans doute moins clairs. La décision rendue dans l’affaire C-525/16 MEO représente une étape importante, mais non révolutionnaire. Elle peut être considérée, à certains égards, comme apportant une certaine nouveauté (par exemple, la delimitation des champs d’application respectifs de l’article 102, point b), et de l’article 102, point c), du TFUE), mais elle confirme plutôt les principes qui ont été établis antérieurement (i.e., la notion de désavantage concurrentiel). L’enseignement de la Cour sur les éléments dont les autorités de concurrence et les juridictions de l’UE peuvent disposer pour établir l’existence d’un désavantage concurrentiel, au sens de l’article 102, point c), du TFUE, peut sans doute être interprété de diverses manières. Pourtant, elle détermine dans une certaine mesure les instruments don’t les autorités et les tribunaux peuvent disposer et laisse une certaine place à des arguments raisonnables liés au bien-être.
EN
Although the instances of application of Article 102(c) TFEU can hardly be described as rare, to date it has been applied to essentially two sets of diverging situations, namely to discrimination on grounds of nationality on the one hand, and other forms of discrimination on the other. While there is a relatively high number of instances of the former category of applications, and the criteria of the application of Article 102(c) TFEU to such situations seem straightforward, fewer cases exist in which Article 102(c) TFEU was applied to non-exclusionary secondary line discrimination on grounds other than nationality, and the criteria of application are arguably less clear. The judgment in case C-525/16 MEO represents a significant, yet not a revolutionary step in its interpretation. While in some respects, it may be seen as bringing some novelty (for example, the delineation of the respective scopes of application of Article 102(b) and Article 102(c) TFEU), in others (that is, the notion of competitive disadvantage), it rather confirms the principles which have been previously established. Arguably, the Court’s teaching on the elements which the competition authorities and courts across the EU may have at their disposal to establish the existence of competitive disadvantage, within the meaning of Article 102(c) TFEU, is open to various interpretations. Yet it does to a certain extent shape the toolkit that these authorities and courts may have at their disposal and leaves some room for reasonable welfare related arguments.
first rewind previous Page / 1 next fast forward last
JavaScript is turned off in your web browser. Turn it on to take full advantage of this site, then refresh the page.